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Les forces de sécurité peuvent jouer un rôle favorable dans les situations de changement politique et institutionnel vers des sociétés démocratiques, les situations post-conflit ainsi que dans les pays connaissant des niveaux élevés de violence ou d’instabilité. L’établissement de relations professionnelles renforcées entre les forces de sécurité et les médias peut également contribuer à tenir la population informée pendant les périodes critiques telles que les élections et les manifestations publiques.

Depuis 2013, l’UNESCO et ses partenaires ont formé plus de 11 500 agents des forces de sécurité à ces questions dans le monde. Les programmes de formation de l’UNESCO destinés aux membres des forces de l’ordre et de sécurité sont mis en œuvre à la fois en ligne et sur le terrain, à l’échelle mondiale. L’objectif principal est de fournir à ces acteurs clés des systèmes d’application de la loi des outils pratiques et théoriques pour mener à bien leur mission de maintien de l’ordre public et de l’État de droit, tout en respectant les droits de l’homme et les normes internationales en matière de liberté d’expression et de sécurité des journalistes.

L’UNESCO a également organisé trois formations régionales destinées aux forces de sécurité en  (au Kenya, avec la participation de 11 pays, dont le Cameroun, le Ghana, le Kenya, l’île Maurice, la Namibie, le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe), en  (en Colombie, avec la participation de 13 pays, dont l’Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Honduras, l’É��ܲ��ٱ�ܰ�, le Salvador, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou et la République dominicaine), et en  (atelier de formation des formateurs en Allemagne avec des formateurs de police et des représentants de 8 pays dont l’Albanie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, la Grèce, le Monténégro, l’Ukraine et l’���ܳ���é�쾱���ٲ���).

En outre, l’UNESCO a également établi un partenariat avec l’ pour renforcer les capacités des forces de sécurité et les sensibiliser à leur rôle pour garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Un  a été lancé conjointement (du 11 juillet au 18 août 2022) et a été suivi par plus de 3 200 membres de la police et des forces de l’ordre, acteurs judiciaires et journalistes de 130 pays.

L’UNESCO propose des ressources sur les normes internationales en matière de liberté d’expression destinées aux agents des forces de l’ordre.