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Promouvoir l’égalité des genres grâce aux radios scolaires : renforcement des compétences des enseignants au Viet Nam
Les outils conçus dans le cadre du continuent d’avoir un impact sur l’éducation des filles et l’égalité des genres à travers le monde, notamment dans les zones habitées par des communautés autochtones durement frappées par la pandémie de COVID-19.
Grâce à des ateliers virtuels, l’UNESCO et le Gouvernement du Viet Nam renforcent les compétences des enseignants en matière d’égalité des genres et de communication dans les écoles participant au projet « We are ABLE—Achieving Better Living and Education ». Ce projet, qui promeut l’égalité des genres et l’éducation des filles dans les zones habitées par des minorités ethniques du Viet Nam, est financé par le .
Cinquante-neuf enseignants (30 femmes et 29 hommes) de 24 établissements du premier cycle du secondaire des provinces de Ha Giang, Ninh Thuan et Soc Trang ont été formés afin d’intégrer les questions liées au genre dans leur communication, à l’aide du de l’initiative « Les filles au premier plan ».
Les enseignants ont bénéficié de trois séances de formation hebdomadaires.
Au cours de la première semaine, ils ont appris à élaborer un plan de communication sensible au genre et dirigé par les élèves pour les classes du premier cycle du secondaire. Ils ont découvert des méthodes de communication pour le développement et de communication pour un changement des comportements, et ont appris à repérer et mettre en question les stéréotypes liés au genre grâce à des messages percutants. Les enseignants ont partagé leurs expériences et idées lors de discussions individuelles ou collectives, de jeux et de séances de questions-réponses animées par un modérateur.
Capture d’écran : Formation sur l’importance de la participation des élèves aux activités de communication.
La deuxième semaine a d’abord porté sur l’importance de la participation des élèves aux activités scolaires de communication, puis sur la présentation du . Dans le cadre d’activités concrètes, les enseignants ont découvert des outils pratiques qui permettent de créer des programmes de radio scolaire adaptables en fonction des ressources humaines, techniques et créatives disponibles. Ils ont également pu expérimenter des applications et plates-formes en ligne dédiées aux programmes de radio communautaire d’établissements du premier cycle du secondaire.
Lors de la troisième semaine, les enseignants ont présenté à leurs collègues et à l’équipe de formateurs un plan de programme de radio scolaire et des exemples de produits conçus par eux. Par le biais d’entretiens, de jeux de rôle et d’un journal d’information, ils ont expliqué comment leur plan de radio dirigée par les élèves et les produits correspondants intégraient les questions du genre et de l’inclusion.
Capture d’écran : Les enseignants imaginent un jeu de rôle pour un programme de radio scolaire.
La formation a été organisée par le Bureau de l’UNESCO au Viet Nam, en collaboration avec le Département des enseignants et des administrateurs de l’éducation au sein du Ministère de l’éducation et de la formation. Le Bureau de l’UNESCO au Viet Nam apporte un soutien continu aux enseignants pour l’application du guide pour les radios communautaires dans leur établissement.
Le projet
Le projet « We are ABLE » concerne quelque 16 000 élèves, enseignants, directeurs d’établissement et responsables scolaires du secondaire, parents et membres de la communauté issus de minorités ethniques dans trois provinces du Viet Nam. Plus de 9 000 d’entre eux sont des femmes, dont 6 000 filles âgées de 11 à 14 ans issues de 24 établissements du premier cycle du secondaire. Le projet, mis en œuvre au Viet Nam depuis 2019 en partenariat avec le Ministère de l’éducation et de la formation et le Comité des affaires des minorités ethniques, est financé par le Fonds Malala de l’UNESCO pour le droit des filles à l’éducation, grâce au soutien de CJ Group.
La de l’UNESCO rassemble quelque 180 partenaires issus du système des Nations Unies, de la société civile, du secteur privé et du milieu universitaire dans le but de protéger le droit à l’éducation pendant et après la pandémie de COVID-19. Le vise à « reconstruire pour assurer l’égalité » et à aider cinq millions de filles à exercer leur droit à l’éducation, en mettant l’accent sur les 20 pays en proie aux plus grandes inégalités de genre en matière d’éducation. Il se concentre sur trois domaines d’action : données, recherches et éléments probants ; plaidoyer et communication ; et action au niveau des pays.
