Le nettoyage, dirig¨¦ par Mme Mwanamisi Twalib, directrice du parc marin de Watamu, a rassembl¨¦ un groupe diversifi¨¦ de participants. Des repr¨¦sentants de groupes de jeunes, de groupes de femmes, du Kenya Wildlife Service, du Kenya Forest Service, de communaut¨¦s locales, d'¨¦coles, d'agences gouvernementales et d'organisations non gouvernementales se sont tous rassembl¨¦s pour cette cause importante. Le groupe a collabor¨¦ ¨¤ l'enl¨¨vement des plastiques, des filets abandonn¨¦s et d'autres d¨¦bris nocifs sur le littoral. Leurs efforts collectifs ont non seulement am¨¦lior¨¦ la propret¨¦ de la plage, mais ont ¨¦galement contribu¨¦ ¨¤ la protection de la vie marine et ¨¤ la sant¨¦ g¨¦n¨¦rale de l'¨¦cosyst¨¨me c?tier.
Cet ¨¦v¨¦nement annuel est crucial pour la protection de l'¨¦cosyst¨¨me marin et pour garantir que les c?tes restent exemptes de d¨¦chets. Ce jour-l¨¤, environ 1 000 kilogrammes de plastique ont ¨¦t¨¦ ramass¨¦s, ce qui en fait un succ¨¨s en termes de sensibilisation, notamment des animaux marins qui risquent d'ing¨¦rer ou de s'emp¨ºtrer dans du plastique et d'autres d¨¦chets, ce qui peut entra?ner des blessures graves, voire la mort. En enlevant les d¨¦bris, l'¨¦quipe contribue ¨¤ sauvegarder la vie marine et ¨¤ promouvoir un environnement plus sain et plus propre pour tous.
? C'est inspirant de voir tout le monde, y compris les jeunes, s'unir pour une cause commune ?, a d¨¦clar¨¦ un autre jeune membre du MAB. ? Nous devons poursuivre ces efforts pour prot¨¦ger nos c?tes.
Lutte contre la pollution plastique
Chaque ann¨¦e, plus de huit millions de tonnes de plastique p¨¦n¨¨trent dans l'oc¨¦an, s'ajoutant aux 150 millions de tonnes d¨¦j¨¤ pr¨¦sentes. Sans action d¨¦cisive, le plastique pourrait surpasser le poids des poissons dans les mers d'ici 2050. Une intervention urgente est n¨¦cessaire pour ¨¦viter cette projection alarmante et prot¨¦ger les ¨¦cosyst¨¨mes marins. Les dans l'oc¨¦an pendant une p¨¦riode extr¨ºmement longue, et leur volume est impressionnant ¡ª il y a environ 46 000 morceaux de d¨¦chets plastiques par mile carr¨¦ d'oc¨¦an. Cela constitue une menace s¨¦rieuse pour la sant¨¦ de nos oc¨¦ans, ce qui affecte ¨¤ son tour la sant¨¦ humaine.
nuisent ¨¤ la faune, perturbent les ¨¦cosyst¨¨mes et posent des risques pour les personnes qui d¨¦pendent de l'oc¨¦an pour leur subsistance. De plus, ils causent d'importants d¨¦g?ts ¨¦conomiques en impactant n¨¦gativement des secteurs comme la p¨ºche, le tourisme et les loisirs, qui sont des sources vitales de revenus pour les communaut¨¦s c?ti¨¨res.
Un guide touristique local a d¨¦clar¨¦ : ? Une plage propre attire plus de touristes, ce qui profite ¨¤ notre communaut¨¦. Il est important pour nous de maintenir cette beaut¨¦. ?
La pr¨¦sence de d¨¦chets plastiques dans l'oc¨¦an ne menace pas seulement la vie marine, mais compromet ¨¦galement le bien-¨ºtre des communaut¨¦s qui d¨¦pendent de la sant¨¦ des oc¨¦ans pour leur subsistance et leur stabilit¨¦ ¨¦conomique. Une action urgente est n¨¦cessaire pour faire face ¨¤ cette crise environnementale croissante.
? Notre patrimoine est profond¨¦ment li¨¦ ¨¤ la mer ?, a d¨¦clar¨¦ un membre de la communaut¨¦ indig¨¨ne Bajun. ? La prot¨¦ger n'est pas seulement un devoir environnemental, mais aussi un devoir culturel. ?
? travers une en 2017, le gouvernement k¨¦nyan a interdit l'utilisation, la fabrication et l'importation de sacs plastiques utilis¨¦s pour l'emballage commercial et domestique. Depuis lors, le Kenya a atteint plus de 80 % de succ¨¨s dans l'application de l'interdiction. Cependant, des d¨¦fis subsistent dans l'application de la loi, car certains pays voisins utilisent encore des sacs en poly¨¦thyl¨¨ne, qui sont ill¨¦galement import¨¦s au Kenya.
R¨¦seau de la jeunesse du Programme sur l'Homme et la Biosph¨¨re (MAB) au Kenya
Le R¨¦seau de la Jeunesse du Programme sur l'Homme et la biosph¨¨re (MAB) du Kenya joue un r?le crucial dans la conservation et la pr¨¦servation de la biodiversit¨¦ au sein des R¨¦serves de Biosph¨¨re d¨¦sign¨¦es par l'UNESCO. En engageant les jeunes dans ces efforts, le r¨¦seau encourage un sentiment de responsabilit¨¦ et de gestion environnementale. Au Kenya, leurs activit¨¦s de nettoyage dans les R¨¦serves de biosph¨¨re c?ti¨¨res et marines, telles que le Parc Marin de Watamu, sont essentielles. Ces initiatives contribuent ¨¤ ¨¦liminer les d¨¦bris nocifs, ¨¤ prot¨¦ger la vie marine et ¨¤ maintenir des ¨¦cosyst¨¨mes sains. L'implication des jeunes garantit la durabilit¨¦ de ces efforts, car ils apportent ¨¦nergie, innovation et un engagement ¨¤ long terme pour la pr¨¦servation de la biodiversit¨¦ pour les g¨¦n¨¦rations futures.
Lors du nettoyage, le gardien et d'autres responsables ont soulign¨¦ le r?le essentiel du littoral k¨¦nyan dans le soutien d'un ¨¦cosyst¨¨me marin riche et diversifi¨¦. Les communaut¨¦s locales ont ¨¦t¨¦ encourag¨¦es ¨¤ jouer un r?le actif dans la protection de l'environnement c?tier en adoptant des pratiques de gestion des d¨¦chets responsables, telles qu'une ¨¦limination correcte des d¨¦chets et une r¨¦duction de l'utilisation de plastique.
? Garder nos eaux propres est essentiel pour notre subsistance ?, a d¨¦clar¨¦ un p¨ºcheur. ? Nous d¨¦pendons d'un environnement marin sain pour la p¨ºche. ?
Programme sur l'Homme et la biosph¨¨re (MAB) : Malindi-Watamu Arabuko Sokoke