Projet

Validation du Rapport provisoire sur l'éducation environnementale à la lutte contre le changement climatique au Mali

Copyright UNESCO/E.Dembele
L'économie malienne dépend fortement de ses ressources naturelles. Or, les effets nuisibles des changements climatiques auxquels le pays est exposé affectent déjà de manière significative ces ressources, et donc les perspectives de développement durable du pays. Le projet « Renforcement de la Résilience du Système Éducatif comme alternative de Prévention et de Lutte contre les Changements Climatiques » lancé en janvier 2020 a pour but de redynamiser le Plan de Généralisation de l’Education Environnementale au Mali (PAGEEM) afin de renforcer la résilience des populations vulnérables à mieux contrer les effets néfastes du changement climatique.
« Face à la problématique environnementale et climatique, l’éducation est perçue depuis longtemps comme le principal levier du développement durable dans la mesure où, elle permet de mieux inculquer aux citoyens les bases d’une bonne citoyenneté et de bâtir en eux les valeurs de leur nation tout en prenant en compte les dimensions affectives, artistiques, culturelles, critiques et pratiques. »
Pierre Saye, représentant du Chef du Bureau de l’UNESCO au Mali

M. Saye a conclu en réitérant l’appui de l’UNESCO au Mali dans les efforts entrepris pour faire face aux défis et enjeux relatifs aux .

« J’exhorte les participants à procéder à un examen critique du rapport provisoire, et à formuler des suggestions, recommandations en vue d’enrichir le rapport et obtenir à travers cet atelier de validation, un consensus autour du document d’étude de référence ».
Pr Diallo Kadia Maiga, Secrétaire Générale de la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO

Cette étude de référence s’inscrit dans le projet « Renforcement de la Résilience du Système Éducatif comme alternative de Prévention et de Lutte contre les Changements Climatiques » qui contribuera entre autres à déterminer à travers une analyse socioéconomique, culturelle et politique la participation des acteurs de l’éducation (formelle et non-formelle) en matière de prévention et de lutte contre les effets du changement climatique afin d’y apporter des solutions. Les effets auxquels sont confrontées les communautés du et de la se traduisent par une dégradation poussée des terres, l’ensablement qui impacte négativement l’agriculture, les aléas climatiques, les fortes pressions humaines, les feux de brousse et le braconnage.

Il ressort de cette étude que près de 90% des acteurs comprennent le phénomène du changement climatique, les mesures de protection et lutte contre ses effets et qu'ils adhèrent parfaitement à la promotion de . Aussi L’analyse des pratiques d’éducation en vigueur et du matériel didactique a révélé que l’accent est davantage mis sur l’approche pluridisciplinaire que sur l’interdisciplinarité. Or, de nos jours, la prise en compte de cette dernière est plus que nécessaire en raison du caractère transversal des concepts d’éducation relative à l’environnement, au changement climatique et au développement durable. Ce pendant la mise en pratique de cette approche interdisciplinarité est impacté par la faible capacité technique, financière et logistique et l’insuffisance de formation.

À noter que ce projet, financé par le , est une initiative de l’UNESCO en partenariat avec un consortium de trois ONG en collaboration avec l’État. Il sera mis en Å“uvre dans les zones cibles au Pays dogon et dans la réserve de biosphère de la boucle du Baoulé pour une durée de 3 ans à partir de 2020 et bénéficiera 100 structures scolaires formelles et informelles et renforcera la capacité de plus de 500 agriculteurs. En plus de cette étude, d'autres activités du projet se poursuivront notamment avec l’insertion des thématiques liées à l’éducation à la prévention et à la lutte contre les changements climatiques dans les curricula du fondamental (I et II), de l’Enseignement Normal et dans les plans d’action triennaux du .

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