Comit¨¦ du patrimoine culturel immat¨¦riel 2024
Une c¨¦r¨¦monie d¡¯ouverture est pr¨¦vue le dimanche 1er d¨¦cembre 2024. La session sera pr¨¦sid¨¦e par S.E. Mme Nancy Ovelar de Gorostiaga, Ambassadrice extraordinaire et pl¨¦nipotentiaire et D¨¦l¨¦gu¨¦e permanente de la R¨¦publique du Paraguay aupr¨¨s de l¡¯UNESCO.
Retransmission en direct de la 19e session du Comit¨¦ intergouvernemental (en fran?ais)
Les d¨¦bats de la 19e session du Comit¨¦ intergouvernemental sont ¨¦galement retransmis en ligne en :
Avec plus de 700 pratiques culturelles inscrites ¨¤ ce jour, cette Convention a r¨¦invent¨¦ la notion m¨ºme de patrimoine, au point que nous ne pouvons plus s¨¦parer le mat¨¦riel de l'immat¨¦riel, les lieux des pratiques. Il est de notre responsabilit¨¦ de promouvoir ce patrimoine qui, loin d'¨ºtre folklorique, loin d'¨ºtre fig¨¦ dans le temps et ¨¦loign¨¦ de la r¨¦alit¨¦ d'aujourd'hui, est bel et bien vivant et essentiel.
Dossiers 2024 en cours
Les ¨¦l¨¦ments ci-dessous seront trait¨¦s par le Secr¨¦tariat de la Convention de 2003 dans le cycle de 2024, et seront examin¨¦s par le Comit¨¦ lors de sa dix-neuvi¨¨me session en novembre/d¨¦cembre 2024.
Candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immat¨¦riel n¨¦cessitant une sauvegarde urgente :
- Botswana : Le rituel wosana et les pratiques associ¨¦es
- ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð : L¡¯art du spectacle du Reog Ponorogo
Candidatures pour inscription sur la Liste repr¨¦sentative du patrimoine culturel immat¨¦riel de l¡¯humanit¨¦ :
- Afghanistan - Azerba?djan - Inde - Iran (R¨¦publique islamique d¡¯) - Iraq - Kazakhstan - Kirghizistan - Ouzb¨¦kistan - Pakistan - Tadjikistan - T¨¹rkiye - Turkm¨¦nistan - Mongolie : Le Nawrouz, Novruz, Nowrouz, Nowrouz, Nawrouz, Nauryz, Nooruz, Nowruz, Navruz, Nevruz, Nowruz, Navruz
- Afghanistan - R¨¦publique islamique d¡¯Iran - Tadjikistan - Ouzb¨¦kistan : L¡¯art de la fabrication et de la pratique du rubab/rabab
- Albanie : La pratique de la danse k¡¯cimi de Tropoj?
- ´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð : Le costume f¨¦minin de c¨¦r¨¦monie dans le Grand Est de l'´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð : savoir-faire associ¨¦s ¨¤ la confection et ¨¤ la parure de la "Gandoura" et de la "Melehfa"
- Arabie saoudite : Les pratiques culturelles relatives aux roses de Taif
- Azerba?djan : L¡¯artisanat du tandir et la cuisson du pain en Azerba?djan
- B¨¦larus : La vytsinanka, art traditionnel du d¨¦coupage de papier au B¨¦larus
- Belgique - France : La culture foraine
- µþ´Ç²õ²Ô¾±±ð-±á±ð°ù³ú¨¦²µ´Ç±¹¾±²Ô±ð : La sevdalinka, chant folklorique urbain traditionnel
- Br¨¦sil : Les modes traditionnels de fabrication du fromage artisanal minas dans le Minas Gerais
- Brun¨¦i Darussalam - ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð - Malaisie - Singapour - Tha?lande : La kebaya : connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques
- Cambodge : Les pratiques et expressions culturelles li¨¦es au krama, un textile traditionnel tiss¨¦ au Cambodge
- Cameroun : Le Ngondo, culte des oracles de l'eau et traditions culturelles associ¨¦es chez les Sawa
- Chine : Le festival du printemps, pratiques sociales du peuple chinois pour c¨¦l¨¦brer le Nouvel An traditionnel
- Colombie : Les tableaux vivants de Galeras, Sucre
- C?te d'Ivoire : Les savoir-faire li¨¦s ¨¤ la fabrication de l'Atti¨¦k¨¦ en C?te d'Ivoire
- Croatie - Chypre - France - Gr¨¨ce - Italie - Slov¨¦nie - Espagne - Suisse - Andorre - Autriche - Belgique - Irlande - Luxembourg : L¡¯art de la construction en pierre s¨¨che : savoir-faire et techniques
- Cuba - R¨¦publique dominicaine - Ha?ti - Honduras - Venezuela (R¨¦publique bolivarienne du) : Le savoir-faire et les pratiques traditionnels li¨¦s ¨¤ la fabrication et ¨¤ la consommation de la cassave
- ?gypte - Arabie saoudite : La semsemiah : fabrication et pratique musicale de l'instrument
- ?mirats arabes unis - ´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð - Bahre?n - ?gypte - Iraq - Jordanie - Kowe?t - Mauritanie - Maroc - Oman - Palestine - Qatar - Arabie saoudite - Soudan - Tunisie - Y¨¦men : Le henn¨¦ : rituels, esth¨¦tique et pratiques sociales
- ?mirats arabes unis - Oman - Qatar - Arabie saoudite - Jordanie : Le caf¨¦ arabe, un symbole de g¨¦n¨¦rosit¨¦
- Espagne : La culture asturienne du cidre
- Espagne - Italie : La sonnerie manuelle des cloches
- Estonie : La pr¨¦paration et la consommation du Mulgi puder, pur¨¦e de pommes de terre traditionnelle ¨¤ l¡¯orge dans la r¨¦gion de Mulgimaa, Estonie
- Palestine : La tradition de la fabrication du savon Nablus en Palestine
- ?thiopie - Djibouti - Somalie : Le xeer ciise, droit coutumier oral des communaut¨¦s somali-issa en ?thiopie, ¨¤ Djibouti et en Somalie
- France : Les savoir-faire des couvreurs-zingueurs parisiens et des ornemanistes
- Ghana : L'artisanat du kente, un textile traditionnel tiss¨¦
- Gr¨¨ce : La F¨ºte de la Messosporitissa (F¨ºte de la Toute-Puissante M¨¨re de Dieu de la p¨¦riode des semailles), F¨ºte de Notre-Dame des ruines antiques
- Grenade : La Shakespeare Mas¡¯, une composante traditionnelle du Carnaval annuel ¨¤ Carriacou
- Guatemala : La technique de fabrication des cerfs-volants g¨¦ants de Santiago Sacatep¨¦quez et Sumpango au Guatemala
- Hongrie : La danse traditionnelle cs¨¢rd¨¢s
- Jama?que : Le p¨¨lerinage ¨¤ Watt Town
- Japon : Les connaissances et savoir-faire traditionnels relatifs ¨¤ la fabrication de sak¨¦ ¨¤ base de koji au Japon
- Kazakhstan : Betashar, rituel traditionnel de mariage
- Mac¨¦doine du Nord - T¨¹rkiye : La fabrication et la pratique de la cornemuse traditionnelle (gayda/tulum)
- Malaisie : La culture du petit d¨¦jeuner en Malaisie : exp¨¦rience culinaire dans une soci¨¦t¨¦ multiethnique
- Mali - Burkina Faso - C?te d'Ivoire - ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð : Les pratiques et expressions culturelles li¨¦es au balafon et au kolintang au Mali, au Burkina Faso, en C?te d¡¯Ivoire et en ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð
- Mauritanie : L'¨¦pop¨¦e Samba Gueladio
- Mongolie : La migration nomade mongole et ses pratiques associ¨¦es
- Myanmar : L¡¯at¨¡ thingyan, la f¨ºte traditionnelle du Nouvel An au Myanmar
- Nig¨¦ria : Le Durbar ¨¤ Kano
- Norv¨¨ge : Les costumes traditionnels en Norv¨¨ge, artisanat et pratique sociale
- Paraguay : La guarania, son de l'?me paraguayenne
