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Phase II radios communautaires au Cameroun : des radios dotées de centre internet multimédias pour la réduction de la fracture numérique

En prélude au démarrage de la phase II du projet radios communautaires, les membres du comité de pilotage ont mené trois visites de radios communautaires.
Membres du COPIL dans le studio d'enregistrement de la radio Pena mundi à Douala

Ce sont les femmes qui bénéficient davantage de la radio comme un moyen d’expression et de promotion de leurs activités. 

Eba Cécile GladysCheffe de station de la radio communautaire ODAMA FM de Nanga-Eboko dans la région du centre

En marge du comité de pilotage en prélude au démarrage prochain de la phase 2 du projet radios communautaires financé par le Gouvernement camerounais et mise en œuvre par le bureau régional de l’UNESCO à Yaoundé, les membres dudit COPIL ont mené trois visites de radios communautaires dont une dans la ville de Douala (radio communautaire Sawa – pena mundi) et deux dans le département du Moungo : la voix de la diversité à Baré-Bakem et la radio communautaire le Nlonako à Ebone.

Pour rappel le projet radios communautaires contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de ceux prévus dans la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND 30) qui prévoit la création de 200 radios communautaires à l’horizon 2030. L’objectif in fine recherché au travers de ces radios est de permettre aux populations défavorisées de participer pleinement aux stratégies de développement durable en accompagnant les transformations sociales par le changement des comportements et la responsabilisation accrue des communautés à la base. 

Aussi cette deuxième phase du projet radios communautaires va s’appesantir sur :             

  • L’aspect juridique réglementant les radios communautaires au Cameroun ;

  • La création des 40 nouveaux radios communautaires avec des centre internet et multimédias ;

  • L’utilisation accrue de l’énergie solaire pour pallier aux défis énergétiques en zone rurale ;

  • La mise sur pied d’une centrale de maintenance pour la pris en charge des petites pannes récurrentes ;

  • Le renforcement des capacités des radios communautaires existantes, de leur viabilité économique et des pérennisation techniques des radios ;

  • La Production de programmes citoyens liés à la promotion des droits humains, la protection de la nature, la culture, la promotion de la femme en milieu rural, la décentralisation, la lutte contre les maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme entre autres.

    «&²Ô²ú²õ±è;Depuis 2017 nous sommes sortis des ténèbres parce que nous avions du mal à avoir des informations du pays. Grâce à ce projet nous sommes au cÅ“ur des informations » M. Atom Maurice, Président du club d’écoute du carrefour TSIGANA dans la localité de Baré-Bakem, qui se réunit chaque samedi soir et pouvant regrouper plus d’une cinquantaine de personnes autour d’un programme spécifique.

    Les membres du COPIL ont pu rencontrer également la Maire et le sous-préfet de la commune de Baré-Bakem, qui n’ont pas manqué de souligné leur intérêt prononcé pour ce projet pour une plus grande autonomisation de la population. 

Séance de travail dans le centre multimédia de la radio communautaire la Voix de la diversité à Baré-Bakem

Ces descentes de terrain connaissaient la participation entre autres des représentant.e.s du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, du Ministère des Finances, du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local, la Commission nationale pour l’UNESCO au Cameroun et de certain.e.s chef.f.e.s de stations de radios communautaires.

Radio communautaire la Voix de la diversité à Baré-Bakem
Radio communautaire la Voix de la diversité à Baré-Bakem
Inspection du studio d'enregistrement de la radio communautaire de Nlonako