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L’engagement des pays en faveur des conventions de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur va croissant
Un total de 33 pays, représentant collectivement 30 % des 6,4 millions d’étudiants mobiles à l’international, ont désormais rejoint le premier traité mondial sur l’enseignement supérieur
Dans le même temps, la Grèce est devenue le 57e pays à ratifier la Convention de Lisbonne sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région européenne (qui couvre aussi l’Amérique du Nord). C’est un moment charnière pour la région, qui abrite le plus grand nombre d’étudiants mobiles à l’international, car ce traité est désormais proche de sa ratification universelle.
L’enseignement supérieur est soumis à une pression intense
Ces deux dernières décennies, les inscriptions en enseignement supérieur ont doublé pour atteindre 254 millions d’étudiants à l’échelle mondiale. À l’heure actuelle, plus de 6 millions d’entre eux étudient à l’étranger, soit trois fois plus qu’en 2000.
Ces chiffres devraient encore doubler dans la décennie à venir, exerçant une pression considérable sur les systèmes d’enseignement supérieur, qui se voient obligés d’augmenter rapidement leurs capacités. Par conséquent, les pays doivent renforcer la coopération internationale en matière d’enseignement supérieur, améliorer la qualité de cet enseignement à la fois en interne et dans le monde entier, et contribuer activement à faire de la mobilité universitaire et de la reconnaissance des qualifications une réalité.
La convention mondiale de l’UNESCO change la donne
La Convention mondiale sur l’enseignement supérieur de l’UNESCO, adoptée en 2019, est un instrument novateur qui aide les étudiants, les chercheurs et les demandeurs d’emploi à faire reconnaître leurs qualifications dans un pays ou une région autre que celui ou celle d’où ils viennent. La Convention de reconnaissance de Lisbonne, adoptée en 1997, joue le même rôle en Europe et en Amérique du Nord. C’est la plus ancienne des cinq conventions régionales de reconnaissance de l’UNESCO, qui sont mises en œuvre en complément de la Convention mondiale.
Ces nouvelles ratifications sont le signe de l’engagement mondial croissant en faveur d’une coopération internationale renforcée dans le domaine de l’enseignement supérieur.