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Projet KOICA Mali : les gestionnaires d’école outillés
Bamako, 10 Octobre 2018 - Le Bureau de l’UNESCO à Bamako, en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale du Mali, a lancé le 09 Octobre 2018, des ateliers visant à renforcer les capacités des membres des comités de gestion Scolaires (CGS) de Bamako.
La formation qui a duré 04 jours, visait principalement à renforcer les capacités de 220 membres des CGS par rapport à leurs rôles et responsabilité pour la gestion efficace de l’école et la prise en compte de la dimension genre dans les activités courantes. Ces ateliers s’inscrivent dans de la mise en œuvre par l’UNESCO, du projet d’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’Education (Projet KOICA/Mali).
Les exercices se sont focalisés sur les missions du CGS, les rôles et responsabilités des membres et sur l’assainissement des points d’eau et des latrines dans le district de Bamako. Et dans le processus, les formateurs ont mis l’accent sur la prise en compte de la dimension genre pour assurer à la fois le maintien des jeunes filles à l’école et leur réussite scolaire. Les impressions de Mme Bâ Aissata Coulibaly, Chef de Division Education de base, témoignent de la qualité de la formation qu’elle a reçue et surtout du professionnalisme des formateurs : « les formateurs ont été à la hauteur, ils ont clarifié plusieurs problèmes qui restaient encore sombres dans la tête des participants et ont éveillé en nous la nécessité de scolariser nos jeunes filles ». Soulignait-elle
Au -delà de la maîtrise des rôles et responsabilités, l’attente relative à cette formation, pour parler au singulier, était d’amener les membres des CGS à acquérir des compétences leur permettant d’élaborer des plans d’action réalistes au bénéfice de leur école. Et, de façon spécifique, par rapport à la question de l’eau, situation caractéristique de nos écoles à Bamako, des actions concrètes et planifiées sont attendues des CGS en vue d’améliorer la salubrité des points d’approvisionnement en eau à travers des dispositions efficaces pour un assainissement durable.
Quant aux enseignants, ils devront mettre en œuvre des stratégies pédagogiques pour l’installation de bonnes pratiques d’hygiène essentielles chez les élèves et de comportements responsables vis-à -vis des installations pour l’eau et les latrines. C’est dans ce sens que Mme Simpara Bakoro Dembele, enseignante au CAP de Kalaban-coura (Bamako) dira que : « le renforcement de nos capacités est une bonne initiative de l’UNESCO car nous ressortons de cette formation avec de nouvelles compétences et responsabilités qui nous permettront de mieux gérer nos écoles pour accroitre nos rendements dans les actions à mener ».
Enfin, pour une bonne pérennisation des acquis, la mise en place ou l’actualisation d’un dispositif d’encadrement et de suivi des CGS est fortement attendue. Ce serait une bonne manière de maintenir la dynamique enclenchée par cette formation très appréciée par les acteurs.
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