- Portugal : L¡¯art ¨¦questre au Portugal
- R¨¦publique arabe syrienne : L¡¯artisanat du savon Ghar d¡¯Alep
- R¨¦publique de Cor¨¦e : Les connaissances, les croyances et les pratiques li¨¦es ¨¤ la pr¨¦paration du jang en R¨¦publique de Cor¨¦e
- R¨¦publique d¨¦mocratique populaire lao : Fonelamvonglao (lamvonglao)
- R¨¦publique populaire d¨¦mocratique de Cor¨¦e : La coutume du costume cor¨¦en : connaissances, savoir-faire et pratiques sociales traditionnels en R¨¦publique populaire d¨¦mocratique de Cor¨¦e
- Rwanda : Intore
- Serbie : La pratique de l¡¯art na?f de Kova?ica
- Su¨¨de - Norv¨¨ge : L¡¯estivage dans un f?bod et seter : connaissances, traditions et pratiques li¨¦es au p?turage des terres recul¨¦es et ¨¤ la production alimentaire artisanale
- Tadjikistan - R¨¦publique islamique d¡¯Iran : La c¨¦r¨¦monie du mehreg?n
- Tha?lande : Le tomyum-kung
- Tunisie : Les arts du spectacle chez les ?w¨¡yef de Ghbonten
- Ukraine - Estonie : Le pysanka, tradition et art ukrainiens de d¨¦corer des ?ufs
- Viet Nam : Le festival de la d¨¦esse B¨¤ Ch¨²a X? au Mont Sam
- Zambie : La danse mangwengwe
Demandes de transfert d¡¯¨¦l¨¦ments d¡¯une liste ¨¤ l¡¯autre :
- Chine : Le festival du Nouvel An des Qiang
- Chine : La conception et les pratiques traditionnelles de construction des ponts chinois de bois en arc
- Chine : Les techniques textiles traditionnelles des Li : filage, teinture, tissage et broderie
Propositions pour le registre des bonnes pratiques de sauvegarde :
- Oman : Le programme du grand voilier-¨¦cole omanais pour les jeunes (Safinat Shabab Oman) pour la paix et le dialogue culturel durable
- Slovaquie : L¡¯¨¦cole d¡¯artisanat ??UV
- Ukraine : Le programme de sauvegarde de la tradition de la kobza et de la vielle ¨¤ roue
Le rituel wosana et les pratiques associ¨¦es
Botswana
Le wosana est un rituel de pluie observ¨¦ par la communaut¨¦ bakalanga dans les districts du nord-est et du centre du Botswana. La pratique se caract¨¦rise par des rituels, des pri¨¨res, des f¨ºtes, des chants et des danses. Il s¡¯agit d¡¯une pratique collaborative qui fait appel ¨¤ un leadership traditionnel, ¨¤ des r?les bien d¨¦finis ainsi qu¡¯¨¤ la participation de l¡¯ensemble de la communaut¨¦. Les connaissances et les comp¨¦tences correspondantes sont transmises par l¡¯observation et le mentorat, les nouveaux adeptes pr¨ºtent serment de garder secrets les aspects sacr¨¦s de la pratique.
L¡¯art du spectacle du Reog Ponorogo
±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð
En ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð, l¡¯art du spectacle du Reog Ponorogo est une danse th¨¦?trale s¨¦culaire qui est traditionnellement r¨¦alis¨¦e ¨¤ diverses occasions, notamment lors de c¨¦r¨¦monies de pr¨¦vention des catastrophes, de mariages, ou encore les jours f¨¦ri¨¦s et au cours des festivit¨¦s publiques. Les danseurs se d¨¦guisent en rois et en guerriers ¨¤ cheval pour raconter l¡¯histoire du royaume de Bantarangin et de son roi. Le Reog se caract¨¦rise par le Dadak Merak, un grand masque ressemblant ¨¤ une t¨ºte de tigre surmont¨¦e d¡¯un paon. Pour la communaut¨¦ de Ponorogo, la danse est une source de fiert¨¦ ainsi qu¡¯une incarnation de ses valeurs culturelles.
La guarania, son de l¡¯?me paraguayenne
Paraguay
La guarania est un genre musical originaire du Paraguay, dont les origines remontent au d¨¦but du XXe si¨¨cle. Elle utilise la langue guarani, combine des ¨¦l¨¦ments de musique autochtone et populaire et s¡¯accompagne souvent de guitare et de contrebasse. Le genre se caract¨¦rise par des rythmes syncop¨¦s associ¨¦s ¨¤ un tempo ralenti, inspir¨¦ de la polka paraguayenne. Partie int¨¦grante de la vie quotidienne des Paraguayens au sein de la famille et de la communaut¨¦, elle est per?ue comme un symbole de r¨¦silience et de valeurs paraguayennes.
L¡¯art ¨¦questre au Portugal
Portugal
L¡¯art ¨¦questre au Portugal se caract¨¦rise par la position du cavalier sur la selle, ainsi que par la tenue traditionnelle et les harnais utilis¨¦s. Il ¨¦tablit un sentiment d¡¯harmonie et de profonde connexion entre le cavalier et le cheval, dans le respect de l¡¯animal et de son bien-¨ºtre. Cette pratique requiert un cheval souple et docile, tel que le Lusitanien de pure race. Source d¡¯identit¨¦ collective, cette pratique fait l¡¯objet de p¨¨lerinages, de foires annuelles et d¡¯autres ¨¦v¨¦nements sociaux.
Les connaissances, les croyances et les pratiques li¨¦es ¨¤ la pr¨¦paration du jang en R¨¦publique de Cor¨¦e
R¨¦publique de Cor¨¦e
Le jang est une sauce ferment¨¦e ¨C comme la p?te de soja, la sauce de soja et la p?te de piment rouge ¨C qui constitue la base du r¨¦gime alimentaire cor¨¦en. Le jang peut ¨ºtre cuisin¨¦ avec des l¨¦gumes, du poisson et de la viande. Il peut ¨¦galement ¨ºtre utilis¨¦ pour conserver les aliments. Les recettes varient d¡¯un foyer ¨¤ l¡¯autre et sont cens¨¦es incarner l¡¯histoire et les traditions de chaque famille. Certaines familles conservent par exemple de la sauce soja vieillie pendant des dizaines d¡¯ann¨¦es, pour que le go?t des aliments reste le m¨ºme au fil du temps.
Intore
Rwanda
Intore est une danse r¨¦alis¨¦e par une troupe au Rwanda. Les danseurs sont dispos¨¦s en lignes repr¨¦sentant les rangs des guerriers sur un champ de bataille. Par leurs mouvements, ils imitent une bataille contre un adversaire invisible, sautant et brandissant leurs lances et leurs boucliers au rythme des tambours et des cornes traditionnels. Ils sont soutenus par des chants et des po¨¨mes de triomphe. Expression du pouvoir, la danse est au centre des ¨¦v¨¦nements et des c¨¦l¨¦brations communautaires, telles que les f¨ºtes des r¨¦coltes et l¡¯accueil d¡¯invit¨¦s de marque.
Les pratiques culturelles relatives aux roses de Taif
Arabie saoudite
Dans la r¨¦gion de Taif, en Arabie saoudite, les pratiques li¨¦es aux roses font partie int¨¦grante des rituels sociaux et religieux, et constituent une importante source de revenus. Pendant la saison des r¨¦coltes, qui commence en mars, les agriculteurs et leurs familles cueillent les roses t?t le matin et les transportent jusqu¡¯au march¨¦ local pour les vendre ou jusqu¡¯¨¤ leur maison pour les distiller. Les communaut¨¦s utilisent l¡¯eau et l¡¯huile essentielle de rose dans les produits de beaut¨¦, la m¨¦decine et la cuisine traditionnelles, ainsi que dans les boissons. Les roses et l¡¯eau de rose de Taif sont ¨¦galement offertes en cadeau.
