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Renforcer la durabilité des réserves de biosphère dans la région du Maghreb
Le Bureau régional de l'UNESCO pour le Maghreb a organisé cette semaine en Algérie, sous le parrainage du Ministère de la Culture et des Arts, un atelier de travail rassemblant les gestionnaires des réserves de biosphère de la région. La réunion s'est tenue à Djanet à l'occasion de la Journée mondiale des réserves de biosphère, célébrée chaque année le 3 novembre.
Les pays du Maghreb ont rejoint le programme de l'Homme et la Biosphère (MAB) de l'UNESCO dès les années 1970, s'engageant à préserver leurs trésors naturels tout en favorisant le développement durable. La région abrite aujourd'hui 18 réserves de biosphère, dont 8 en Algérie, parmi lesquelles le Tassili N'Ajjer, qui a été le premier site du Maghreb à être reconnu en tant que réserve en 1986. Il a également inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1982. Ce site fait également l'objet d'une visite de terrain à l'occasion de l’atelier de travail cette semaine.
Les réserves de biosphère constituent de véritables sanctuaires écologiques et culturels où la biodiversité, les traditions locales et l'humanité cohabitent dans un équilibre délicat. Dans cette optique, cet atelier se donne pour mission de redéfinir les priorités et d'élaborer des projets concrets pour assurer la résilience de ces sites.
Avec des représentants des gouvernements, des communautés, des spécialistes environnementaux et des représentants de l’UNESCO, les discussions se sont concentrées sur les réussites et les défis rencontrés dans la gestion de ces sites. Ensemble, ils ont souligné le rôle fondamental des réserves de biosphère en tant que moteurs de conservation et d’innovation pour le bien-être des populations locales.
« L’engagement de chacun laisse entrevoir des projets porteurs d'espoir pour que les réserves de biosphère de la région continuent d'incarner un modèle de durabilité et de respect de la nature. »
Les participants se sont penchés sur des thématiques essentielles telles que l'éducation au développement durable, le tourisme durable et les partenariats pour la mobilisation de ressources, tout en partageant des expériences qui témoignent de l'impact positif de la collaboration entre les acteurs locaux et internationaux. Des recommandations concrètes ont émergé, comme l'importance de mettre en place un cadre juridique harmonisé et de renforcer les capacités des gestionnaires de réserves pour mieux protéger les ressources naturelles.
Des visites immersives dans les paysages saisissants de la réserve du Tassili N'Ajjer, ont également eu lieu et ont permis aux participants de rencontrer les communautés locales, gardiennes de savoirs ancestraux et de pratiques durables. Ces échanges contribuent à enrichir la réflexion sur la manière de concilier préservation des écosystèmes et développement humain.