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Les États d’Europe de l’Est se réunissent pour la consultation régionale en vue de MONDIACULT 2025

La consultation en ligne a réuni des représentants de 22 États membres, 3 organisations intergouvernementales, 19 organisations non gouvernementales régionales, 2 centres de catégorie II, 9 Chaires UNESCO et 3 Villes créatives. Présidée par S.E. Mme Agnese Lāce, ministre de la Culture de Lettonie, la réunion était la deuxième d’une série de six consultations régionales menant à la Conférence MONDIACULT 2025. Elle s’est axée sur une cartographie des tendances nationales et régionales en matière de politiques culturelles ainsi que sur l’identification des lacunes, des défis et des priorités dans toute la région d’Europe de l’Est. Le gouvernement de Lettonie a présidé la consultation, tandis que la Croatie et la Pologne ont assuré respectivement les fonctions de vice-présidence et de rapporteur.
Les consultations régionales de MONDIACULT permettent de mettre en évidence les opportunités et les défis auxquels les acteurs culturels sont confrontés. Lors de la réunion pour l’Europe de l’Est, un appel fort a été lancé pour promouvoir la diversité culturelle. La région rejoint également le mouvement mondial émergent visant à placer la culture au sommet de l’agenda politique et à assurer sa reconnaissance comme un pilier fondamental de la paix durable.
Les États membres ont réaffirmé leur engagement à défendre les droits culturels et, en particulier, ont reconnu la diversité linguistique comme un pilier essentiel de la dignité humaine et un catalyseur pour l’inclusion, la participation et la transformation sociale. Les pays ont souligné le rôle des droits culturels dans l’avancement des Objectifs de développement durable (ODD) et ont salué l’adoption récente du Cadre de l’UNESCO 2024 pour l’éducation à la culture et aux arts comme une étape importante pour renforcer l’inclusion et autonomiser les communautés afin de concevoir de tels programmes et stratégies éducatifs.
La culture touche les gens d’une manière qu’aucun autre secteur ne peut. Ce pouvoir unique s’accompagne de la responsabilité de veiller à ce que la culture serve toujours le bien commun de la société.
Les participants ont également souligné la nécessité d’indicateurs et d’une collecte robuste de données afin d’évaluer et de réaliser le suivi de la contribution de la culture à la croissance économique à tous les niveaux ; ils ont convenu que ces mécanismes doivent tenir compte des différences dans les systèmes statistiques et les législations nationales. Beaucoup ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact croissant des conflits et des crises sur la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Les effets perturbateurs de ces crises ont conduit à un appel fort pour renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, notamment en renforçant les capacités judiciaires et celles des forces de l’ordre.
L’impact de l’intelligence artificielle (IA) a été largement discuté, et les États membres ont reconnu comme un moyen efficace de protéger les droits des créateurs. Les pays ont également encouragé les dialogues multipartites pour mieux identifier les besoins et les solutions pratiques pour protéger le secteur culturel dans l’environnement numérique.
La réunion s’est conclue avec les participants réaffirmant leur soutien à la culture comme objectif à part entière dans l’Agenda post-2030.
Nous voulons que la Conférence MONDIACULT soit la plateforme pour promouvoir la défense mondiale de la culture comme un objectif à part entière dans l’Agenda post-2030.