La pratique de l¡¯art na?f de Kova?ica
Serbie
La pratique de la peinture na?ve de Kova?ica, en Serbie, renvoie ¨¤ la tradition de peindre et de d¨¦corer des objets avec des repr¨¦sentations de la vie folklorique, des environnements ruraux, de l¡¯histoire et de la vie quotidienne. Les praticiens sont autodidactes et utilisent la peinture ¨¤ l¡¯huile dans des teintes vives. Facteur d¡¯identification, la pratique est un moyen de transmettre le patrimoine culturel et l¡¯histoire de la communaut¨¦ slovaque en Serbie. Les expositions sont ¨¦galement l¡¯occasion pour la communaut¨¦ de se rencontrer et de partager des plats traditionnels, des costumes, des coutumes, de la musique et des danses.
La tradition de la fabrication du savon Nablus en Palestine
Palestine
Le savon Nablus est un savon artisanal fabriqu¨¦ en Palestine ¨¤ l¡¯aide de trois ingr¨¦dients naturels et locaux : l¡¯huile d¡¯olive, l¡¯eau et la soude. Les familles travaillent ensemble pour fabriquer le savon apr¨¨s la r¨¦colte des olives, y apposent leur sceau avant de l¡¯emballer et de le conserver pendant un an. Source de revenus, cette tradition est partag¨¦e par la plupart des familles. L¡¯utilisation de l¡¯huile d¡¯olive renvoie ¨¤ la relation forte que les individus entretiennent avec la nature, et de nombreuses personnes utilisent ce savon fait maison comme cadeau ¨¤ l¡¯occasion de c¨¦l¨¦brations telles que les mariages et les anniversaires.
L¡¯estivage dans un f?bod et seter : connaissances, traditions et pratiques li¨¦es au p?turage des terres recul¨¦es et ¨¤ la production alimentaire artisanale
Su¨¨de, Norv¨¨ge
En Su¨¨de et en Norv¨¨ge, l¡¯estivage d¨¦signe la pratique consistant ¨¤ d¨¦placer le b¨¦tail vers des terres p¨¦riph¨¦riques ¨¤ la fin du printemps. Elle suppose certaines connaissances relatives ¨¤ l¡¯¨¦levage, ¨¤ la garde des troupeaux, ¨¤ la production laiti¨¨re, ¨¤ la gestion des terres et ¨¤ l¡¯artisanat. Elle implique ¨¦galement des appels de troupeaux, des chants, des contes et des rituels. Les fermes d¡¯¨¦t¨¦ peuvent ¨ºtre priv¨¦es ou collectives, et certaines organisent un tourisme durable et vendent des produits laitiers. Cette pratique a inspir¨¦ la litt¨¦rature, les arts du spectacle et les arts visuels. C¡¯est une source de fiert¨¦, de continuit¨¦ et d¡¯identit¨¦ pour de nombreuses soci¨¦t¨¦s scandinaves.
L¡¯artisanat du savon Ghar d¡¯Alep
R¨¦publique arabe syrienne
En R¨¦publique arabe syrienne, le savon Ghar d¡¯Alep est fabriqu¨¦ ¨¤ partir d¡¯huile d¡¯olive et d¡¯huile de laurier (??ghar??) produites localement. Dans un processus collaboratif et interg¨¦n¨¦rationnel, les ingr¨¦dients sont cueillis, cuits, puis vers¨¦s sur le sol des savonneries traditionnelles. Une fois le m¨¦lange refroidi, les artisans enfilent de grandes chaussures en bois pour d¨¦couper la plaque en cubes, s¡¯aidant du poids de leur corps et d¡¯un r?teau. Les cubes sont marqu¨¦s ¨¤ la main du nom de la famille et empil¨¦s pour s¨¦cher sous la forme de tours cylindriques ou de pyramides afin de faciliter la circulation de l¡¯air.
Le tomyum-kung
Tha?lande
Le tomyum-kung est une soupe de crevettes traditionnelle en Tha?lande. Les crevettes sont bouillies avec des herbes et assaisonn¨¦es avec des condiments locaux. La soupe poss¨¨de un ar?me distinctif, des couleurs vives et combine de nombreux go?ts : sucr¨¦, acide, sal¨¦, ¨¦pic¨¦, cr¨¦meux et l¨¦g¨¨rement amer. Ce plat est cens¨¦ favoriser l¡¯¨¦nergie et le bien-¨ºtre, en particulier pendant la saison de la mousson. Il incarne la sagesse culinaire des communaut¨¦s bouddhistes riveraines des plaines centrales de Tha?lande et leur connaissance traditionnelle de l¡¯environnement et des herbes m¨¦dicinales.
Les arts du spectacle chez les ?w¨¡yef de Ghbonten
Tunisie
En Tunisie, les ?w¨¡yef sont des troupes de po¨¨tes-chanteurs affili¨¦es ¨¤ la tribu des Ghbonten. Les troupes, rev¨ºtues de robes blanches et de chechias (bonnets) ¨¦carlates, interpr¨¨tent des cantiques ou des chansons. Elles sont accompagn¨¦es par le chenna, un tambour traditionnel. Compos¨¦e d¡¯un chef et d¡¯un groupe d¡¯interpr¨¨tes masculins, chaque troupe s¡¯enorgueillit d¡¯un r¨¦pertoire unique de chants allant du sacr¨¦ au profane, m¨ºlant humour et solennit¨¦. Cette pratique festive et interg¨¦n¨¦rationnelle est un facteur d¡¯identification et d¡¯unit¨¦ et un moyen de transmission des normes sociales.
Le pysanka, tradition et art ukrainiens de d¨¦corer des ?ufs
Ukraine, Estonie
Le pysanka consiste ¨¤ appliquer des motifs et symboles traditionnels sur un ?uf ¨¤ l¡¯aide de cire en Ukraine et en Estonie. L¡¯?uf est ensuite plong¨¦ dans la teinture, qui recouvre toutes les parties de l¡¯?uf ¨¤ l¡¯exception des parties cir¨¦es. Le processus est ensuite r¨¦p¨¦t¨¦ pour obtenir le motif et les couleurs souhait¨¦s. Bien qu¡¯elle soit aujourd¡¯hui associ¨¦e ¨¤ P?ques, cette tradition pr¨¦c¨¨de le christianisme et rev¨ºt une grande importance pour les communaut¨¦s ukrainiennes, quelle que soit leur religion. Les ?ufs pysanka remplissent de multiples fonctions sociales et peuvent ¨ºtre offerts pour c¨¦l¨¦brer des ¨¦v¨¦nements importants de la vie, notamment les naissances.
La danse mangwengwe
Zambie
La danse mangwengwe est une danse traditionnelle ex¨¦cut¨¦e par les peuples Mambwe et Namwanga en Zambie. Elle se caract¨¦rise par des mouvements circulaires des ¨¦paules et parfois de la taille. R¨¦serv¨¦ aux ¨¦v¨¦nements importants tels que les mariages, les fun¨¦railles et les c¨¦r¨¦monies traditionnelles, le spectacle fait appel ¨¤ des chanteurs, des danseurs, des claqueurs de mains et des musiciens. Le rythme est donn¨¦ par le frottement de tabourets en bois sur le fond de pots en argile. Les adeptes composent leurs propres chansons, qui parlent g¨¦n¨¦ralement de la vie quotidienne, du pays, de ses dirigeants et de l¡¯actualit¨¦.
La pratique de la danse k¡¯cimi de Tropoj?
Albanie
En Albanie, la k¡¯cimi est une danse populaire et festive ex¨¦cut¨¦e lors de rassemblements spontan¨¦s, de c¨¦r¨¦monies traditionnelles ou de f¨ºtes de village. Les danseurs se tiennent face ¨¤ face, font des mouvements de p?moison et l¨¨vent et baissent les bras en se d¨¦pla?ant l¡¯un autour de l¡¯autre, sans se toucher. Selon l¡¯occasion, ils peuvent porter des v¨ºtements traditionnels. La k'cimi est traditionnellement pratiqu¨¦e par les habitants de Tropoj? et est associ¨¦e aux c¨¦l¨¦brations printani¨¨res, aux paysages montagneux et au vol des aigles, symbole de force et d¡¯identit¨¦ collective.
Le costume f¨¦minin de c¨¦r¨¦monie dans le Grand Est de l¡¯´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð : savoir-faire associ¨¦s ¨¤ la confection et ¨¤ la parure de la ? Gandoura ? et de la ? Melehfa ?
