Antonio Carlos Gomes : compositeur de deux mondes
Les partitions musicales (écrites à la main) et les autres documents ayant appartenu à Antonio Carlos Gomes ont été donnés aux institutions respectives par des descendants du compositeur, et notamment, pour la majorité d’entre eux, par sa fille Itala Gomes de Carvalho. Une partie de ces donations, consistant en lettres et en partitions, a été transférée à la Fundação Biblioteca Nacional (Fondation de la Bibliothèque Nationale). D’autres manuscrits de musique ont été donnés au gouvernement brésilien par la maison d’édition Casa Ricordi & Cia (Milan, Italie). L’origine des manuscrits d’Antonio Carlos Gomes se trouvant à l’Escola de Música da Universidade Federal do Rio de Janeiro (Ecole de musique de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro) peut être identifiée grâce aux cachets qu’ils portent&column; Teatro São João (Théâtre Saint John), Instituto Nacional de Música (Institut National de Musique) et Instituto Carlos Gomes(Institut Carlos Gomes). Certains ont été donnés par Leopoldo Miguez, alors directeur de l’Instituto Nacional de Música. L’origine de la correspondance entre les compositeurs Antonio Carlos Gomez et Francisco Braga se trouvant aux Archives Nationales n’a pas pu être déterminée. La lettre adressée au Baron de Loreto est incluse dans la collection, qui a été acquise par les Archives Nationales en 1950. Les documents se trouvant à la Scala de Milan ont été donnés à l’institution par le compositeur Antonio Carlos Gomes lui-même. Certaines partitions ont également été données par Casa Ricordi & Cia.
Antonio Carlos Gomes : compositeur de deux mondes rassemble des travaux connus d’une large part du grand public. Carlos Gomes a vu ses travaux, et notamment ses opéras, représentés dans les plus grands théâtres d’Europe et des Amériques et être couronnés de succès, à commencer par la grande première de son troisième opéra, Il Guarany, à la Scala de Milan le 18 mars 1870.Dès ses débuts, il a cherché à insuffler une originalité nouvelle à la musique, encore jusque-là largement dépendante et influencée par l’opéra italien. Il projeta avec succès le Brésil sur la scène musicale internationale, et entra dans l’Histoire comme le plus important compositeur non-européen d’opéras. Les documents réunissant son œuvre constituent ainsi aujourd’hui une source inestimable pour l’étude de la musique de la seconde partie du XIXème siècle.