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Un mini-documentaire dépeint la résilience des peuples autochtones du lac Tchad
On ne peut pas parler des droits de l'Homme sans parler des droits à l’environnement.
Très vite, elle a compris que ses actions locales devaient être sous-tendues par un cadre plutôt global. Après avoir travaillé avec les autorités nationales pour adapter les législations et réglementations au niveau national, elle a fait entendre la voix des peuples autochtones dans les forums internationaux, notamment lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21) de 2015. Avec d'autres leaders autochtones, son activisme a permis que l'Accord de Paris reconnaisse pour la première fois les connaissances traditionnelles et crée une plateforme d'échange de connaissances.
Depuis 2018, Ibrahim est membre du comité scientifique et technique du projet de l'UNESCO. Ce projet comprend un large éventail d'activités allant de la mise en place d'un système d'alerte précoce pour les sécheresses et les inondations à la restauration d'écosystèmes dégradés tels que les frayères ou plateaux dunaires. Une attention particulière est également accordée aux activités génératrices de revenus par la promotion de l'économie verte et la valorisation des ressources naturelles du bassin notamment liées à la production de la la spiruline ou l’élevage de vaches Kouri (Bos taurus longifrons) - une espèce endémique qui joue un rôle important dans la cohésion sociale.
À l'occasion des célébrations de son 50e anniversaire, le publiera une série de mini-documentaires mettant en scène la vie de personnes qui luttent pour une vie plus harmonieuse avec la nature. Comme le dit la devise de la célébration : il faut célébrer la vie!