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L’éducation à l’état de droit et au genre : une plus-value pour prévenir l’extrémisme violent au Niger
L’éducation, en tant que « puissance douce », est admise comme un vecteur de prévention de la violence et de l’extrémisme violent, car elle participe à l’ouverture d’esprit des apprenants, renforce leur résilience et favorise leur engagement en faveur de la paix.
Dans le cadre du projet « Renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement pour la construction de la paix à travers l’éducation », mis en œuvre au Burkina Faso, au Niger et au Mali , avec l’appui du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) et financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) de la France, des formateurs d’enseignants et des directeurs d’écoles ont bénéficié de formations sur la prévention de l’extrémisme violent à travers l’éducation dans les zones cibles de Torodi et de Diffa, au Niger.
Ainsi, du 21 au 28 novembre 2019 à Niamey, un premier atelier a permis le renforcement des capacités de 30 formateurs provenant des zones cibles du projet, qui ont reçu une formation sur le guide de l’enseignant pour la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Toutefois, ce guide de l’enseignant a ensuite fait l’objet d’une révision, intégrant les nouvelles thématiques de l’éducation à l’état de droit (EED) et de la dimension genre.
Ce processus d’intégration ayant eu lieu, il s’est avéré nécessaire de compléter la formation des formateurs d’enseignants et des directeurs d’écoles en renforçant leurs capacités sur la base du guide actualisé, incluant l’EED et la dimension genre.