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La Directrice générale de l'UNESCO Irina Bokova salue la reconnaissance des libertés d’expression et d‘information dans la nouvelle Constitution tunisienne
« C’est une victoire pour la démocratie, le débat civique et les droits humains » a indiqué Irina Bokova.
La Directrice Générale a salué l’adoption par l’Assemblée nationale constituante (ANC) tunisienne de la nouvelle constitution du pays dimanche 26 janvier peu avant minuit. « Je me réjouis particulièrement de l'adoption des articles 31 et 32 sur la liberté d'opinion, d’expression et d’information, qui reprennent les recommandations de l’UNESCO et représentent l’aboutissement d’un travail de près de deux ans de plaidoyer et de sensibilisation de la société civile tunisienne, des défenseurs de la liberté d’expression et des partenaires internationaux. »
L’UNESCO avait décidé très tôt après la révolution tunisienne en 2011 d’ouvrir un bureau antenne à Tunis chargé notamment d’accompagner les efforts du pays dans ce sens. La journée mondiale de la liberté de la Presse fut célébrée pour la première fois de son histoire à Tunis, en 2012, sous l'égide de l'UNESCO. L'Organisation s'est également fortement engagée pour la formation des journalistes et le développement des médias "qui sont les piliers du débat civique et de l'information pluraliste dans une société démocratique". Depuis 2011 divers ateliers de formation, de soutien aux radios associatives, de sensibilisation et d'accompagnement des politiques et des acteur publics ont été mis en place, sur la sécurité des journalistes ou la liberté de la presse.
Lors de sa visite au Siège de l’UNESCO,à l’occasion du Forum des Dirigeants de la 37e session de la Conférence générale (6 novembre 2013), le Président Tunisien Moncef Marzouki, avait marqué son appréciation pour le soutien sans faille de l’UNESCO aux efforts du pays.
La Directrice Générale a également souligné l'importance de l'égalité en droit des hommes et des femmes, reconnue par la constitution, et qui représente une autre avancée significative des droits humains fondamentaux."Cette Constitution représente un immense espoir, et nous allons continuer de travailler avec la Tunisie pour faire vivre les promesses qu'elle contient." a conclu la Directrice Générale.