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Situ¨¦e dans le sud-est du Queensland, ¨¤ proximit¨¦ de Brisbane, cette r¨¦gion pr¨¦sente un littoral pittoresque, des dunes, des plages, de vastes cours d¡¯eau et des zones humides, ainsi qu¡¯une cha?ne de montagnes dans l¡¯arri¨¨re-pays. Abritant deux groupes de Premi¨¨res nations, les Kabi Kabi et Jinibara, la r¨¦serve de biosph¨¨re maintient un environnement naturel tr¨¨s appr¨¦ci¨¦ et une riche biodiversit¨¦, en particulier au sein des 2 585 km² de zones terrestres et marines prot¨¦g¨¦es. Elle soutient ¨¤ la fois des activit¨¦s ¨¦conomiques traditionnelles et de pointe, notamment des secteurs alimentaires, agroalimentaires et touristiques vigoureux. La r¨¦gion accueille environ 8 millions de visiteurs par an.

Quatri¨¨me r¨¦serve de biosph¨¨re de ce pays d¡¯Afrique centrale occidentale, la r¨¦serve de biosph¨¨re de Doumba-Rey est surtout connue pour sa population d¡¯oiseaux de plus de 100 esp¨¨ces identifi¨¦es et sa flore exceptionnellement diversifi¨¦e. Situ¨¦e dans la zone de transition entre savanes et for¨ºts, elle joue un r?le important dans la s¨¦questration du carbone et accueille des esp¨¨ces embl¨¦matiques, dont les ¨¦l¨¦phants. La r¨¦serve de biosph¨¨re compte une soixantaine de villages dont les tribus dominantes sont les Gbaya, Mboum et Mb¨¦r¨¦ qui sont de grands chasseurs. Par ailleurs, le site est exploit¨¦ par les bergers peulhs et nomades pour les activit¨¦s pastorales, ¨¤ l¡¯instar de l¡¯¨¦levage s¨¦dentaire et transhumant. En 2014, la r¨¦gion a accueilli plus de 10 000 r¨¦fugi¨¦s fuyant les conflits.

Situ¨¦e pr¨¨s de la fronti¨¨re avec le Cameroun, la r¨¦serve de biosph¨¨re de Sena Oura est la premi¨¨re r¨¦serve de biosph¨¨re du Tchad. Elle couvre une surface totale de 173 520 ha constituant les derniers vestiges intacts de la savane soudanaise du pays et abrite des ¨¦l¨¦phants, des ¨¦lands de Derby et des girafes. Gr?ce ¨¤ la profusion de terres fertiles et aux conditions agroclimatiques favorables, l¡¯agriculture traditionnelle et l¡¯¨¦levage du b¨¦tail en particulier assurent la subsistance de pr¨¨s de 90 % de la population. La sylviculture joue ¨¦galement un r?le important dans l¡¯¨¦conomie locale, avec la production de produits tr¨¨s pris¨¦s comme le miel et l¡¯huile de karit¨¦.

L¡¯une des deux premi¨¨res r¨¦serves de biosph¨¨re du pays, Dedoplistskaro est caract¨¦ris¨¦e par des zones recul¨¦es, vastes et peu peupl¨¦es autour du volcan de boue Takhti-Tepha, pr¨¨s de la fronti¨¨re avec l¡¯Azerba?djan. Elle est consid¨¦r¨¦e comme un haut lieu de la biodiversit¨¦, avec ses esp¨¨ces de mammif¨¨res (52), d¡¯oiseaux (90) et de reptiles (30), dont les embl¨¦matiques l¨¦opard d¡¯Afrique et gazelle ¨¤ goitre. Sa steppe et ses semi-d¨¦serts ont traditionnellement permis l¡¯¨¦levage et le p?turage. Les autorit¨¦s pr¨¦voient de cr¨¦er de nouvelles perspectives gr?ce ¨¤ des techniques agricoles durables et ¨¤ l¡¯¨¦cotourisme.

Cette r¨¦serve de biosph¨¨re englobe les bassins versants de la rivi¨¨re Alazani et de ses deux affluents, et comprend une mosa?que de for¨ºts alpines et de plaines inondables, ainsi que des prairies alpines. Elle abrite plusieurs esp¨¨ces embl¨¦matiques comme l¡¯ours noir, le loup gris et le lynx, ainsi qu¡¯une flore sur la liste rouge et des reliques de for¨ºts d¡¯ifs. La partie sud de la r¨¦serve de biosph¨¨re, plus peupl¨¦e, comporte de nombreux sites historiques et arch¨¦ologiques ainsi que des for¨ºts, qui jouent un r?le important dans la vie religieuse locale, car beaucoup sont consid¨¦r¨¦s comme sacr¨¦s. L¡¯agriculture est la principale activit¨¦ de la r¨¦gion et les communaut¨¦s locales ont d¨¦velopp¨¦ le syst¨¨me unique sopel-bosloba, qui permet la culture dans les zones montagneuses. La r¨¦serve de biosph¨¨re vise ¨¤ soutenir et revitaliser l¡¯¨¦levage transhumant, y compris la race locale des moutons tushetians, et de promouvoir les visites touristiques de vignobles.

