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Le rapport mondial de l'UNESCO intitulé Re|Penser les politiques en faveur de la créativité a révélé que le secteur de la création est sous-utilisé et qu'il peut jouer un rôle puissant en influençant la façon dont les gens et les gouvernements réagissent au changement climatique.

Au cours de la dernière décennie, les investissements publics dans la culture et la créativité ont diminué au niveau mondial. Aujourd'hui, une grande partie du financement des projets dans les secteurs culturels et créatifs des pays en développement est assurée par des fondations privées et des ONG internationales.

Le rapport mondial préconise trois actions clés à entreprendre pour mettre la culture au service du développement durable. Premièrement, il faut augmenter le financement du secteur culturel et créatif. Deuxièmement, il faut investir davantage dans la créativité pour le développement durable. Et troisièmement, des partenariats plus solides entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les artistes sont essentiels pour concevoir, mettre en œuvre et échanger les bonnes pratiques afin que la culture et la créativité fassent partie de la solution pour un avenir durable.

À cette fin, la Convention de 2005 de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles a contribué à une meilleure compréhension du rôle de la culture dans le développement durable.

Yarri Kamara, chercheuse en politiques et co-auteure de Re|Penser les politiques en faveur de la créativité, affirme que l'un des principaux atouts de la Convention de 2005 est qu'elle oblige les décideurs à envisager l'influence de la culture sur le développement dans une perspective beaucoup plus large.

Tout comme la culture et la créativité peuvent nous aider à reconnaître nos comportements destructeurs pour l'environnement, elles peuvent également inspirer des solutions créatives et des politiques plus fortes. Et ensemble, nous pouvons construire un avenir plus résilient et durable pour tous.

Elle est convaincue que les connaissances anciennes sur les pratiques durables peuvent contribuer à éclairer la manière dont nous interagissons avec notre monde actuel. C'est particulièrement important dans le secteur du textile, qui est l'une des industries les plus polluantes au monde.

Certaines de ses œuvres les plus marquantes sont ses textiles monochromes de récifs coralliens. Ils constituent un rappel visuel brutal du blanchiment qui se produit lorsque les récifs coralliens meurent.