Comité éditorial
Directeur du groupe de recherche Diversité audiovisuelle à l’Université Carlos III de Madrid (UC3M)
Chapitre 2 – Garantir la diversité des voix dans les médias
Professeur au Département de communication et d’études des médias de l’Université Carlos III de Madrid (UC3M) (Espagne), Luis A. Albornoz enseigne la géopolitique audiovisuelle. Il est directeur adjoint du Programme de doctorat en recherche sur les médias et du Master en industrie musicale et études sonores. Membre élu du Conseil international de l’Association internationale des études et recherches sur l’information et la communication (AIERI), Luis A. Albornoz est titulaire d’un diplôme en sciences de la communication de l’Université de Buenos Aires (Argentine) et d’un doctorat du Département de communication audiovisuelle et de publicité de l’Université Complutense de Madrid. Ses récentes publications comprennent : Power, Media and Culture (Palgrave/IAMCR, 2015), Diversity and the Film Industry (ISU, 2016), Diversidad e industria audiovisual: el desafÃo cultural del siglo XXI (FCE, 2017), Audiovisual Industries and Diversity: Economics and Policies in the Digital Era (Routledge, 2019) et Grupo Prisa (Routledge, 2020).
Consultant international et chercheur dans le domaine des politiques culturelles et des affaires internationales
Éditeur en chef
Jordi Baltà Portolés est consultant, chercheur et formateur dans le domaine des politiques culturelles et des affaires internationales chez Trà nsit Projectes - société de gestion culturelle basée à L’Hospitalet de Llobregat à Barcelone (Espagne). Il s’intéresse en particulier au rôle de la culture dans le développement durable, à la diversité culturelle, aux droits de l’homme et à la coopération culturelle internationale. Consultant auprès de la Commission culture de l’organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), Jordi Baltà Portolés a apporté son expertise à un large éventail d’organisations en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Il enseigne les relations internationales en licence à Blanquerna – Université Ramon Llull (URL) à Barcelone (Espagne) et dans plusieurs cours post-universitaires. Il est titulaire d’une licence en sciences politiques (Université autonome de Barcelone) et d’une maîtrise en politique culturelle européenne (Université de Warwick, Royaume-Uni) et est doctorant à l’Université de Gérone (Espagne) et à l’Université de Melbourne (Australie).
Gestionnaire culturel, chercheur en sciences sociales et directeur de l’association Civil Solar
Chapitre 4 – Ouvrir la gouvernance culturelle par le biais de la participation de la société civile
Mauricio DelfÃn est un gestionnaire culturel et chercheur en sciences sociales spécialisé dans la société civile, les technologies numériques et la gouvernance culturelle. Il possède une vaste expérience en gestion des arts et en conception de systè³¾±ðs d’information pour des projets culturels. Mauricio s’intéresse à la notion évolutive de démocratie culturelle et à la relation entre l’engagement civique et la gouvernance culturelle ouverte. Il est titulaire d’un baccalauréat avec une double spécialisation en anthropologie et en développement international de l’Université McGill (Canada) et d’une maîtrise ès arts en médias, culture et communication de l’Université de New York (États-Unis). Il a cofondé et dirigé Realidad Visual (2001-2010), le Sommet national péruvien de la culture (2011-2014) et Culturaperu.org (2009-2015) - systè³¾±ð d’information culturelle conçu et géré par la société civile. Mauricio Delfin a travaillé comme chercheur associé pour Tándem (groupe de réflexion sur les politiques culturelles) et comme stratège en recherche et développement pour La Factura (société de logiciels civiques). Il a été boursier Vanier (2014-2017), membre Open Government de l’Organisation des États américains (2015) et membre Next Generation de l’Initiative latino-américaine pour les données ouvertes (ILDA) (2020). Il a été secrétaire technique de l’Alliance péruvienne des organisations culturelles (APOC) de 2017 à 2019. Il est également fondateur et directeur de l’association Civil Solar, organisation à but non lucratif qui promeut les principes et les pratiques de gouvernement ouvert dans les secteurs culturels. Il est membre de la Banque d’expertise UE/UNESCO pour la mise en Å“uvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et doctorant en études de communication à l’Université McGill (Canada).
Spécialiste adjointe de programme, Unité de la culture et de la communication, Institut de statistique de l’UNESCO (ISU)
Chapitre 6 – La circulation mondiale des biens et services culturels : un commerce toujours à sens unique
Lydia Deloumeaux est une économiste et statisticienne spécialisée dans la culture depuis plus de 15 ans. Elle gère les bases de données culturelles de l’ISU et dirige les travaux méthodologiques sur les dépenses en patrimoine culturel et naturel (ODD 11.4.1), longs métrages, emploi culturel et commerce international des biens et services culturels. Elle rédige des rapports et des articles analytiques sur ces sujets. Depuis 2007, elle s’intéresse à la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et aux questions liées à la mesure de la diversité des expressions culturelles. Elle assure une formation et une assistance technique aux pays en développement sur les statistiques et indicateurs culturels, ainsi que sur l’apport du secteur culturel à l’économie. Elle est co-auteur du Cadre de l’UNESCO pour les statistiques culturelles de 2009.
Professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval (Canada)
Chapitre 7 - Protéger la diversité : encore de la place pour poursuivre un objectif légitime de politique publique au-delà du cadre de la Convention
Véronique Guèvremont est professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval (Québec, Canada). Elle est titulaire de la Chaire UNESCO sur la diversité des expressions culturelles et co-responsable de l’axe « Arts, Médias et Diversité culturelle » de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA/OIISIAN). Diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle enseigne le droit international de la culture et le droit international économique depuis 2006. De 2003 à 2005, elle a été experte associée à la division des politiques culturelles de l’UNESCO lors de la négociation de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Ses recherches et publications les plus récentes portent notamment sur les droits culturels, le traitement des biens et services culturels dans les accords de commerce, la préservation de la diversité des expressions culturelles à l’ère numérique et la dimension culturelle du développement durable. Depuis 2015, elle est membre de la Banque d’expertise UE/UNESCO pour la mise en œuvre de la Convention.
Chercheuse et consultante indépendante dans le domaine des politiques culturelles, essayiste et traductrice littéraire
Chapitre 8 - Culture et développement durable : un potentiel encore inexploité
Yarri Kamara est une chercheuse et consultante indépendante dans le domaine des politiques culturelles basée au Burkina Faso. Elle a participé à un large éventail d’interventions en matière de développement, avant de se spécialiser dans les politiques culturelles et leurs liens avec le développement durable. Elle a mené des actions pour le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque mondiale, le Département britannique du développement international, l’Agence française de développement (AFD), ainsi que plusieurs organismes gouvernementaux africains. Elle a été membre de l’Institut international pour l’environnement et le développement. Depuis 2004, elle collabore régulièrement avec l’UNESCO dans le domaine de la culture. Elle a récemment participé au Groupe d’experts du Fonds international pour la diversité culturelle et appuyé la création au niveau interne d’une plateforme de connaissances sur la culture et le développement durable. Yarri Kamara est également chercheuse associée à l’Institut Free Afrik, essayiste et traductrice littéraire. Ses langues de travail sont l’anglais, le français et l’italien.
Directrice exécutive de la Fédération internationale des conseils des arts et des agences culturelles (IFACCA, de son acronyme en anglais)
Chapitre 1 – Développer des secteurs culturels et créatifs résilients et durables
Magdalena Moreno Mujica est la directrice exécutive de l’International Federation of Arts Councils and Culture Agencies (Fédération internationale des conseils des arts et des agences culturelles, IFACCA), dont le secrétariat est engagé auprès des Ministères de la culture et des organismes culturels gouvernementaux dans plus de 70 pays. Elle a dirigé le département des affaires internationales du Conseil national de la culture et des arts du Chili (CNCA – actuel ministère de la Culture, des arts et du patrimoine) et a exercé les fonctions de conseillère ministérielle aux affaires internationales. À ce titre, elle a supervisé la stratégie internationale du Chili dans le domaine des arts et de la culture ; elle a été la directrice des programmes du 6è³¾±ð Sommet mondial des arts et de la culture (Santiago, 2014) ; elle a représenté le Chili à trois Biennales de Venise ; elle a siégé au conseil d’administration de la Fondation Imagen de Chile et représenté le CNCA au conseil d’administration d’IFACCA (2012-2014). Avant cela, Magdalena Moreno Mujica a travaillé en Australie, où elle a été la P.D.G. de Kultour, principal organisme national pour la promotion de la diversité culturelle dans l’art. Elle a également été membre du Groupe de travail sur la politique culturelle nationale pour Creative Australia (Australie Créative) et a dirigé une initiative internationale pour renforcer le dialogue Sud-Sud (le South Project (Projet Sud), 2004-2008). Titulaire d’une licence d’arts de l’Université de Melbourne (Australie), elle a participé aux programmes Asialink Leaders (2008) et Emerging Leaders du Conseil des Arts d’Australie, (2010), et a également été membre de plusieurs conseils d’administration, notamment celui de Diversity Arts Australia (2016-2018). Elle est actuellement membre de la Banque d’expertise UE/UNESCO pour la mise en Å“uvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Associée gérante, Creative Economy Practice au CC Hub, Nigéria
Chapitre 3 – Nouvelles opportunités et nouveaux défis pour des industries culturelles et créatives inclusives dans l’environnement numérique