´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð
La ? Gandoura ? et la ? Melehfa ? sont des tenues traditionnelles port¨¦es par les femmes ¨¤ l¡¯occasion des f¨ºtes telles que les mariages, les c¨¦r¨¦monies et les f¨ºtes nationales et religieuses. L¡¯exhibition de ces costumes ¨¤ ces occasions consolide, r¨¦affirme et renforce les liens sociaux et cultive un sentiment de solidarit¨¦ entre les individus et les communaut¨¦s. Les connaissances et les comp¨¦tences li¨¦es au tissage sont pratiqu¨¦es dans les familles et les ateliers de confection, o¨´ elles contribuent ¨¤ promouvoir le d¨¦veloppement durable par le biais de l¡¯artisanat et encouragent la cr¨¦ativit¨¦ humaine.
L¡¯artisanat du tandir et la cuisson du pain en Azerba?djan
Azerba?djan
Les tandirs sont des fours traditionnels en poterie utilis¨¦s en Azerba?djan afin de faire du pain et parfois cuire de la viande et de la volaille. Aujourd¡¯hui, les ma?tres fabriquent principalement deux types de tandirs : les fours de surface et les fours souterrains. Le pain cuit dans les tandirs est consid¨¦r¨¦ comme un gage de long¨¦vit¨¦ et fait partie int¨¦grante de l¡¯alimentation quotidienne des habitants de l¡¯Azerba?djan. Outre le fait qu¡¯elle constitue une source de revenus, la cuisson dans les tandirs est un rituel qui renforce les liens sociaux et consolide les liens familiaux et de voisinage.
Le festival de la d¨¦esse B¨¤ Ch¨²a X? au Mont Sam
Viet Nam
Le festival de la d¨¦esse B¨¤ Ch¨²a X? au mont Sam se d¨¦roule du 22e au 27e jour du quatri¨¨me mois lunaire. Observ¨¦e par les communaut¨¦s Kinh, Khmer, Cham et Hoa de la ville de Ch?u ??c, cette tradition se traduit par des c¨¦r¨¦monies religieuses, de la musique et des danses pour exprimer sa gratitude ¨¤ la d¨¦esse de la Terre-M¨¨re, cens¨¦e accorder sa protection et promouvoir la prosp¨¦rit¨¦, la sant¨¦ et la paix. Le festival est l¡¯occasion de transmettre des valeurs communes et de c¨¦l¨¦brer les contributions des femmes ¨¤ la soci¨¦t¨¦.
La c¨¦r¨¦monie du mehreg?n
Tadjikistan, R¨¦publique islamique d¡¯Iran
Au sein de la R¨¦publique islamique d¡¯Iran et au Tadjikistan, le mehreg?n est une c¨¦l¨¦bration religieuse li¨¦e ¨¤ la r¨¦colte d¡¯automne. Chaque ann¨¦e, du 2 octobre au 2 novembre, les communaut¨¦s expriment leur gratitude envers Dieu pour leur b¨¦tail et leurs r¨¦coltes. Les rituels pratiqu¨¦s et les produits pr¨¦sent¨¦s varient en fonction de la r¨¦gion et des croyances des adeptes. Les c¨¦l¨¦brations comprennent de la musique, des chants, des danses, du th¨¦?tre ainsi que des comp¨¦titions sportives, de lutte notamment, au niveau local. Le mehreg?n promeut la coh¨¦sion sociale en r¨¦unissant des personnes d¡¯?ges, de sexes et de milieux diff¨¦rents.
L¡¯art de la fabrication et de la pratique du rubab/rabab
Afghanistan, R¨¦publique islamique d¡¯Iran, Tadjikistan, Ouzb¨¦kistan
Le rubab/rabab, l¡¯un des plus anciens instruments de musique d¡¯Asie centrale, du Sud et du Sud-Ouest, est un instrument ¨¤ cordes fabriqu¨¦ ¨¤ partir de bois de m?rier s¨¦ch¨¦ collect¨¦ dans les d¨¦serts. On en joue ¨¤ de nombreuses occasions, notamment lors de c¨¦l¨¦brations, de mariages, de fun¨¦railles, de rassemblements et de gu¨¦risons rituelles. Il s¡¯agit ¨¦galement d¡¯un instrument de premier plan dans les concerts d¡¯orchestre et de musique contemporaine, y compris au sein d¡¯ensembles multinationaux. Le rubab/rabab contribue ¨¤ la coh¨¦sion culturelle et sociale et a jou¨¦ un r?le pr¨¦pond¨¦rant dans la promotion des ¨¦changes culturels et de la solidarit¨¦, en particulier au sein des communaut¨¦s de migrants.
La vytsinanka, art traditionnel du d¨¦coupage de papier au B¨¦larus
µþ¨¦±ô²¹°ù³Ü²õ&²Ô²ú²õ±è;
La vytsinanka est l¡¯art traditionnel de d¨¦coupage du papier pratiqu¨¦ au B¨¦larus. Initialement utilis¨¦ pour les int¨¦rieurs des ¨¦glises, il est aujourd¡¯hui pratiqu¨¦ pour d¨¦corer les maisons, les caf¨¦s et les bureaux, pour la conception de produits imprim¨¦s, tels que les calendriers et les cartes postales, ainsi que pour les d¨¦cors de th¨¦?tre et les espaces publics. Les artisans utilisent diff¨¦rentes m¨¦thodes de d¨¦coupage du papier, depuis le d¨¦coupage de compositions simples et sym¨¦triques ¨¤ l¡¯aide de ciseaux jusqu¡¯¨¤ la combinaison de pi¨¨ces complexes au moyen de ciseaux et d¡¯un ciseau ¨¤ bois. Aujourd¡¯hui, la vytsinanka remplit un ensemble de fonctions universelles, notamment ¨¦ducatives, esth¨¦tiques et communicatives.
La culture foraine
Belgique, France
Chaque ann¨¦e, de f¨¦vrier ¨¤ novembre, la communaut¨¦ des forains se d¨¦place selon un itin¨¦raire d¨¦termin¨¦ revenant toujours aux m¨ºmes endroits. Accueillis par les autorit¨¦s locales, ils installent leurs attractions ¨C stands de nourriture, jeux et man¨¨ges ¨C dans un espace public, o¨´ ils restent une journ¨¦e ou plusieurs semaines. La communaut¨¦ des forains vit sur le champ de foire et g¨¨re les attractions et les divertissements. Les attractions, qui font partie int¨¦grante du patrimoine forain, sont conserv¨¦es et utilis¨¦es par la m¨ºme famille sur plusieurs g¨¦n¨¦rations.
La sevdalinka, chant folklorique urbain traditionnel
µþ´Ç²õ²Ô¾±±ð-±á±ð°ù³ú¨¦²µ´Ç±¹¾±²Ô±ð
La sevdalinka est une forme de chant urbain traditionnel pratiqu¨¦ en µþ´Ç²õ²Ô¾±±ð-±á±ð°ù³ú¨¦²µ´Ç±¹¾±²Ô±ð. Elle r¨¦sulte d¡¯un long processus d¡¯acculturation survenu apr¨¨s la fusion de la po¨¦sie orale traditionnelle de la population sud-slave et des influences musicales de l¡¯Empire ottoman. Interpr¨¦t¨¦e a capella ou accompagn¨¦e d¡¯instruments traditionnels, elle a pour fonction principale de raconter une histoire. Pratiqu¨¦e par des artistes professionnels et amateurs, elle constitue un ¨¦l¨¦ment cl¨¦ du folklore sc¨¦nique et un moyen d¡¯expression culturelle.
Les modes traditionnels de fabrication du fromage artisanal minas dans le Minas Gerais
µþ°ù¨¦²õ¾±±ô&²Ô²ú²õ±è;
Le processus de fabrication du fromage artisanal minas fait appel ¨¤ des connaissances et ¨¤ des techniques d¨¦velopp¨¦es par de petits producteurs ruraux de l¡¯?tat du Minas Gerais, au Br¨¦sil. Les fromagers locaux utilisent du lait cru et de la ??pingo?? (goutte), une levure naturelle compos¨¦e de bact¨¦ries sp¨¦cifiques ¨¤ la r¨¦gion qui contribue ¨¤ la saveur, ¨¤ la couleur et ¨¤ l¡¯ar?me sp¨¦cifiques des fromages. Le fromage artisanal de minas est associ¨¦ ¨¤ l¡¯hospitalit¨¦ et est couramment consomm¨¦ avec des sucreries et des boissons lors de rencontres et d¡¯occasions sp¨¦ciales.
