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UNESCO et la République de Guinée équatoriale lancent pour la première fois un programme de bourses entièrement dédié aux jeunes femmes scientifiques africaines. Il a pour but de créer des opportunités concrètes pour les jeunes femmes de s’impliquer activement dans diverses disciplines des sciences de la vie sur le continent africain.

Programme de bourses UNESCO-Guinée équatoriale pour les jeunes femmes scientifiques en Afrique, établi en 2024 par le Conseil exécutif de l'UNESCO et financé par la République de Guinée équatoriale, vise à promouvoir et soutenir deux jeunes femmes africaines exceptionnelles dans les sciences de la vie. Le programme cherche à encourager leur participation active au développement scientifique et technologique de leur pays. Chaque année, deux jeunes femmes recevront une bourse de 25 000 dollars, pour un total de 50 000 dollars, pour progresser dans leurs recherches et construire une carrière scientifique prometteuse.

Globalement, les femmes ne représentent que 33 % des chercheurs¹. Les dernières données de l'Institut des statistiques montrent que seulement 32 % des chercheurs en Afrique subsaharienne sont des femmes². Ces disparités, qu'elles soient régionales ou liées au genre, peuvent également s'expliquer par le manque de ressources allouées à la recherche scientifique, en particulier en Afrique, où les dépenses consacrées à la recherche scientifique ne représentaient que 1,01 % des dépenses mondiales en 2015 et 3,5 % des dépenses mondiales en publications en 2018³. Ces écarts ont un impact direct sur la recherche scientifique, limitant ainsi l'accès des femmes et des filles à des opportunités équitables pour s'engager dans des carrières scientifiques.

En juin 2023, l’UNESCO a lancé un appel à l’action pour :

• Accroître les possibilités offertes aux femmes scientifiques d’accéder à des bourses de recherche et à d’autres sources de financement de la recherche.
• Promouvoir l’établissement d’un réseau mondial et de plates-formes destinés aux femmes scientifiques afin de créer des liens professionnels significatifs partout dans le monde.

• Offrir des bourses et des formations pour autonomiser les jeunes femmes scientifiques talentueuses en Afrique dans les sciences de la vie.
• Accroitre les subventions de recherche et soutenir le développement professionnel pour augmenter la créativité et la production de recherche.
• Doter une nouvelle génération de femmes avec des compétences en mentorat et en leadership pour devenir des leaders dans le domaine scientifique
• Encourager les femmes scientifiques à contribuer à des projets de développement durable dans leurs pays d'origine.
• Faciliter les collaborations régionales et internationales à travers des conférences, des ateliers et des opportunités de réseautage.

• Doit être de nationalité africaine et mener des recherches dans un laboratoire reconnu en Afrique.
• Doit avoir moins de 45 ans au moment de la candidature.
• Doit être titulaire d'un doctorat dans le domaine des sciences de la vie.
• Doit être engagée dans la recherche scientifique dans le domaine des sciences de la vie, en se concentrant sur l'avancement des connaissances et la contribution au développement durable.

• Contributions significatives et innovation dans leur recherche.
• Réalisations notables et avancées dans le domaine des sciences de la vie.
• Production de matériaux scientifiques (par exemple, publications, brevets).
• Reconnaissance au niveau national, régional ou international (prix, bourses).
• Alignement avec les objectifs de l'UNESCO pour le développement durable en sciences.

Les candidatures doivent être soumises en ligne en anglais ou en français, via le formulaire suivant : www.unesco.org/egip/account-request. Chaque candidature doit comprendre :

• Une proposition décrivant une idée de recherche innovante pouvant être réalisée dans un délai d'un an, en tenant compte des installations disponibles pour la candidate.
• Un plan de travail détaillé, incluant les activités, les objectifs et les résultats attendus du projet, avec un calendrier montrant achèvement d’un an.
• Un budget détaillé de la subvention de 25 000 $, démontrant clairement comment les fonds seront alloués à la mise en Å“uvre du projet proposé (par exemple, matériel, équipement, voyages, frais de publication, etc.). Le paiement de la subvention s’effectuera comme suit :
  1. 23 000 $ de la subvention seront versés à l'avance au début du projet ;
  2. 2 000 $ seront versés sur présentation d'un rapport final à la fin de la période de subvention, détaillant les résultats du projet et l'utilisation des fonds.
• Un résumé des travaux de recherche antérieurs, y compris les publications et autres documents justificatifs, avec les publications importantes étant mises en évidence.
• Un CV détaillé, comprenant les qualifications académiques, les postes occupés, l'expérience de la recherche et les travaux en cours.
• Une ou deux lettres de recommandation d'un directeur de thèse ou d'un pair dans le domaine de la recherche (qui ne fait pas partie de l'environnement immédiat du candidat).

• Sciences médicales et de la santé
• Neurosciences
• Biologie moléculaire, cellulaire et structurelle
• Systèmes et organismes biologiques
• Sciences environnementales et écologiques
• Sciences agricoles
• Astronomie, sciences de l'espace et de la terre
• Sciences physiques
• Sciences chimiques
• Bio-informatique
• Ingénierie biomédicale
• Sciences mathématiques (uniquement lorsqu'elles s'appliquent à la recherche en sciences de la vie)

Les candidatures doivent être soumises par l’autorité de désignation suivante :

• États Membres africains, en consultations avec leurs Commissions nationales

Veuillez noter que les candidatures spontanées ne seront pas prises en considération ainsi que les candidatures incomplètes.

Secrétariat du Prix International UNESCO-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie
Secteur des sciences exactes et naturelles
UNESCO
7, place de Fontenoy,
75352 Paris 07 SP
France
E-mail: lifesciencesprize@unesco.org

(1) Rapport de l’UNESCO sur les sciences 2021
(2) Appel à l’action de l’UNESCO
(3) Rapport de l’UNESCO sur les sciences 2021