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Le siège emblématique de l'UNESCO à Paris se dresse comme un vibrant témoignage de l'histoire géologique de notre planè³Ù±ð.&²Ô²ú²õ±è;C’est en l’architecture même du bâtiment que l’on peut lire l'évolution terrestre, chaque matériau racontant sa propre épopée. Les murs du hall Ségur sont revêtus de travertin. Cette roche sédimentaire, façonnée sur des millions d'années par l'accumulation de dépôts de calcaires, révèle ses strates aux visiteurs. En les parcourant, les élèves ont pu découvrir les marques des lentes et puissantes forces qui ont modelé la Terre au cours des âges.

Au cours de la visite, les élèves ont pu découvrir que pour conserver cet héritage de pierre, il faut d’abord comprendre les processus géologiques qui les ont façonnés. Ce sont les sillons et les vacuoles, les empreintes de végétaux incrustées dans le travertin, qui ajoutant leur chapitre à l’histoire de la Terre, ont plaidé pour leur cause. Pour l’importance de préserver non seulement la biodiversité de la planète, mais aussi la géodiversité qui en est le socle.

Un autre temps fort de la visite fut marqué par la quartzite noire du sol, une roche formée il y a plus de 300 millions d'années sous une pression et une chaleur immenses. Sa durabilité est devenue une métaphore de la résilience nécessaire pour sauvegarder l'avenir de notre planète face aux défis environnementaux actuels.

Les enfants ont aussi été initiés au concept de roche magmatique. Les murs en granite, issus du refroidissement du magma, côtoyaient des piliers de béton — illustrant l'alliance entre les processus géologiques naturels et l'innovation humaine. Cette combinaison était porteuse d’un message clé : la conservation du passé exige à la fois une valorisation des formations naturelles, et l'adoption de technologies modernes soutenues par des pratiques durables.

Le siège de l'UNESCO est également un espace où l'art se fait le porte-parole de la résilience de la nature. À travers l'édifice, des Å“uvres d'art emblématiques soulignent les thèmes de la persistance et de la durabilité, des notions essentielles à la géodiversité.

Les élèves ont pu admirer des chefs-d'œuvre tels que l'Homme qui marche de Giacometti, une sculpture symbolisant la persévérance humaine. La Chute d'Icare de Picasso, quant à elle, raconte une histoire édifiante sur l'équilibre à tenir entre l'ambition et la retenue, évoquant la délicate relation entre l'humanité et la nature.

Cette incarnation de la présence durable de la nature a souligné comment les forces naturelles inspirent non seulement la fonctionnalité mais aussi l'expression artistique.

Au cœur du jardin japonais, les jeunes visiteurs ont contemplé des roches qui ont résisté au temps, bien plus pérennes que la végétation éphémère qui les entoure. Importées du Japon, ces pierres affichent des nuances de vert sombre avec des stries irrégulières et légèrement plissées. L’artiste, un sculpteur japonais, souhaitait ainsi souligner la manière dont les forces naturelles inspirent non seulement l’aspect pratique par leur fonctionnalité, mais aussi l'expression artistique par leur symbolique.

La visite s'est conclue sur une discussion autour de l'importance de la géodiversité pour les générations futures. Les fossiles incrustés dans les dalles de travertin ont permis aux élèves de contempler ces formes de vie capturées dans le temps, leur rappelant que préserver la géodiversité ce n’est pas seulement protéger des roches, c’est aussi sauvegarder les histoires de vie qu'elles renferment.

Alors que la journée touchait à sa fin, l'UNESCO a pu réitérer son engagement à protéger la géodiversité dans le cadre de sa mission plus large de promouvoir la paix et le développement durable. Le slogan de la journée, « Conserver le passé – soutenir l'avenir Â», nous rappelle que la préservation de l'héritage géologique de la Terre est indispensable pour la protection des écosystèmes et pour garantir un avenir durable pour tous.