Cet événement annuel prestigieux a rendu hommage à deux jeunes talents prometteurs : l’artiste égyptienne Aya Tarek et le réalisateur malien Alvin Alidji °Õ´Ç³Ü°ùé. Les lauréats ont été récompensés pour leur engagement remarquable dans la promotion de la culture arabe et leur contribution significative au dialogue interculturel.
Mettre en lumière la richesse culturelle et le dialogue interculturel
Créé en 2001, le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe distingue chaque année deux lauréats pour leur contribution exceptionnelle à la valorisation de la culture arabe et à la promotion du dialogue interculturel. Ce prix, ancré dans une vision de paix et de collaboration, honore les efforts des individus et organisations dans les domaines de la créativité, de l'innovation et des échanges culturels.
Cette 20ᵉ édition, symbolique à plusieurs égards, a couronné deux lauréats parmi les plus jeunes de l’histoire du prix : Aya Tarek et Alvin Alidji °Õ´Ç³Ü°ùé. Leur engagement et leur créativité incarnent une génération qui repousse les frontières du dialogue culturel avec audace et originalité, tout en mettant en avant la richesse des cultures arabes.
Un événement inédit et tourné vers la jeunesse
La cérémonie, organisée devant une salle comble majoritairement composée de jeunes, témoigne de l’intérêt croissant des nouvelles générations pour le dialogue interculturel et la richesse des cultures arabes.
Pour la première fois, un candidat d’Afrique subsaharienne, Alvin Alidji °Õ´Ç³Ü°ùé, a été sélectionné, marquant un jalon dans l’histoire du Prix. Ce jeune réalisateur malien a été récompensé pour ses Å“uvres cinématographiques qui explorent les liens profonds entre les cultures africaines et arabes, notamment à travers l’histoire et le patrimoine de Tombouctou, carrefour de traditions et d’échanges culturels.
Aya Tarek, quant à elle, s’illustre par son approche novatrice des arts visuels. En fusionnant des références arabes avec des esthétiques urbaines modernes, elle redéfinit les frontières de l’art contemporain et crée des œuvres qui résonnent auprès d’un large public.
Des moments de partage et de célébration
La soirée s’est clôturée en apothéose avec un concert du groupe Layali, dirigé par Ricardo A. Haila. Cette performance a enchanté l’audience grâce à une fusion harmonieuse de mélodies arabes traditionnelles et modernes, témoignant une fois de plus de la vitalité et de l’universalité de la culture arabe.
Le succès de cette 20ᵉ édition témoigne de l’impact croissant du Prix UNESCO-Sharjah. En sensibilisant et en inspirant les jeunes générations, il met en lumière le rôle essentiel de la culture et du dialogue interculturel en tant que leviers de paix et d’entente mutuelle.