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La Directrice générale demande une enquête sur le meurtre du journaliste guatémaltèque Luis Alberto Lemus

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a exhorté aujourd’hui les autorités à enquêter sur le meurtre du journaliste et propriétaire de médias, Luis Alberto Lemus, tué le 7 avril à Jutiapa, Guatemala.

« Je condamne le meurtre de Luis Alberto Lemus Â», a déclaré la Directrice générale. « Je compte sur les autorités pour enquêter sur ce crime et traduire les auteurs en justice. Les attaques visant les médias constituent une menace contre la liberté d’expression et la liberté de la presse, qui joue un rôle essentiel  pour la démocratie et la bonne gouvernance ».

Luis Alberto Lemus  était vice-président de l’association des journalistes de Jutiapa. Il était producteur d’un programme d’actualité hebdomadaire diffusé sur deux stations dont il était propriétaire, Radio Stereo Café et la chaîne de télévision câblée locale, Café TV.

Il avait également été gouverneur de Jutiapa de 2008 à 2010 et s’était présenté trois fois aux élections municipales de la ville voisine de Moyuta, sans succès.

Le meurtre de Lemus, trois semaines après celui de Naopleón Jarquín Duarte est la deuxième attaque mortelle visant un journaliste au Guatemala cette année.  Son nom figure dans le Mémorial UNESCO des journalistes assassinés. 

 

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Contact médias : Sylvie Coudray, +33 (0) 1 45 68 42 12

 

L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».