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L'UNESCO déplore l'incendie d'un centre culturel sur un site du patrimoine mondial du Kenya
Le 16 septembre 2021, la communauté vivant autour du Centre culturel de Rabai sur le site du patrimoine mondial des Forêts sacrées de Kayas des Mijikenda au Kenya s'est réveillée en apprenant que le Centre avait été incendié par des pyromanes inconnus. Le Centre culturel de Rabai a été fondé dans le cadre des idéaux des Forêts sacrées de Kayas des Mijikenda, comme un pilier pour soutenir les activités de conservation et de sauvegarde du site du patrimoine mondial des , des ressources forestières et de la biodiversité. L'incendie a détruit les principales structures du centre culturel, qui constituait également un moyen de transmission des « , » inscrites sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l'UNESCO en 2009.
Les Kayas, qui sont les dépositaires des croyances spirituelles des communautés Mijikenda et sont considérés comme la demeure sacrée de leurs ancêtres, ont été inscrits sur deux listes essentielles de l'UNESCO : La Convention de concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et la Convention de pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Les forêts sacrées de Kaya des Mijikenda, qui se composent de 10 forêts distinctes réparties sur quelque 200 km le long de la côte kenyane et abritant de nombreux villages fortifiés, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial en 2008. En tant qu'ensemble de sites répartis sur une vaste zone, elles sont associées à des croyances d'importance locale et nationale.
La Commission nationale du Kenya pour l'UNESCO a contacté le Bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Est afin de soutenir l'intervention d'urgence et le rétablissement du Centre culturel et du village de Rabai. Une proposition est en cours d'élaboration afin de solliciter une assistance internationale pour le site, qui pourrait inclure la reconstruction du centre, l'élaboration d'un plan de gestion des risques de catastrophe, la sensibilisation de la communauté et la sauvegarde des pratiques du patrimoine culturel immatériel.
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