La kebaya : connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques
Brun¨¦i Darussalam, ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð, Malaisie, Singapour, Tha?lande
En Asie du Sud-Est, la kebaya est une blouse s¡¯ouvrant sur le devant, orn¨¦e de broderies complexes et port¨¦e avec des attaches telles que des broches ou des boutons. Elle existe en plusieurs longueurs et peut ¨ºtre port¨¦e avec un par¨¦o assorti. La kebaya est port¨¦e lors d¡¯¨¦v¨¦nements d¨¦contract¨¦s ou formels, de rassemblements sociaux et de festivals. Elle est ¨¦galement port¨¦e dans les arts du spectacle, notamment dans les spectacles de danse, le th¨¦?tre et le cin¨¦ma. La kebaya est un ¨¦l¨¦ment important du patrimoine culturel et de l¡¯identit¨¦ de diverses communaut¨¦s d¡¯Asie du Sud-Est.
Les pratiques et expressions culturelles li¨¦es au krama, un textile traditionnel tiss¨¦ au Cambodge
Cambodge
Le krama est un textile tiss¨¦ associ¨¦ aux pratiques traditionnelles et aux expressions culturelles de la vie quotidienne au Cambodge. Tissu rectangulaire en coton ou en soie, le krama pr¨¦sente une grande vari¨¦t¨¦ de motifs quadrill¨¦s. Ce produit socioculturel de base est tiss¨¦ manuellement ¨¤ l¡¯aide d¡¯un m¨¦tier ¨¤ main traditionnel, et est utilis¨¦ quotidiennement comme ¨¦charpe, ceinture, couverture, bandana, v¨ºtement inf¨¦rieur, tissu d¨¦coratif et hamac pour les enfants. Il est ¨¦galement utilis¨¦ lors de rituels, de c¨¦r¨¦monies et d¡¯¨¦v¨¦nements festifs, ainsi que pour la pr¨¦paration des aliments et les soins de sant¨¦.
Le Ngondo, culte des oracles de l¡¯eau et traditions culturelles associ¨¦es chez les Sawa
Cameroun
Les traditions du Ngondo sont bas¨¦es sur le culte des oracles de l¡¯eau par la communaut¨¦ Sawa du Cameroun. Chaque ann¨¦e, de septembre ¨¤ d¨¦cembre, une caravane parcourt les quartiers anciens de Sawa avec des spectacles, des concours, des foires et un concours de beaut¨¦. Un rassemblement a lieu le premier dimanche de d¨¦cembre sur les rives du Wouri pour voir un pr¨ºtre plonger d¡¯une pirogue sacr¨¦e dans l¡¯eau afin de r¨¦cup¨¦rer un message des oracles. Ce message r¨¦git la vie de la communaut¨¦ jusqu¡¯¨¤ la prochaine c¨¦l¨¦bration.
Les tableaux vivants de Galeras, Sucre
Colombie
Les tableaux vivants de Galeras en Colombie sont une expression artistique collective et communautaire qui consiste ¨¤ mettre en sc¨¨ne des sc¨¨nes tir¨¦es de la religion, de la litt¨¦rature, des l¨¦gendes, de la vie quotidienne et de l¡¯actualit¨¦. Les praticiens cr¨¦ent une galerie d¡¯art en plein air qui r¨¦unit des artistes, des ?uvres d¡¯art, des critiques et des milliers de spectateurs dans un univers fascinant de cr¨¦ativit¨¦ et de r¨¦alisme magique. Expression la plus significative de l¡¯art populaire ¨¦ph¨¦m¨¨re en Colombie, il s¡¯agit d¡¯un outil de communication et de m¨¦moire collective, qui relie l¡¯art ¨¤ la vie tout en renfor?ant les liens communautaires et l¡¯inclusion.
Les savoir-faire li¨¦s ¨¤ la fabrication de l¡¯atti¨¦k¨¦ en C?te d¡¯Ivoire
C?te d'Ivoire
L¡¯atti¨¦k¨¦ est un plat ¨¤ base de tubercules de manioc cuits ¨¤ la vapeur. Produit par les peuples lagunaires de C?te d¡¯Ivoire, ce plat implique la culture et la r¨¦colte des tubercules de manioc, leur broyage et leur m¨¦lange avec du manioc ferment¨¦ pour pr¨¦parer la semoule, et la cuisson ¨¤ la vapeur de la semoule pour pr¨¦parer le plat. C¡¯est un plat accessible et abordable qui est devenu un incontournable des repas familiaux, mais aussi des restaurants et des c¨¦r¨¦monies. Il contribue ¨¦galement ¨¤ l¡¯autonomie financi¨¨re et ¨¤ l¡¯int¨¦gration sociale des femmes et des filles qui le produisent.
Le savoir-faire et les pratiques traditionnels li¨¦s ¨¤ la fabrication et ¨¤ la consommation de la cassave
Cuba, R¨¦publique dominicaine, Ha?ti, Honduras, Venezuela (R¨¦publique bolivarienne du)
La cassave est un pain rond fabriqu¨¦ gr?ce au tubercule de manioc. ? Cuba, en R¨¦publique dominicaine, ¨¤ Ha?ti, au Honduras et en R¨¦publique bolivarienne du Venezuela, la cassave varie en termes de saveur (sal¨¦e ou sucr¨¦e), de texture (molle ou dure), de taille et d¡¯¨¦paisseur. Dans la plupart des pays, elle est un ¨¦l¨¦ment essentiel de l¡¯alimentation quotidienne et constitue un lien avec l¡¯h¨¦ritage autochtone et africain des communaut¨¦s. Elle favorise ¨¦galement l¡¯unit¨¦, chaque communaut¨¦ valorisant sa propre fabrication de cassave tout en reconnaissant les pratiques des autres.
La semsemiah: fabrication et pratique musicale de l¡¯instrument
?gypte, Arabie saoudite
La semsemiah est un instrument populaire qui ressemble ¨¤ une harpe, fabriqu¨¦ et jou¨¦ par les communaut¨¦s des r¨¦gions situ¨¦es le long du canal de Suez et de la mer Rouge. La partie principale est attach¨¦e ¨¤ trois montants en bois qui forment un triangle. L¡¯instrument est g¨¦n¨¦ralement fabriqu¨¦ par les joueurs eux-m¨ºmes, ¨¤ l¡¯aide de mat¨¦riaux naturels ou recycl¨¦s tels que le bois ou le m¨¦tal. La semsemiah est utilis¨¦e par les musiciens, les marins (en Arabie Saoudite), les p¨ºcheurs et les n¨¦gociants en bateaux (en ?gypte). Source de coh¨¦sion sociale, elle est pr¨¦sente dans les concerts, les f¨ºtes, les mariages, les ¨¦v¨¦nements sportifs et les festivals culturels.
La pr¨¦paration et la consommation du Mulgi puder, pur¨¦e de pommes de terre traditionnelle ¨¤ l¡¯orge dans la r¨¦gion de Mulgimaa, Estonie
Estonie
Le Mulgi puder est un plat traditionnel, cuisin¨¦ quotidiennement dans la r¨¦gion de Mulgimaa en Estonie. L¡¯orge pr¨¦alablement mis ¨¤ tremper et les pommes de terre coup¨¦es en tranches sont bouillis jusqu¡¯¨¤ ce qu¡¯ils soient tendres, puis r¨¦duits en pur¨¦e. Il est servi accompagn¨¦ de jarrets de porc po¨ºl¨¦s ou de l¨¦gumes. Chaque famille a sa propre fa?on de pr¨¦parer le Mulgi puder, et les membres de la communaut¨¦ aiment ¨¦changer leurs recettes. Ce plat est cuisin¨¦ en famille et entre amis, au travail et ¨¤ l¡¯¨¦cole, ainsi que lors de rassemblements et de c¨¦l¨¦brations au sein des communaut¨¦s. Il est ¨¦galement servi dans les restaurants et vendu en bocaux.
