Ouvrir la gouvernance culturelle par le biais de la participation de la société civile
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Les partenariats avec la société civile sont essentiels pour réaliser les objectifs de la Convention. Le quatrième chapitre examine l’environnement opérationnel des organisations de la société civile (OSC) dans les secteurs culturels et créatifs pour évaluer et mettre en avant l’impact de la société civile sur l’établissement d’une gouvernance culturelle participative. La participation à l’élaboration et au suivi des politiques, considérée comme un spectre, prend principalement la forme de divers mécanismes de dialogue qui permettent aux autorités publiques d’informer et de consulter les OSC. Toutefois, les processus de cocréation impliquant des OSC dans la prise de décisions demeurent rares, ce qui peut être révélateur d’un environnement législatif et réglementaire que les OSC perçoivent comme insuffisamment favorable. Ainsi, la mise en oeuvre de pratiques de gouvernement ouvert dans les secteurs culturels et créatifs, ancrée dans les principes de transparence, de participation et de partage de l’information de la Convention, peut faire avancer des innovations publiques et civiques propices à l’épanouissement d’expressions culturelles diverses. Pour que les collaborations intersectorielles et transversales se développent, il est nécessaire de s’attaquer aux déséquilibres encore profonds en matière de financement, mais aussi de répondre au besoin croissant de formation spécialisée, en particulier pour s’adapter aux pratiques numériques qui se sont développées dans le sillage de la pandémie de COVID-19.