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(2025 - 2026)

Dr Murray Hitzman était auparavant directeur associé du United States Geological Survey et professeur à la Colorado School of Mines, l’une des institutions géologiques les plus éminentes au monde. Il est actuellement directeur du Irish Research Centre in Application Geoscience (iCRAG) et chercheur invité principal au Carnegie Institute. Le Dr Hitzman a collaboré de manière intensive dans les Amériques, en Afrique, en Europe, en Asie et en ����é����ie au cours de sa carrière, gérant des programmes de recherche de plusieurs millions de dollars, et a ardemment défendu l’importance des ressources terrestres pour la décarbonisation et les crises de la biodiversité. Dans son rôle actuel de directeur de l’iCRAG, il supervise un centre de recherche multi-institutionnel qui accueille des chercheurs d’environ 20 pays du monde entier spécialisés dans la recherche géologique appliquée.

(2023 - 2026)

Gloria est titulaire d'un doctorat en géochimie et en pétrologie de l'université fédérale de Pará (UFPá), au Brésil, et a travaillé en tant que chercheuse pour l’Étude géologique de Colombie (Geological Survey of Colombia - SGC) pendant plus de 30 ans. Au cours des dix dernières années de sa carrière, elle a travaillé en tant que directrice technique de la direction des ressources minérales pour la SGC. Ses responsabilités comprenaient la direction des programmes de géologie pour les ressources minérales, la géochimie, la géophysique et la métallogénie à différentes échelles, afin d'identifier les zones prometteuses pour les ressources minérales, d'évaluer le potentiel minéral lié aux minéraux métalliques, non métalliques, industriels et énergétiques, et également d'étudier la relation entre les occurrences et les gisements de ressources minérales, et l'environnement naturel y compris son incidence sur les écosystèmes et la santé des êtres vivants (géomédecine).

Elle est spécialisée dans la caractérisation des résidus miniers en vue de leur utilisation à des fins sociales. Ses résultats ont été publiés sous forme de rapports et d'articles scientifiques dans des revues et des réseaux nationaux et internationaux. Gloria a contribué à la création de l'Atlas géochimique de la Colombie et à la cartographie des lignes de base géochimiques mondiales. Son groupe a élaboré la carte métallogénique de la Colombie (versions 2016, 2018 et 2020), a exécuté le programme de cartographie géophysique de la Colombie (magnétométrie et spectrométrie gamma) à des densités adaptées à la recherche sur les ressources minérales, et a produit les cartes des anomalies géophysiques de la Colombie (Mag et Gamma). En appliquant les informations historiques et nouvelles (en géologie, géochimie, géophysique, métallogénie, minéralogie) et en développant l'échantillonnage géochimique, géophysique et métallogénétique à haute densité, elle a contribué à l'identification de plus de 30 zones prospectives pour des minéraux stratégiques et critiques et a terminé l'évaluation du potentiel minéral de plus de 20 districts métallogéniques en Colombie.

Gloria est membre du comité de rédaction du journal "Geochemistry : Exploration - Environment – Analysis” (GEEA) ; Groupe de travail d'Amérique du Sud sur les lignes de base géochimiques globales de l'UISG/ Association Internationale de Géochimie (IAGC). Elle est également membre du comité scientifique et du conseil d'administration du Centre international sur la géochimie à l'échelle mondiale d'UNESCO et le point de contact national (PCN) pour le programme Horizon 2020 de l'Union européenne (UE). Elle a évalué des projets de recherche pour le ministère colombien des sciences (Minciencias).

Gloria est une fervente promotrice de l'égalité des sexes au sein des groupes d'experts en métallogénie et géochimie et de la coopération de l'Association des services géologiques et miniers d'Ibéro-Amérique (ASGMI). En tant que chercheuse latino-américaine en géosciences, Gloria connaît bien les défis et les opportunités des pays d'Amérique latine et dirigera le thème des ressources terrestres du Conseil du Programme International de Géosciences (PICG) entre 2023 et 2026.

(2025 - 2028)

Asrat Kassaye Asfawossen est professeur à l'Université internationale des sciences et technologies du Botswana, spécialisé en géochimie environnementale et isotopique, en paléoclimatologie et en changement climatique. Il a précédemment été professeur à l'Université d'Addis-Abeba et jeune affilié de l'Académie mondiale des sciences (2012-2017), et est membre de l'Académie africaine des sciences et de l'Académie éthiopienne des sciences. Il est activement engagé dans l'enseignement aux niveaux du premier et du deuxième cycle, a rédigé deux manuels et a supervisé plus de 50 étudiants en master et 8 étudiants en doctorat. Le Dr Asfawossen est l'auteur/co-auteur de plus de 135 publications évaluées par des pairs, notamment dans des revues scientifiques internationales à fort impact. Outre son engagement impressionnant dans l'enseignement, le mentorat et la recherche, il a apporté des contributions significatives à la communauté des géosciences au niveau international, en tant que vice-président de la Société géologique d'Afrique, président de l'Association de recherche sur le Quaternaire d'Afrique de l'Est, membre du comité exécutif de l'Association internationale des géomorphologues et membre du Conseil mondial des géoparcs UNESCO. En plus de collaborer avec des chercheurs du monde entier, le Dr Asfawossen a été boursier invité en Allemagne, au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et en France.