Les savoir-faire des couvreurs-zingueurs parisiens et des ornemanistes
France
La zinguerie parisienne englobe les connaissances et les comp¨¦tences n¨¦cessaires ¨¤ la restauration des toitures des immeubles haussmanniens construits au cours du XIXe si¨¨cle. La restauration d¡¯une toiture consiste ¨¤ enlever les anciennes pi¨¨ces de zinc, ¨¤ mesurer et ¨¤ d¨¦couper de nouvelles pi¨¨ces sur mesure ¨¤ l¡¯aide d¡¯une plieuse parisienne, puis ¨¤ assembler et ¨¤ fixer les pi¨¨ces sur la toiture. Avec pr¨¨s de 80 % des toits de Paris recouverts de zinc, la ville est une archive vivante de ce savoir-faire qui fa?onne l¡¯identit¨¦ unique de son paysage urbain.
La culture asturienne du cidre
Espagne
La culture asturienne du cidre d¨¦signe les espaces et les processus de production, de service et de d¨¦gustation du cidre naturel dans la r¨¦gion des Asturies. Symbole de l¡¯identit¨¦ locale, cette boisson est obtenue par fermentation du mo?t des vari¨¦t¨¦s de pommes locales. Dans les Asturies, l¡¯int¨¦r¨ºt pour le cidre est consid¨¦r¨¦ comme l¡¯incarnation de la relation entre les communaut¨¦s rurales et leur environnement. Les vergers de pommiers sont un ¨¦l¨¦ment caract¨¦ristique du paysage asturien, et le cidre occupe une place importante dans les pratiques culturelles et dans le vocabulaire populaire asturien.
L¡¯artisanat du kente, un textile traditionnel tiss¨¦
Ghana
Au Ghana, le kente est un tissu compos¨¦ de bandes tiss¨¦es ¨¤ partir de soie, de coton ou de rayonne ¨¤ l¡¯aide de m¨¦tiers ¨¤ tisser horizontaux. L¡¯?ge, le statut social et le genre de ceux qui l¡¯utilisent influencent le choix de la couleur et du dessin du tissu. Les produits finis sont nomm¨¦s selon des proverbes ou des situations sociales, entre autres. Les hommes et les femmes sont impliqu¨¦s dans le processus de fabrication, et le tissu favorise le transfert et l¡¯¨¦change d¡¯informations. Il est ¨¦galement un moyen de construction de l¡¯identit¨¦, refl¨¦tant l¡¯histoire sociale des diff¨¦rentes communaut¨¦s.
La technique de fabrication des cerfs-volants g¨¦ants de Santiago Sacatep¨¦quez et Sumpango au Guatemala
Guatemala
Cette tradition, qui consiste ¨¤ cr¨¦er et faire voler des cerfs-volants ¨¤ Santiago Sacatep¨¦quez et ¨¤ Sumpango, au Guatemala, remonte ¨¤ la fin du XIXe si¨¨cle et au d¨¦but du XXe si¨¨cle. Les cerfs-volants sont fabriqu¨¦s pendant plusieurs mois et expos¨¦s lors des foires du jour des saints et des morts. Les dessins utilis¨¦s abordent des th¨¨mes li¨¦s ¨¤ l¡¯environnement, ¨¤ la lutte contre la violence et aux droits de l¡¯homme. Cette tradition est per?ue comme un moyen d¡¯entrer en contact avec les anc¨ºtres, d¡¯¨¦loigner les esprits n¨¦gatifs et de favoriser le renouveau.
La danse traditionnelle cs¨¢rd¨¢s
Hongrie
La cs¨¢rd¨¢s est une danse ex¨¦cut¨¦e par des couples compos¨¦s d¡¯un homme et d¡¯une femme ou, dans certaines r¨¦gions, de deux femmes. Plusieurs couples participent ¨¤ la danse en m¨ºme temps, formant un grand cercle ou plusieurs petits cercles. Chaque r¨¦gion a ses propres th¨¨mes, gestes et figures, qui sont improvis¨¦s selon des r¨¨gles et des sch¨¦mas connus et ¨¦tablis. La cs¨¢rd¨¢s est l¡¯une des danses pr¨¦f¨¦r¨¦es des villageois comme des citadins. Elle est pratiqu¨¦e lors des mariages et d¡¯¨¦v¨¦nements au sein des communaut¨¦s.
Le p¨¨lerinage ¨¤ Watt Town
Jama?que
Le p¨¨lerinage de Revival dans la communaut¨¦ jama?caine de Watt Town a lieu chaque ann¨¦e, le premier jeudi du mois de mars. Ancien refuge pour les Africains r¨¦duits en esclavage, Watt Town est aujourd¡¯hui consid¨¦r¨¦e comme un site sacr¨¦. Des groupes, appel¨¦s ??bands??, viennent de toute la Jama?que pour prendre part ¨¤ des chants et des danses rituels, en portant des v¨ºtements aux couleurs et ¨¤ l¡¯iconographie ¨¦clatantes. Ils inscrivent des messages dans leurs embl¨¨mes, appel¨¦s sceaux, pour accomplir certaines t?ches, et apportent des cadeaux sous forme de fruits, de fleurs, de plantes m¨¦dicinales et de nourriture en l¡¯honneur de leurs anc¨ºtres.
Les connaissances et savoir-faire traditionnels relatifs ¨¤ la fabrication de sak¨¦ ¨¤ base de koji au Japon
Japon
Le sak¨¦ est une boisson alcoolis¨¦e ¨¤ base de c¨¦r¨¦ales et d¡¯eau, profond¨¦ment ancr¨¦e dans la culture japonaise. Les artisans utilisent la moisissure koji pour transformer l¡¯amidon des ingr¨¦dients en sucre. Ils surveillent le processus pour s¡¯assurer que la moisissure se d¨¦veloppe dans des conditions optimales, en ajustant la temp¨¦rature et l¡¯humidit¨¦ en fonction des besoins. Leur travail d¨¦termine la qualit¨¦ du sak¨¦. Consid¨¦r¨¦ comme un don sacr¨¦ des divinit¨¦s, le sak¨¦ est indispensable dans les festivals, les mariages, les rites de passage et d¡¯autres occasions socioculturelles.
Betashar, rituel traditionnel de mariage
Kazakhstan
Au Kazakhstan, le rituel du Betashar consiste ¨¤ d¨¦voiler le visage de la mari¨¦e lors de la c¨¦r¨¦monie de mariage. La mari¨¦e, qui porte la coiffe traditionnelle kazakhe et un voile, est escort¨¦e dans la salle o¨´ les invit¨¦s l¡¯attendent. Apr¨¨s avoir interpr¨¦t¨¦ le chant nuptial, l¡¯akyn (le chanteur et ma?tre de c¨¦r¨¦monie) soul¨¨ve le voile de la mari¨¦e. La m¨¨re du mari¨¦ accueille la mari¨¦e dans la famille, et le mari¨¦ la prend par la main. Les proches couvrent ensuite les jeunes mari¨¦s de bonbons et de pi¨¨ces de monnaie.
La F¨ºte de la Messosporitissa (F¨ºte de la Toute-Puissante M¨¨re de Dieu de la p¨¦riode des semailles), F¨ºte de Notre-Dame des ruines antiques
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La F¨ºte de Notre-Dame est une f¨ºte importante du christianisme orthodoxe grec c¨¦l¨¦br¨¦e le 21 novembre. La nuit pr¨¦c¨¦dant l¡¯¨¦v¨¦nement, une c¨¦r¨¦monie a lieu dans une chapelle du XVIIe si¨¨cle. La b¨¦n¨¦diction des trois denr¨¦es symboliques que sont le bl¨¦, l¡¯huile d¡¯olive et le vin occupe une place pr¨¦pond¨¦rante dans le rituel, et le pr¨ºtre prie pour une r¨¦colte abondante, ainsi que pour la sant¨¦ et le salut des membres de la communaut¨¦. La f¨ºte renforce la coh¨¦sion de la communaut¨¦ et rappelle aux participants la n¨¦cessit¨¦ de respecter la nature.
