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UNESCO et développement durable dans le bassin du Lac Tchad

Le projet BIOPALT (Biosphère et patrimoines du Lac Tchad) de l’UNESCO met en place un plan d’aménagement et de gestion du paysage culturel du Tchad Lac. Un formidable support pour la protection d’écosystèmes remarquables et la définition de modèles de développement durable afin de réduire la pauvreté et de promouvoir la paix.
Photo prise du lac Tchad montrant ses berges avec un arbre partiellement immergé one et un village en arrière plan derrière des brise-vents en bois

Dans un contexte global de crise écologique, d’effondrement de la biodiversité et de crise sécuritaire dans le bassin du Lac Tchad, la politique de conservation du patrimoine culturel passe par la mise en place d’un plan d’aménagement et de gestion du paysage culturel dans les quatre États riverains du Lac : le Cameroun, le Nigeria, le Niger et le Tchad. L’objectif : qu’en 2025 le Bassin du Lac Tchad soit un outil d’intégration régional pour les pays le partageant, dans une optique de durabilité culturelle et environnementale réussie.

Ce plan de gestion vise à consolider les acquis d’une gestion transfrontalière inclusive du Lac Tchad (qui regorge des potentiels naturels et culturels remarquables et fait vivre environ 45 millions de personnes) sera une étape essentielle pour l’UNESCO en vue de faire reconnaitre Site du Patrimoine Mondial de l’Humanité le Lac Tchad, plus grand lac d'eau douce d'Afrique, source d’approvisionnement de millions de personnes, de cultures anciennes et de biodiversité. Il s’agirait là du troisième site tchadien inscrit sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO (après ceux des Lacs de Ounianga et des massifs de l’Ennedi). Une contribution importante à la paix et une stabilité durable entre tous les peuples qui vivent autour du Lac Tchad.