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Le Ministre japonais des affaires étrangères fait part de son soutien aux priorités de l’UNESCO
Affirmant que le Japon nourrissait une « vive passion » pour l’UNESCO – première institution des Nations Unies dont le pays est devenu membre en 1951 – M. Fumiko Kishida, Ministre japonais des affaires étrangères, s’est engagé à ce que son pays continue d’apporter son soutien à l’Organisation pour faire progresser ses priorités, lors d’une réunion avec Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, le 6 mai 2014.
M. Kishida s’est engagé à apporter un soutien vigoureux aux deux priorités globales de l’Organisation que sont l’égalité des genres et l’Afrique et a salué la contribution active de l’UNESCO au programme de développement pour l’après-2015. Il a exprimé l’espoir que l’éducation y occupe une place centrale et que le rôle de la culture y soit reconnu, rappelant le débat fructueux sur la culture et le développement organisé à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York le 5 mai.
Le Ministre a souligné l’importance de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l'éducation au développement durable, qui se tiendra du 10 au 12 novembre à Aichi-Nagoya en vue de dresser le bilan de la Décennie des Nations Unies pour l'éducation au service du développement durable et de discuter des mesures à prendre pour continuer de promouvoir l’EDD au-delà de 2015.
La Directrice générale a remercié le Japon pour son soutien vigoureux, allant de la préservation du patrimoine culturel et de la promotion de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à son aide « emblématique » au programme de renforcement de l’alphabétisation en Afghanistan et à son rôle de chef de file de la promotion de l’É»å³Ü³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô en vue du développement durable. « Notre participation au débat sur l’après-2015 est au carrefour de ces priorités – le genre, l’éducation des filles et des femmes, le rôle de la culture au service de la durabilité », a déclaré Mme Bokova, encourageant le Japon à continuer de soutenir l’Organisation dans ces domaines.
Répondant à l’évocation, par le Ministre, de la tenue de la Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe à Sendai en mars 2015, la Directrice générale a fait part des vifs souvenirs qu’elle conserve de sa visite dans la région de Tohoku en 2012, où elle s’était rendue pour exprimer sa solidarité avec le peuple japonais à l’occasion du premier anniversaire du violent séisme qui avait frappé l’Est du pays et du tsunami qui s’était ensuivi. Elle a fait observer que l’UNESCO entretenait des liens émotionnels avec la ville de Sendai, où le premier Club UNESCO a été fondé. En outre, elle a attiré l’attention sur le rôle de l’Organisation dans le domaine de la réduction des risques de catastrophe au moyen de l’éducation, des systèmes d’alerte rapide aux tsunamis et d’autres activités.
Le Ministre s’est dit satisfait que « la filature de soie de Tomioka et les sites connexes » aient reçu une évaluation positive du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et que ces sites soient donc présentés au Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en juin prochain. Pour répondre à la demande de coopération du Ministre en ce qui concerne la proposition d’inscription des « sites de la révolution industrielle japonaise de l’ère Meiji » sur la Liste du patrimoine mondial, la Directrice générale a souligné que la décision finale d’inscription appartenait au Comité du patrimoine mondial. Elle a également souligné que l’UNESCO conservait toujours la même vision du patrimoine mondial comme outil de dialogue et de coopération internationale.
Pour répondre à sa demande de coopération en ce qui concerne la proposition d’inscription des « sites de la révolution industrielle japonaise de l’ère Meiji », la Directrice générale a fait observer qu’« au bout du compte, c’est le Comité du patrimoine mondial qui décide. L’UNESCO apporte son assistance technique aux États membres et s’efforce de promouvoir le patrimoine au service du dialogue, de la réconciliation et de la qualité des relations des États parties à la Convention ».
Sur fond de restrictions financières, M. Kishida a loué « les efforts importants consentis par l’Organisation pour se réformer et se rationaliser », faisant observer qu’« en sa qualité de plus grand contributeur au budget de l’Organisation, le Japon continuerait de lui prêter son concours dans ses activités ». Dans ce contexte, la Directrice générale s’est félicitée de la contribution de spécialistes détachés auprès de l’Organisation et a souligné que « le Japon [était] un important allié de l’UNESCO qui a laissé et qui continuait de laisser son empreinte sur les activités de l’Organisation », rappelant également l’héritage de son prédécesseur, M. Koïchiro Matsuura.