Abolition de l’armée au Costa Rica
Le Costa Rica a aboli son armée 11 octobre, 1949, par décision du conseil d'administration fondateur de la Deuxième République par un décre . La Constitution politique de la République du Costa Rica de 1949 est un document de 75 pages qui fait partie u conseil d'administration fondateur de la Deuxième République la collection documentaire de la Commission. Constitution politique de la République du Costa Rica comprend 137 articles au total. Dans son article 12, il est établi que «l'armée en tant qu'institution permanente est interdite.
Les Archives nationales du Costa Rica proposent l’inscription de deux documents en sa possession, relatifs à l’abolition de l’armée au Costa Rica. Ces documents constituent un exemple pour le reste du monde qu’il est possible de vivre dans une démocratie non armée. La décision fut prise par le Conseil de gouvernement provisoire immédiatement après un conflit armé, ce qui la rend particulièrement importante, car elle établit le Costa Rica comme un exemple, à l’échelle mondiale, d’une nation pacifiste et civile, capable de résoudre les conflits et d’écarter les menaces extérieures au moyen des seuls outils fournis par le Droit international.
En 1949, le Costa Rica est devenu le premier pays au monde à avoir aboli son armée. Cette décision a permis de donner plus de poids institutionnel au régime de civilité qui domine la vie politique costaricaine. À niveau international, la suppression de l’armée a marqué le début d’un nouvel usage diplomatique en accordant davantage de force et de crédibilité publique aux pacifistes aux yeux du monde et en démontrant qu’un pays peut vivre sans forces armées et consacrer ces ressources financières à un meilleur et plus ample développement social. Cette décision prouve qu’un État peut choisir l’option du désarmement volontaire et parvenir à une meilleure distribution des richesses en privilégiant le développement de certains aspects sociaux comme la santé et l’éducation au lieu d’investir dans l’armement, contribuant ainsi à la stabilité et au développement d’une population qui jouit de davantage de droits.