Situ¨¦e dans la partie la plus ¨¦lev¨¦e des hautes terres du Kazakhstan central, Bouraba? est surtout connue pour ses nombreux lacs : 14 de ces lacs cumulent une superficie totale de plus de 100 km2 et de nombreux autres sont de taille plus modeste. Elle est tr¨¨s repr¨¦sentative de la biodiversit¨¦ de l¡¯¨¦cotone for¨ºt-steppe eurasien. Outre l¡¯agriculture et l¡¯exploitation mini¨¨re, la r¨¦gion est une destination touristique populaire depuis la cr¨¦ation en 2005 de la zone de vill¨¦giature de Shchuchinsk-Borovoye, gr?ce ¨¤ sa proximit¨¦ avec des r¨¦gions dens¨¦ment peupl¨¦es au Kazakhstan et en F¨¦d¨¦ration de Russie, et ¨¤ de bonnes liaisons a¨¦riennes, ferroviaires et routi¨¨res avec celles-ci.

Couvrant les ¨¦cosyst¨¨mes les moins perturb¨¦s de la partie sud de l¡¯Alta? occidental, Markakol est proche de la fronti¨¨re avec la Chine. Elle englobe des paysages uniques et caract¨¦ristiques de la ta?ga de moyenne montagne et des paysages alpins de haute montagne de l¡¯¨¦cor¨¦gion de la steppe temp¨¦r¨¦e d¡¯Eurasie, qui abritent diverses esp¨¨ces end¨¦miques, dont le l¨¦opard des neiges et la martre des rochers, esp¨¨ces rares et menac¨¦es. La plupart des 2 000 habitants de cette r¨¦serve de biosph¨¨re tirent leur subsistance de l¡¯¨¦levage et du tourisme, bien que ce dernier soit en d¨¦clin.

La biodiversit¨¦ existant autour du lac Kh?vsg?l est unique en Mongolie. Ces vastes zones sont vierges et inhabit¨¦es, ce qui favorise la croissance de plantes sauvages luxuriantes, aromatiques et aux couleurs vives. Ses ¨¦cosyst¨¨mes vari¨¦s abritent une vari¨¦t¨¦ d¡¯esp¨¨ces uniques, dont certaines sont rares et menac¨¦es, comme le l¨¦opard des neiges, le bouquetin ibex, le porte-musc de Sib¨¦rie, l¡¯orignal, le renne, le cerf rouge et l¡¯ours brun. Environ 7 000 personnes vivent dans cette r¨¦serve de biosph¨¨re, o¨´ elles pratiquent l¡¯¨¦levage, le tourisme et utilisent les ressources naturelles. Les habitants locaux et les personnes des districts voisins y r¨¦coltent des noix et des fruits en automne.

La deuxi¨¨me r¨¦serve de biosph¨¨re d¡¯Arabie saoudite, situ¨¦e dans la partie occidentale du pays, abrite des esp¨¨ces en danger critique d¡¯extinction au niveau mondial, notamment le l¨¦opard d¡¯Arabie et la gazelle arabe, ainsi que diverses esp¨¨ces de flores end¨¦miques. Les quelque 50 000 villageois vivant dans la zone tampon et les zones de transition d¨¦pendent fortement des activit¨¦s pastorales et de l¡¯agriculture, source de revenus, notamment de l¡¯¨¦levage et de la garde de chameaux, d¡¯ovins et de caprins.

Couvrant plus de 2 600 000 ha, la r¨¦serve de biosph¨¨re des marais de Kafu¨¦ traverse plusieurs districts d¡¯importance arch¨¦ologique et historique, ainsi qu¡¯un site Ramsar et une zone importante pour les oiseaux. Elle abrite plus de 400 esp¨¨ces aviaires et plusieurs mammif¨¨res, dont le z¨¨bre, le buffle, l¡¯hippopotame et le lechwe end¨¦mique de Kafu¨¦. Elle est principalement occup¨¦e par les Ila/Balundwe, des bergers transhumants qui pratiquent ¨¦galement la p¨ºche et l¡¯agriculture. La r¨¦gion compte la plus grande concentration de b¨¦tail du pays, avec des troupeaux comptant jusqu¡¯¨¤ 4 000 t¨ºtes qui paissent dans ses plaines inondables pendant la saison s¨¨che. Pendant la saison des pluies, la plupart des communaut¨¦s se retirent des plaines de Kafu¨¦ pour rejoindre des villages permanents en bordure et ¨¤ l¡¯ext¨¦rieur de la r¨¦serve de biosph¨¨re. Cette m¨¦thode traditionnelle de gestion du b¨¦tail, d¨¦nomm¨¦e ? kuwila ?, est pratiqu¨¦e sur les terres coutumi¨¨res au moment de la d¨¦crue, entre juillet et novembre.

Deuxi¨¨me r¨¦serve de biosph¨¨re du Zimbabwe, la r¨¦serve de biosph¨¨re de Chimanimani comprend une mosa?que de montagnes, de for¨ºts, de prairies et d¡¯arbustes, et des ¨¦cosyst¨¨mes d¡¯eau douce. Le paysage s¡¯¨¦tend vers le Mozambique, dans le cadre d¡¯une r¨¦serve de biosph¨¨re transfrontali¨¨re propos¨¦e qui s'¨¦tendrait ¨¤ l¡¯¨¦cosyst¨¨me montagneux d¡¯Afrique de l¡¯Est, point chaud de la biodiversit¨¦ mondiale. Cette r¨¦serve de biosph¨¨re comprend six zones cl¨¦s de biodiversit¨¦ riches en esp¨¨ces de plantes end¨¦miques et 88 sites arch¨¦ologiques. Elle est habit¨¦e par environ 154 000 personnes, principalement issues de la culture Ndau, dont la plupart parlent une langue menac¨¦e. La population locale tire profit des ressources naturelles gr?ce au tourisme et aux produits forestiers non ligneux tels que le miel et le b¨¦tail.