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Rendre le butin
Le Bureau de l’UNESCO à New Delhi a organisé un atelier spécial de renforcement des capacités pendant deux jours, « Rendre le butin : comment lutter contre le trafic illicite des biens culturels en Asie du Sud » du 15 au 16 décembre 2021.
Sur la base des principes de la , l’atelier spécial a porté sur les mesures à prendre pour lutter contre le trafic illicite des biens culturels en Asie du Sud. L'atelier a réuni les principaux acteurs concernés et experts pour sensibiliser à la nécessité de renforcer la législation nationale et de resserrer les contrôles, d'établir une plus grande coopération régionale et d'améliorer la sécurité dans les musées et sur les sites du patrimoine afin d'empêcher le trafic illicite des biens culturels et d'encourager leur retour et leur restitution aux lieux d'origine.
L'inaliénabilité des biens culturels à leur lieu d'origine est de plus en plus reconnue et tous les acteurs concernés doivent travailler ensemble pour lutter contre le trafic illicite. L'un des instruments à notre disposition est la Convention de l'UNESCO de 1970, mais les partenariats internationaux et la coopération régionale doivent être soutenus de manière significative.
Lutter contre le trafic illicite des biens culturels en Asie du Sud
Le vol et le trafic illicite des biens culturels sont considérés comme la troisième plus importante activité criminelle internationale, juste après le trafic de drogues et d'armes. Etant l'une des principales causes de l'appauvrissement du patrimoine culturel, le trafic illicite non seulement dépossède les gens de leur passé mais menace également les efforts de sauvegarde du patrimoine pour le futur. L'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels constituent une préoccupation multilatérale qui peut elle-même être une source de financement pour d'autres crimes organisés transnationaux.
Le trafic illicite et le pillage du patrimoine culturel ont augmenté de façon spectaculaire dans le monde entier. Certains des facteurs qui contribuent à cette situation sont l'internationalisation du marché de l'art, la croissance rapide du tourisme et la mondialisation des marchés avec des flux de capitaux plus faciles. La pandémie de COVID-19 a également fait de la fragile sécurité des sites et des musées un sujet de préoccupation. Étant donné l'immensité de la richesse culturelle de l'Asie du Sud, ces considérations exigent une plus grande attention régionale. La panoplie de cultures qui définit le patrimoine de l'Asie du Sud en fait également une région attrayante pour les marchands d’'art non autorisés et les criminels qui tirent profit de l'exploitation du patrimoine. Le contexte mondial actuel offre à la fois des défis et des opportunités à la région et aux principaux acteurs concernés pour renforcer et mobiliser leurs efforts afin de lutter collectivement contre le commerce et le trafic illicites des biens culturels.
Les réflexions de l’atelier ont pour objectif de montrer la voie à suivre pour renforcer le rôle de la région dans la campagne internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Une publication dédiée, ‘’ (en anglais) a été présentée pour la première fois pendant la cérémonie d’ouverture de haut niveau de l’atelier.