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L'UNESCO renforce le réseau transatlantique de protection du patrimoine culturel en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique grâce à un atelier de renforcement des capacités au Brésil
Du 2 au 4 octobre, l'UNESCO a organisé un atelier de renforcement des capacités à Rio de Janeiro pour plus de 80 professionnels des forces de l'ordre, du système judiciaire et des musées de 14 pays d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Afrique.
Conformément à la Déclaration MONDIACULT, approuvée par 150 États à Mexico en 2022, cette formation visait à intensifier les efforts actuels de l'UNESCO pour développer les capacités régionales et nationales de lutte contre le pillage, les fouilles illégales et le commerce illicite de biens culturels. L'atelier a proposé des modules théoriques et des exercices pratiques pour permettre aux experts de mieux protéger le patrimoine culturel mobilier. Les participants ont échangé des informations et bonnes pratiques, favorisant ainsi la coopération régionale et internationale en matière de retour et de restitution des biens culturels.
Il est essentiel de renforcer le plaidoyer et l'action concernant l'impact du trafic illicite sur la mémoire, l'identité et l'avenir des peuples. En effet, le trafic illicite de biens culturels menace l'essence même de notre identité, entrave la transmission des connaissances et compromet la jouissance des droits culturels.
Des discussions fructueuses ont porté sur divers sujets, allant de la ratification de la au renforcement de sa mise en œuvre. Les professionnels ont convenu qu'il était important de mettre à jour les législations et les inventaires nationaux existants, ainsi que de faire profiter des outils existants (tels que la , une source d'information accessible compilant les législations relatives au patrimoine culturel). Ils ont également souligné le rôle essentiel des communautés autochtones et ont insisté sur la sensibilisation comme outil de prévention clé pour protéger les biens culturels du trafic illicite.
Les principaux partenaires techniques de l'UNESCO ont soutenu l'atelier en apportant leur expertise et leurs connaissances pour aider les bénéficiaires à faire face aux différentes menaces qui pèsent sur les biens culturels. Parmi les contributeurs figurent le Conseil international des musées (ICOM), l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), l'Institut international pour l'unification du droit privé (UNIDROIT), l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l'Organisation mondiale des douanes (OMD), le Commandement des carabiniers pour la protection du patrimoine culturel, le programme Ibermuseos et la Chaire UNESCO sur le patrimoine archéologique en Argentine, pour n'en nommer que quelques-uns.
*Cette activité a été soutenue par le gouvernement du Brésil et le Fonds de la Convention de 1970. Nous remercions le Brésil et les donateurs du Fonds de la Convention de 1970 : Chine, Chypre, Etat de Palestine, France, Pays-Bas et Serbie.