(2023 - 2026)

YoungHee Kim est professeure de géophysique (sismologie) à l'école des sciences de la Terre et de l'environnement de l'université nationale de Séoul, République de Corée. Elle est également directrice du Centre de recherche sur le couplage entre la surface profonde et la terre. Depuis 2017, elle est corédactrice de "Exploration Geophysics", une revue internationale publiée au nom de la Société australienne des géophysiciens d'exploration (ASEG), de la Société de géophysique d'exploration du Japon (SEGJ) et de la Société coréenne des géophysiciens de la terre et de l'exploration (KSEG). Depuis 2019, elle est rédactrice en chef adjointe du bulletin de la Société sismologique des États-Unis (BSSA). La BSSA est au service de la communauté des sciences de la Terre en tant que principale source de recherche en sismologie évaluée par les pairs depuis 1911.

YoungHee a obtenu son doctorat en géophysique à Caltech en 2011 et a travaillé comme chercheuse postdoctoral à l'Observatoire de la Terre Lamont-Doherty de l'université de Columbia en 2011-2012. Ses principaux intérêts de recherche portent sur l'utilisation des données des réseaux sismiques pour comprendre les processus qui se produisent dans la croûte et le manteau. Ses recherches récentes portent sur la structure et les processus de la lithosphère via l'imagerie sismique à ondes de corps, la localisation et la caractérisation des tremblements de terre, et la sismotectonique.

Depuis qu'elle est devenue professeure à l'université nationale de Séoul en 2012, YoungHee a joué un rôle majeur dans le déploiement et l'entretien de plusieurs réseaux sismiques portables, ainsi que dans le traitement et l'interprétation des données des réseaux sismiques. Les données acquises ont permis de mieux comprendre un système complexe de zones de faille et un système volcanique dans divers contextes « intra-plaques ». Ces dernières années, les réseaux d'observation des tremblements de terre en République de Corée se sont considérablement développés, et l'augmentation des observations sismiques et des capacités numériques a ouvert une nouvelle discussion sur la sismicité, le volcanisme et la tectonique dans un contexte plus large de géodynamique. Parallèlement à ses recherches, YoungHee a partagé ses travaux par le biais de présentations lors de conférences et d'ateliers de recherche. En juin 2022, elle avait soumis 217 résumés de conférence (127 au niveau international et 90 au niveau national). Sur ces 217 présentations, elle a conseillé 77 présentations rédigées par des étudiants de premier et deuxième cycles, et 14 présentations ont été récompensées par des prix.

(2025 - 2028)

Lydia Meck Maideyi est professeure agrégée à l’Université du Zimbabwe, où elle étudie l’impact de l’exploitation minière sur la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines. Elle a également été directrice adjointe de l’École des sciences minérales et de la terre de l’Université du Zimbabwe, faisant preuve de leadership en matière de planification stratégique et favorisant les partenariats industrie-université, alignant la recherche universitaire sur les problèmes du monde réel. Une bourse de recherche Global Minds à la KU Leuven en 2022 sur le thème des minéraux critiques renforce encore sa vaste expertise en matière de qualité de l’eau et de gestion durable des ressources. Son engagement en faveur du service communautaire et du renforcement des capacités a été démontré par sa participation à de nombreux projets internationaux avec l’UNESCO, l’USAID, le Groupe de la Banque africaine de développement et le gouvernement du Zimbabwe, entre autres. Le Dr Maideyi a également été représentante de la Société géologique d’Afrique auprès de l’Union internationale des sciences géologiques, présidente de la Société géologique du Zimbabwe et représentante de l’Afrique australe auprès de l’Association africaine des femmes en géosciences.

(2025 - 2028)

Khalid Al-Ramadan est professeur titulaire et responsable de programme au Collège d'ingénierie pétrolière et de géosciences de King Fahd University of Petroleum and Minerals (KFUPM), en Arabie saoudite. Ses recherches portent sur les propriétés des réservoirs d'anciens glissements de terrain en eaux profondes, la stratigraphie et la chronologie des dunes de sable et les environnements marins peu profonds modernes. Au cours de sa carrière, il a collaboré avec des chercheurs de prestigieuses universités aux États-Unis d'Amérique, au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, au Danemark, en Italie et ailleurs. Le Dr Al-Ramadan a également réussi à forger des partenariats avec le secteur privé pour soutenir les activités de recherche, ainsi que pour les activités de renforcement des capacités, en utilisant ce financement pour organiser des excursions internationales sur le terrain pour les étudiants universitaires. En outre, il a été conseiller pédagogique auprès de la section étudiante de l'American Association of Petroleum Geologists (AAPG) de la KFUPM, les aidant à remporter des concours régionaux et mondiaux. Depuis l'an 2000, il a rédigé/co-rédigé environ 100 articles évalués par des pairs dans des revues scientifiques. En 2019, le Dr Al-Ramadan a remporté le prix d'excellence en enseignement de la KFUPM, suivi du prix d'excellence en conseil en 2020.

Plus d'informations sur le Secrétariat du PICG

Dr Ludwig Stroink est diplômé en géologie de l'université technique RWTH d'Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où il a ensuite obtenu son doctorat. Ludwig a plus de 25 ans d'expérience dans la recherche interdisciplinaire et la gestion de projets internationaux. Il dirige actuellement le département « Projets et affaires internationales » du Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ). Il a été président du comité de travail « Relations internationales » de l'Association Helmholtz et, entre 2020 et 2024, il a été « conseiller » au sein du comité exécutif de l'Union internationale des sciences géologiques (UISG). Il a occupé des postes dans le programme européen Climate-KIC et a été conseiller auprès du gouvernement d'Oman pour la mise en œuvre du centre de recherche non universitaire de Mascate. En 2017, il a reçu le « International Research Marketing-Award » et en 2021, il a remporté le tout premier prix de la diplomatie scientifique décerné par le ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche (BMBF).