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La Directrice générale rencontre son Excellence Blaise Compaoré, Président de la République du Burkina Faso

Dans le cadre de sa visite officielle au Burkina Faso, la Directrice générale s’est entretenue avec le Président de la République, Son Exc. M. Blaise Compaoré. Les discussions ont porté sur l’importance du travail de l’UNESCO pour l’éducation, la protection de la culture, la coopération scientifique, pour consolider le dialogue civil, la cohésion sociale et la paix, comme des compléments indispensables à l’action sécuritaire armée. Le Président de la République et la Directrice générale ont souligné la pertinence de ce travail sur plusieurs terrains d’opérations et tout spécialement au Mali, pays frontalier du Burkina Faso. L’UNESCO vient d’adopter un plan d’action avec tous ses partenaires, et s’apprête à l'œuvre sur place dès que la situation le permettra.

La Directrice générale a salué le rôle joué par le Président Compaoré pour la paix, notamment au Mali, et a indiqué que l’action de l’UNESCO en matière de préservation du patrimoine ajoute une dimension plus large, car la culture représente l’âme des peuples, leur identité, une appartenance commune et joue un rôle fort de cohésion sociale et marque la  volonté de vivre ensemble.

La Directrice générale Irina Bokova s’est également vue remettre le titre de Commandeur de l’ordre national du Burkina Faso, la plus haute distinction du pays, « pour son travail à la tête de l’UNESCO, pour son engagement auprès de l’Afrique, et son combat pour la paix, en particulier dans la situation actuelle que connaît le Mali. Â» a déclaré le Premier ministre, M. Luc Adolphe Tiao.

« Je suis profondément émue par cette distinction, qui à travers moi honore toute l’UNESCO, et vient renforcer ma foi dans le dialogue et dans la diversité culturelle, qui est l’une des grandes forces de l’Afrique, et représente un immense potentiel de paix et de développement Â». a déclaré la Directrice générale.

En matière d’éducation, la Directrice générale a souligné l’importance de répondre au besoin d‘accompagnement du système éducatif exprimé par le pays, surtout pour ce qui concerne l’éducation post-primaire et l’enseignement supérieur et le besoin de renforcer la scolarisation des filles à ces niveaux. La Directrice générale a par ailleurs insisté sur l’importance du Centre International pour l'Education des Filles et des Femmes en Afrique (CIEFFA) qu’elle a visité lors de son séjour à Burkina Faso, et sur son rôle régional, notamment en qualité d’observatoire pour l’éducation des filles. 

Durant son audience avec Madame Chantal Compaoré, Première Dame du Burkina Faso, la Directrice générale a salué son action et son engagement en faveur en particulier des femmes  et des enfants, qu’elle met en Å“uvre au travers de sa Fondation. Il a été rappelé à ce titre l’importance de l’alphabétisation et de l’éducation formelle et non formelle, afin  de limiter les violences faites aux femmes et en particulier réduire les mutilations génitales.

Dans le domaine des sciences, la question de l’eau a été au centre des discussions, ainsi que le lien entre l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire.  La Directrice générale a visité l’Institut 2iE et le Musée de l’eau de Loumbila et réaffirmé la détermination de l’UNESCO a apporté son plein soutien, en particulier dans le cadre de l’année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau.  L’importance de la gestion rationnelle de l’eau en vue d’un développement durable a été rappelée, surtout dans la région du Sahel. La formation des enseignants et celle de la jeunesse en ce domaine a été jugée essentielle dans ce processus. A ce titre, la Directrice générale a salué la présence à Ouagadougou de l’Institut 2iE, Centre de catégorie 2 de l’UNESCO.

Parmi les autres domaines de coopération prioritaires, la Directrice générale a également souligné l’importance du renforcement des capacités des journalistes.