La culture du petit-d¨¦jeuner en Malaisie : exp¨¦rience culinaire dans une soci¨¦t¨¦ multiethnique
Malaisie
La culture du petit-d¨¦jeuner joue un r?le pivot dans les soci¨¦t¨¦s multiethniques de Malaisie. en accordant une importance particuli¨¨re ¨¤ la nourriture et le temps pass¨¦ ensemble autour d¡¯un repas matinal. Des habitants de diff¨¦rents groupes ethniques et de diff¨¦rents genres se r¨¦unissent autour de mets traditionnels pour le petit-d¨¦jeuner dans les espaces publics et priv¨¦s, ¨¤ la fois dans les zones rurales et urbaines. Source de fiert¨¦, elle constitue un ¨¦l¨¦ment important de l¡¯histoire gastronomique de la Malaisie, ces plats du matin sont ¨¦galement devenus un ¨¦l¨¦ment distinctif de la culture et de l¡¯identit¨¦ qui relie les diff¨¦rents groupes ethniques de Malaisie.
Le xeer ciise, droit coutumier oral des communaut¨¦s somali-issa en ?thiopie, ¨¤ Djibouti et en Somalie
?thiopie, Djibouti, Somalie
Le xeer ciise fait r¨¦f¨¦rence au droit coutumier oral des communaut¨¦s somali-issa d¡¯?thiopie, de Djibouti et de Somalie. Syst¨¨me de gouvernance d¨¦mocratique tr¨¨s structur¨¦, il comporte trois composantes principales : (a) une constitution politique, qui d¨¦finit la r¨¦partition du pouvoir et les processus de prise de d¨¦cision?; (b) un code p¨¦nal, qui ¨¦tablit une justice communautaire?; et (c) un code de conduite sociale, qui r¨¦git les comportements collectifs et individuels. Ces lois contribuent ¨¤ assurer une coexistence pacifique au sein de la communaut¨¦ et avec les autres groupes ethniques.
L¡¯¨¦pop¨¦e Samba Gueladio
Mauritanie
L¡¯¨¦pop¨¦e de Samba Gueladio est une l¨¦gende dans laquelle le h¨¦ros, Samba Gueladio, h¨¦ritier l¨¦gitime du tr?ne, est ¨¦cart¨¦ par son oncle. Il forge alors des alliances pour retrouver son tr?ne. Largement diffus¨¦e et accept¨¦e comme faisant partie de l¡¯histoire et de la mythologie de la r¨¦gion du Fouta Toro, l¡¯¨¦pop¨¦e est racont¨¦e lors d¡¯¨¦v¨¦nements des communaut¨¦s et de rassemblements culturels, par le biais de contes, de chants et de d¨¦clamations. Elle est consid¨¦r¨¦e comme une c¨¦l¨¦bration de l¡¯alliance interethnique ainsi qu¡¯un rappel des valeurs ancestrales de la r¨¦gion.
La migration nomade mongole et ses pratiques associ¨¦es
Mongolie
La culture nomade mongole est ancr¨¦e dans l¡¯interd¨¦pendance entre p?turages, b¨¦tail et ¨¦leveurs. Les familles d¡¯¨¦leveurs se d¨¦placent d¡¯un p?turage ¨¤ l¡¯autre pour donner ¨¤ la terre le temps de se r¨¦g¨¦n¨¦rer. Le chef de famille choisit la date du d¨¦placement et toute la famille travaille ensemble pour pr¨¦parer la migration, notamment en nettoyant la zone et en pr¨¦parant les animaux. L¡¯¨¦pouse rev¨ºt alors ses plus beaux habits et ouvre la voie pendant la migration pour montrer sa gratitude et son respect ¨¤ l¡¯¨¦gard de M¨¨re Nature.
L¡¯at¨¡ thingyan, la f¨ºte traditionnelle du Nouvel An au Myanmar
Myanmar
L¡¯at¨¡ thingyan est un festival d¡¯une dur¨¦e de cinq jours organis¨¦ au Myanmar pour c¨¦l¨¦brer la nouvelle ann¨¦e traditionnelle. Chaque communaut¨¦ poss¨¨de ses propres coutumes, mais les activit¨¦s communes consistent ¨¤ verser de l¡¯eau sur les images de Bouddha ainsi que sur les autres membres de la communaut¨¦, et ¨¤ participer ¨¤ des retraites de m¨¦ditation. Le festival repr¨¦sente un nettoyage symbolique de la ??salet¨¦?? de l¡¯ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente, permettant un ??nouveau d¨¦part?? physique et mental. Le festival ¨¦tant une f¨ºte nationale, de nombreuses personnes retournent dans leurs villes et villages d¡¯origine pour retrouver leur famille et rendre hommage ¨¤ leurs a?n¨¦s.
Le durbar ¨¤ Kano
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Au Nigeria, le durbar est une procession d¡¯environ 10 000 hommes ¨¤ cheval ainsi que d¡¯hommes et de femmes ¨¤ pied. Elle a lieu au cours des neuvi¨¨me et douzi¨¨me mois du calendrier musulman, ¨¤ l¡¯occasion de l¡¯A?d el-Fitr et de l¡¯A?d el-Kabir. Il y a quatre processions, chacune d¡¯entre elles sert un objectif sp¨¦cifique et poss¨¨de son propre calendrier et ses propres costumes. Le cort¨¨ge de l¡¯¨¦mir passe par les diff¨¦rents quartiers pour reconna?tre leur contribution. En retour, les gens rendent hommage ¨¤ leur ¨¦mir, lui exprimant ainsi leur acceptation et leur soutien.
Fonelamvonglao (lamvonglao)
R¨¦publique d¨¦mocratique populaire lao
Le fonelamvonglao est une danse de c¨¦l¨¦bration largement pratiqu¨¦e par les communaut¨¦s lao, impliquant des hommes et des femmes. Les hommes forment un cercle int¨¦rieur et les femmes un cercle ext¨¦rieur, dansant dans le sens inverse des aiguilles d¡¯une montre. Traditionnellement pratiqu¨¦e dans les villages, cette danse est aujourd¡¯hui largement r¨¦pandue lors d¡¯¨¦v¨¦nements allant des mariages aux conf¨¦rences. Elle est associ¨¦e aux repas ainsi qu¡¯aux rencontres au sein des communaut¨¦s. Symbole d¡¯identit¨¦ et de spiritualit¨¦, cette danse est aussi une incarnation de la culture traditionnelle et moderne.
La fabrication et la pratique de la cornemuse traditionnelle (gayda/tulum)
Mac¨¦doine du Nord, T¨¹rkiye
La cornemuse traditionnelle (gayda/tulum) est un instrument ¨¤ vent fabriqu¨¦ et jou¨¦ dans toute la r¨¦gion qui couvre la Mac¨¦doine du Nord et les r¨¦gions de la mer Noire orientale et de la Thrace en Turquie. Fabriqu¨¦e en buis, la cornemuse est associ¨¦e ¨¤ la musique folklorique et est jou¨¦e lors d¡¯¨¦v¨¦nements tels que les mariages et les festivals. Symbole de l¡¯identit¨¦ culturelle, elle renforce le sentiment d¡¯appartenance et est un ¨¦l¨¦ment cl¨¦ de nombreuses autres traditions et coutumes, y compris les pratiques de r¨¦colte et de transhumance.
La sonnerie manuelle des cloches
Espagne, Italie
En Espagne et en Italie, la sonnerie manuelle des cloches est une forme de communication d¨¦termin¨¦e par les types de cloches, les clochers et les beffrois, ainsi que par les connaissances et les comp¨¦tences des sonneurs. Les cloches sont utilis¨¦es pour donner l¡¯heure et sont jou¨¦es comme des instruments de musique, notamment lors des f¨ºtes et c¨¦l¨¦brations traditionnelles. Langage ¨¤ part enti¨¨re, la sonnerie manuelle des cloches marque les journ¨¦es des communaut¨¦s et est li¨¦e ¨¤ leur sentiment d¡¯identit¨¦ et d¡¯histoire partag¨¦es.