Ojoma Ochai est une experte en économie créative avec plus de 15 ans d’expérience dans le domaine du soutien au développement de l’économie créative mondiale. A ce titre, elle a contribué à diverses initiatives, notamment des projets de renforcement des capacités, d’assistance technique aux secteurs public et privé et de coopération internationale dans les industries culturelles et créatives. Elle a participé à diverses actions internationales en faveur du développement du secteur des arts, de la création et du numérique, y compris dans le cadre du soutien apporté par la Banque mondiale à l’industrie musicale et cinématographique au Nigéria et aux côtés du Conseil suédois des arts. Ojoma Ochai a travaillé au British Council pendant de nombreuses années. Jusqu’en octobre 2021, elle était directrice régionale des programmes d’art et d’économie créative en Afrique subsaharienne. Désignée « Jeune personne de l’année » par les Future Awards en 2010, elle est membre du DEVOS Institute of Arts Management (Institut de gestion des arts) de l’Université du Maryland (États-Unis) et membre associée du Nigerian Leadership Institute (Institut du leadership nigérian) et elle siège au conseil d’administration de l’African Technology and Creative Group (Groupe africain pour la technologie et la création). Ojoma Ochai est membre de la Banque d’expertise UE/UNESCO pour la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Experte en coopération culturelle transnationale et ancienne directrice du Département culturel de la Fondation Asie-Europe
Chapitre 5 – Réimaginer la mobilité des artistes et des professionnels de la culture
Anupama Sekhar est experte en coopération culturelle transnationale Nord-Sud et Sud-Sud. Membre de la Banque d’expertise UE/UNESCO depuis 2015, elle a effectué des missions d’assistance technique pour aider les gouvernements à mettre en œuvre la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. De 2015 à 2021, Anupama Sekhar a dirigé le Département culture de la , qui encourage les collaborations entre artistes, organisations artistiques, musées et organismes publics dans 51 pays d’Asie et d’Europe. Elle est actuellement membre du conseil d’administration d’ArtsEquator, qui promeut l’écriture critique sur la pratique artistique en Asie du Sud-Est. Anupama possède des diplômes en littérature anglaise et en études internationales. Elle est danseuse classique indienne (Bharatanatyam). Elle est citoyenne indienne et vit actuellement à Dubaï.
Professeure au Département d’économie de l’Université de Barcelone (Espagne) et présidente de l’Association européenne des chercheurs en culture
Chapitre 9 - Égalité des genres : un pas en avant, deux pas en arrière
Anna Villarroya Planas est professeure associée au Département d’économie et coordinatrice académique du programme doctoral en études de genre : culture, société et politique, à l’Université de Barcelone (Espagne). Elle donne régulièrement des cours sur l’économie de la culture et les politiques culturelles. Ses domaines d’expertise comprennent le travail et la participation culturels, les inégalités entre les sexes dans l’emploi culturel et la valeur sociale de la culture. Elle est présidente de l’Association européenne des chercheurs en culture (Réseau ERICarts) et directrice du Centre de recherche en information, communication et culture (CRICC) de l’Université de Barcelone. Elle est co-chercheuse principale sur le projet Gender Perspective in Information and Media Studies (Perspectives de genre dans les études de l’information et des médias, GENDIMS) à l’Université de Barcelone et co-auteure du profil de l’Espagne dans le Compendium des politiques et tendances culturelles publié par ERICarts et le Conseil de l’Europe. Elle est l’auteure de nombreux articles et chapitres de livres sur divers sujets liés aux politiques culturelles et à l’économie de la culture.
Chercheuse et ancienne directrice adjointe de PEN International
Chapitre 10 - Sauvegarder la liberté de création
Sara Whyatt est militante et chercheuse dans les domaines de la liberté d’expression artistique et des droits de l’homme, notamment en sa qualité de directrice du programme sur la liberté d’expression de PEN International pendant plus de 20 ans. Elle a auparavant été la coordinatrice du département de recherche sur l’Asie d’Amnesty International. Elle collabore avec les adhérents de PEN International dans le monde entier en lançant des campagnes en faveur des écrivains en danger ainsi que sur diverses questions thématiques. Devenue consultante indépendante depuis 2013, elle s’investit dans des projets menés, entre autres, par Freemuse, Culture Action Europe, PEN, le Conseil suédois des arts et le Conseil de l’Europe. Elle a écrit le chapitre sur la liberté d’expression artistique du Rapport mondial 2018 de l’UNESCO Re|penser les politiques culturelles : la créativité au cœur du développement, assurant le suivi de la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.