Article
L’UNESCO exhorte les gouvernements à investir davantage en faveur de l’éducation et la protection de la petite enfance, une période décisive, lors d’une conférence mondiale
Des données convaincantes démontrent les bénéfices de l’éducation et de la protection de la petite enfance. Pourtant, de nouvelles données recueillies par l’UNESCO révèlent que 1 enfant de 5 ans sur 4 n’a jamais fréquenté l’enseignement préscolaire, soit 35 millions sur les 137 millions d’enfants de 5 ans dans le monde. À l’échelle planétaire, seule la moitié des pays garantissent un enseignement préscolaire gratuit.
Du 14 au 16 novembre à Tachkent (Ouzbékistan), la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation et la protection de la petite enfance réaffirmera le droit de chaque jeune enfant à un accueil et à une éducation de qualité, et incitera à investir davantage en faveur des enfants de la naissance à 8 ans.
« L’investissement le plus transformateur qu’un pays puisse faire est celui dans l’éducation de la petite enfance, pour permettre à tous les enfants de bien démarrer dans la vie et lutter d’emblée contre les inégalités », affirme la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. « Il est capital de préparer les enfants à l’enseignement primaire en leur donnant les bases ainsi que de les aider à s’épanouir pendant l’apprentissage tout au long de la vie ».
Sous les auspices du Gouvernement ouzbek, la Conférence rassemblera plus de 1 000 participants, dont des chefs d’État et de gouvernement et des ministres ainsi que des représentants de la société civile, d’organisations intergouvernementales, du secteur privé, d’associations d’enseignants et de parents et du monde universitaire. Une déclaration d’engagement à élargir l’accès inclusif à l’éducation et à l’accueil de la petite enfance à l’horizon 2030 et au-delà devrait être adoptée.
La Conférence ambitionne de susciter des engagements politiques en vue d’opérer des changements radicaux et de définir de nouveaux indicateurs de référence pour l’accueil et l’éducation des plus jeunes membres de la société, selon quatre priorités thématiques : (1) inclusion, qualité et bien-être, (2) éducateurs, enseignants et personnes ayant la charge d’enfants, (3) innovations et (4) politiques, gouvernance et financement.
Les inégalités en matière d’éducation se manifestent dès la petite enfance
C’est durant cette période que le cerveau croît le plus rapidement. Les circonstances dans lequel évolue un jeune enfant influencent son développement cognitif, social et émotionnel à long terme. Les inégalités dans le domaine de l’éducation apparaissent dès les premières années et persistent tout au long de la vie.
D’après les chiffres les plus récents, à l’échelle mondiale, 6 enfants sur 10 sont . Mettre tous les enfants sur un pied d’égalité dès leur plus jeune âge, et ce grâce à l’accès à une éducation et à un accueil de la petite enfance de qualité, représente la première étape cruciale pour éliminer les inégalités qui persistent en matière de résultats scolaires et de niveau de vie. En outre, sensibiliser et informer précocement sur les changements climatiques, la citoyenneté mondiale, l’égalité des genres et le vivre-ensemble s’avère indispensable pour parvenir au développement durable, à la paix et à la prospérité.
La Conférence mondiale succède au récent , qui appelait à donner la priorité aux apprentissages fondamentaux pour permettre à tous les enfants de réaliser leur plein potentiel et de participer à la société.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
Relations avec les médias :
- Anne Muller, Siège de l’UNESCO (a.muller@unesco.org)
- Gregory Galligan, Bureau de l’UNESCO à Bangkok (g.galligan@unesco.org)
- Reshmi Majumdar, Bureau de l’UNESCO à Tachkent (r.mujymdar@unesco.org)