Le caf¨¦ arabe, un symbole de g¨¦n¨¦rosit¨¦
?mirats arabes unis, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Jordanie
Dans les soci¨¦t¨¦s arabes, servir et boire du caf¨¦ est un rituel quotidien appr¨¦ci¨¦ par toutes les cat¨¦gories sociales. Expression de g¨¦n¨¦rosit¨¦, d¡¯hospitalit¨¦ et de respect, il est servi lors des mariages et des rassemblements tribaux, et est ¨¦galement associ¨¦ ¨¤ des rituels et des r¨¨gles d¡¯¨¦tiquette sp¨¦cifiques. Les personnes ?g¨¦es sont notamment servies en premier, et le caf¨¦ doit ¨ºtre vers¨¦ de la main droite. La pratique est souvent accompagn¨¦e de r¨¦citations de po¨¨mes, de discussions stimulantes et d¡¯¨¦changes de souvenirs.
L¡¯art de la construction en pierre s¨¨che : savoir-faire et techniques
Croatie, Chypre, France, Gr¨¨ce, Italie, Slov¨¦nie, Espagne, Suisse, Andorre, Autriche, Belgique, Irlande, Luxembourg
L¡¯art de la construction en pierre s¨¨che d¨¦signe la pratique consistant ¨¤ construire des ouvrages en pierre sans utiliser de mat¨¦riau liant. Pratiqu¨¦e dans plusieurs pays d¡¯Europe, elle est r¨¦alis¨¦e gr?ce ¨¤ une s¨¦lection et une disposition minutieuses des pierres afin d¡¯assurer la stabilit¨¦ ¨¤ long terme de la structure et son adaptation au terrain et au climat local. Les structures incluent notamment des maisons, des ponts et des fortifications. Pour les communaut¨¦s concern¨¦es, les structures en pierre s¨¨che sont une source de fiert¨¦ et un facteur d¡¯identification, du fait de leur impact visuel distinct sur les paysages locaux.
Les pratiques et expressions culturelles li¨¦es au balafon et au kolintang au Mali, au Burkina Faso, en C?te d¡¯Ivoire et en ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð
Mali, Burkina Faso, C?te d'Ivoire and ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð
Le balafon (au Mali, au Burkina Faso et en C?te d¡¯Ivoire) et le kolintang (en ±õ²Ô»å´Ç²Ô¨¦²õ¾±±ð) d¨¦signent un ensemble de xylophones en bois de diff¨¦rentes longueurs. Les instruments indon¨¦siens et ouest-africains pr¨¦sentent des similitudes au niveau des mat¨¦riaux, des formes, des cl¨¦s, des fonctions, des processus de transmission et des valeurs. Ils sont cens¨¦s repr¨¦senter le respect mutuel et la tol¨¦rance et promouvoir l¡¯unit¨¦ et la vie pacifique et harmonieuse. Pour ses porteurs et ses praticiens, le kolintang favorise le dialogue et la compr¨¦hension, et son existence est un symbole de respect de la diversit¨¦ culturelle.
Les techniques textiles traditionnelles des Li : filage, teinture, tissage et broderie
Chine
Les femmes de l¡¯ethnie Li de la province de Hainan, en Chine, utilisent les techniques textiles traditionnelles de filage, de teinture, de tissage et de broderie pour fabriquer des textiles ¨¤ l¡¯aide de fibres comme le coton et le chanvre. Les motifs utilis¨¦s retranscrivent l¡¯histoire et les l¨¦gendes de la culture Li, ainsi que les aspects du culte, les tabous, les croyances, les traditions et les coutumes populaires. Ils constituent un ¨¦l¨¦ment indispensable du patrimoine culturel de l¡¯ethnie Li, permettant aux communaut¨¦s de renforcer leur m¨¦moire historique et leur identit¨¦ culturelle communes.
Le festival du Nouvel An des Qiang
Chine
Organis¨¦ le premier jour du dixi¨¨me mois lunaire, le festival du Nouvel an des Qiang est l¡¯occasion pour le peuple Qiang de la province chinoise du Sichuan d¡¯exprimer sa gratitude et son respect, de r¨¦affirmer sa relation avec la nature et de promouvoir l¡¯harmonie sociale et familiale. Plateforme de dialogue et d¡¯¨¦change entre le peuple Qiang et d¡¯autres communaut¨¦s, le festival a jou¨¦ un r?le cl¨¦ dans la reconstruction de la foi et de la r¨¦silience suite au tremblement de terre de 2008, tout en sensibilisant la population ¨¤ la s¨¦curit¨¦ alimentaire et ¨¤ la protection de l¡¯environnement.
La conception et les pratiques traditionnelles de construction des ponts chinois de bois en arc
Chine
Les ponts de bois en arc se trouvent dans les provinces du Fujian et du Zhejiang, le long de la c?te sud-est de la Chine. Source de revenus pour les travailleurs du bois, les ponts ¨C ainsi que les techniques et connaissances traditionnelles utilis¨¦es pour les construire ¨C font partie int¨¦grante de l¡¯¨¦cosyst¨¨me culturel des villages locaux. Ils servent de canaux de communication et d¡¯espaces culturels, renfor?ant ainsi l¡¯harmonie au sein des communaut¨¦s et l¡¯identit¨¦ culturelle. Les communaut¨¦s locales et les travailleurs du bois de tous les genres participent ¨¤ la construction, ¨¤ l¡¯entretien et ¨¤ l¡¯utilisation des ponts, ainsi qu¡¯aux pratiques folkloriques qui y sont li¨¦es.
L¡¯¨¦cole d¡¯artisanat ??UV
Slovaquie
L¡¯¨¦cole d¡¯artisanat ?LUV a pour objectif de prot¨¦ger, de promouvoir et de d¨¦velopper l¡¯artisanat traditionnel en Slovaquie. Ses cours encouragent l¡¯utilisation des mat¨¦riaux naturels disponibles pour un large ¨¦ventail d¡¯activit¨¦s artisanales traditionnelles. La m¨¦thodologie d¡¯enseignement est d¨¦velopp¨¦e par les porteurs de chaque m¨¦tier, en tenant compte du contexte actuel comme la disponibilit¨¦ des mat¨¦riaux, les outils n¨¦cessaires et la fa?on dont les produits finis sont utilis¨¦s. Les activit¨¦s de formation sont ouvertes aux hommes comme aux femmes, quelles que soient leurs capacit¨¦s et leurs origines religieuses et ethniques.
Le programme de sauvegarde de la tradition de la kobza et de la vielle ¨¤ roue
Ukraine
La tradition ukrainienne de la kobza et de la vielle ¨¤ roue est une tradition musicale nomade, ¨¤ laquelle participent des musiciens malvoyants qui chantent et jouent des instruments ¨¤ cordes tels que la kobza. Devenir artiste kobza impliquait traditionnellement des rites d¡¯initiation conditionn¨¦s par une connaissance approfondie de la musique et du langage secret des praticiens. Afin de r¨¦glementer leurs activit¨¦s et prot¨¦ger leurs droits, les artistes-interpr¨¨tes ont cr¨¦¨¦ des guildes, ou ??tsekhs??. Conform¨¦ment ¨¤ la tradition, les tsekhs d¡¯aujourd¡¯hui travaillent avec des personnes souffrant de d¨¦ficiences visuelles afin de promouvoir et de faire conna?tre cette pratique.
Le programme du grand voilier-¨¦cole omanais pour les jeunes (Safinat Shabab Oman) pour la paix et le dialogue culturel durable
Oman
Le programme du grand voilier-¨¦cole omanais pour les jeunes pour la paix et le dialogue culturel durable contribue ¨¤ faire conna?tre le patrimoine culturel immat¨¦riel d¡¯Oman au reste du monde. Financ¨¦ par l¡¯?tat, le programme vise ¨¤ enrichir et ¨¤ pr¨¦server l¡¯exp¨¦rience de la voile traditionnelle tout en l¡¯utilisant comme un moyen de partager le patrimoine vivant pratiqu¨¦ ¨¤ Oman avec d¡¯autres parties du monde. En tant qu¡¯ambassadeurs culturels de leur pays, les jeunes participants re?oivent une formation sur les techniques de navigation traditionnelles et participent ¨¤ des festivals et courses de voile internationaux.
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