´¡³¦³Ù³Ü²¹±ô¾±³Ùé
«L’éducation est essentielle pour la paix», déclare la Directrice générale au Soudan du Sud
Communiqué conjoint d’Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Forest Whitaker Envoyé spécial de l'UNESCO.
Djouba, Soudan du Sud, 24 juin 2014 - La « paix durable ne peut se réaliser que si les enfants et les jeunes du Soudan du Sud sont respectés et ont l'occasion de se développer, » déclare Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, et Forest Whitaker, Envoyé spécial de l'UNESCO, à la fin d'une visite conjointe au Soudan du Sud.
Au cours de leur visite, ils ont parlé d'une seule voix sur l'importance de l'éducation, de la réconciliation et de la consolidation de la paix ainsi que de la protection des enfants affectés par les conflits armés.
Irina Bokova, Leila Zerrougui et Forest Whitaker ont rencontré le Président du Soudan du Sud, Salva Kiir. Lors de leur réunion, le Président a réitéré son engagement à donner la priorité à l'éducation qui est la pierre angulaire de sortie du conflit en cours vers une paix durable.
« La connaissance est la meilleure garantie contre la violence et les conflits, » a déclaré Irina Bokova. « Le Soudan du Sud est confronté à la tâche ardue de surmonter les défis de l'analphabétisme et de l'éducation des filles. Je suis encouragée par l'engagement personnel du Président de faire de l'éducation une priorité. Nous avons besoin de ce leadership dans le domaine de l'éducation pour permettre aux enfants et aux jeunes du Soudan du Sud de construire leur propre nation. »
Lors de la réunion, la Représentante spéciale, Leila Zerrougui, a souligné les effets dévastateurs du conflit sur les enfants :
« Le Président nous a assuré que les forces de sécurité nationale du pays évacueraient toute école utilisée à des fins militaires. Il s'est également engagé à travailler avec les Nations Unies afin de mettre pleinement en œuvre le plan d'action pour faire cesser et empêcher le recrutement et l'utilisation des enfants par l'Armée populaire de libération du Soudan. »
Le Soudan du Sud est l’un des huit pays concernés par la campagne Des enfants, pas des soldats, lancée en mars 2014 par la Représentante spéciale et l’UNICEF.
La campagne a pour but de prévenir et de mettre fin au recrutement et à l’utilisation des enfants par les forces gouvernementales figurant sur les listes du Secrétaire général. Forest Whitaker a officiellement apporté son soutien à la campagne lors de la visite.
S’exprimant à propos de son entretien avec le Président au sujet des activités mises en œuvre par sa fondation, Whitaker Peace and Development Initiative, pour la promotion de la paix et la réconciliation à travers l’éducation à la paix, la formation professionnelle et la technologie au Soudan du Sud, l’Envoyé spécial de l’UNESCO Forest Whitaker a fait part de sa satisfaction : « le Président Kiir a applaudi le lancement du réseau Youth Peacemaker dans la région Équatoria. »
La délégation est allée à la rencontre de jeunes déplacés par le conflit, aujourd’hui installés dans un camp sous la protection de l’ONU à Djouba. Ces jeunes leur ont expliqué la façon dont ils font face aux effets du conflit et leurs aspirations pour l’avenir.
Whitaker Peace and Development Initiative soutient l’autonomisation des jeunes à travers des activités de consolidation de la paix au sein même du camp.
Parmi celles-ci, le programme « Cinéma pour la paix » a remporté un vif succès auprès du jeune public. Cette contribution consiste en des projections de films sur la paix, la prévention de conflit et la réconciliation, ensuite suivies par des débats interactifs et des jeux de rôles afin de sensibiliser le public aux valeurs et aux principes qui sous-tendent une culture de paix et de non-violence.
« Malgré toutes les difficultés auxquelles les jeunes doivent faire face à cause du conflit au Soudan du Sud, leur volonté d’engagement m’inspire et me rassure : il y a de l’espoir pour l’avenir. Un nouveau Soudan du Sud naîtra de leurs intentions. »