Combler l’écart numérique entre les genres en Afrique par l’éducation des femmes et des filles

The digital divide is leaving millions of girls and women behind in an increasingly technology-driven world. In sub-Saharan Africa, for every 100 men with spreadsheet skills, only 40–44 women have the same proficiency. Women make up only 35% of Science, Technology, Engineering and Mathematics (STEM) graduates globally, and only 26% of the workforce in data and artificial intelligence.
This UNESCO-led project, in partnership with Beijing Normal University, aims to bridge the gender gap in digital skills education by equipping teachers and female students in Ghana and United Republic of Tanzania with the tools, training, and opportunities needed to thrive in the digital economy.
For many girls in sub-Saharan Africa, barriers extend beyond infrastructure. Social norms, cost, security concerns, and mobility restrictions make it harder for them to access technology.
Dans un monde où le rôle des technologies ne cesse de croître, l’écart numérique entre les genres laisse des millions de filles et de femmes de côté. En Afrique subsaharienne, on ne compte que 40 à 44 femmes possédant des compétences en matière de tableur pour 100 hommes. Les femmes ne représentent que 35 % des diplômés en sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) dans le monde, et 26 % des employés dans le domaine des données et de l’intelligence artificielle.
Ce projet mené par l’UNESCO en partenariat avec l’Université normale de Beijing vise à combler l’écart numérique entre les genres en matière d’éducation au numérique en offrant aux enseignants et aux apprenantes du Ghana et de la République-Unie de Tanzanie les outils, les formations et les perspectives nécessaires pour réussir dans l’économie numérique.
Pour de nombreuses filles vivant en Afrique subsaharienne, les obstacles vont au-delà du simple manque d’infrastructure : les normes sociales, les problèmes de sécurité et les restrictions à leur mobilité leur rendent plus difficile l’accès aux technologies.
Pourquoi c’est important
Ce projet s’inscrit dans le cadre plus large des activités de l’UNESCO en vue de favoriser l’égalité des genres dans l’éducation et de transmettre aux filles et aux femmes les compétences dont elles ont besoin pour assumer des rôles de leadership à l’ère numérique.
À l’échelle mondiale, le nombre de femmes utilisant l’internet est inférieur de 244 millions au nombre d’hommes. Les femmes ont donc un accès plus limité à l’éducation, aux possibilités d’emploi et à l’innovation. En Afrique, les barrières culturelles, le manque de moyens financiers et les restrictions en matière de mobilité empêchent de nombreuses filles d’avoir accès à l’éducation aux technologies et au numérique.
Doubler le nombre de femmes parmi les employés des secteurs des technologies d’ici 2027 pourrait pourtant faire augmenter le PIB mondial de 600 milliards d’euros et générerait d’importants bénéfices économiques et sociaux.

Informations sur le projet
Ghana et République-Unie de Tanzanie
- Renforcer les capacités en offrant au corps enseignant une formation initiale et des formations continues en éducation inclusive aux compétences numériques
- Créer des liens en proposant des mentorats, des modèles et des réseaux de soutien aux filles étudiant dans le domaine des TIC
- Encourager l’innovation en facilitant l’étude des politiques d’autres pays et l’échange de connaissances au moyen de visites en Chine
- Attirer l’attention sur le sujet en sensibilisant et en promouvant des politiques inclusives d’éducation au numérique
Le projet bénéficiera directement aux personnes suivantes :
- Le corps enseignant et les formateurs d’enseignants, qui seront formés à l’éducation numérique sensible au genre
- Les apprenantes, qui bénéficieront d’une éducation au numérique, de possibilités de mentorat et d’activités parascolaires liées aux STIM
- Le personnel des ministères de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô, qui disposeront de politiques renforcées pour intégrer l’égalité des genres dans l’éducation aux TIC et aux STIM
Indirectement, les futurs élèves, les parents et les responsables locaux bénéficieront aussi des activités de plaidoyer et des améliorations à long terme des politiques éducatives.
- Formation des enseignants : proposer aux enseignants des stratégies pour éduquer au numérique en tenant compte des questions de genre
- Mentorat et modèles : mettre en relation les apprenantes avec des femmes faisant carrière dans les STIM pour les inspirer et les guider
- Stages de TIC et hackathons : organiser des événements parascolaires liés aux STIM pour attiser la curiosité des apprenantes et leur donner confiance en elles
- Étude des politiques existantes et échange de connaissances : faciliter les visites d’enseignants et de décideurs politiques en Chine pour favoriser l’échange de bonnes pratiques
- Plaidoyer et sensibilisation : organiser des campagnes de sensibilisation et des événements de partage des connaissances pour promouvoir l’égalité des genres dans les STIM
D’ici février 2027, le projet vise à :
- Former des centaines d’enseignants et de formateurs d’enseignants à l’éducation numérique sensible au genre
- Présenter à des milliers de filles les carrières possibles dans les TIC et leur proposer des mentorats
- Sensibiliser davantage la société à l’importance de transmettre des compétences numériques aux filles et de leur permettre d’être actives dans le domaine des TIC
- Renforcer les politiques en faveur d’une éducation inclusive aux STIM
- Encourager les décideurs à donner la priorité à l’éducation inclusive au numérique dans leurs stratégies éducatives nationales
Ce projet est mené par l’UNESCO en collaboration avec :
- Les ministères de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô du Ghana et de Tanzanie
- L’Université normale de Beijing, qui fournit un financement et une expertise technique
- Le Centre international de formation et de recherche pour l’enseignement rural (INRULED) de l’UNESCO, qui coordonne les donateurs et fournit une expertise technique
- Des entreprises du secteur privé et des ONG qui proposent des mentorats et des programmes de formation au numérique