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Le Ministère de la Culture du Gabon, en partenariat avec l'UNESCO, a organisé un atelier technique visant l’appropriation de la « Déclaration de Libreville » par toutes les institutions nationales concernées par la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Cet atelier, crucial pour la préservation du patrimoine culturel gabonais, avait pour objectif de garantir une compréhension approfondie de la déclaration et d’élaborer une « Feuille de route Â» pour la mise en Å“uvre des engagements ministériels au niveau national.

Parmi les participants à cet atelier figuraient des représentants de diverses institutions clés, notamment la police, les douanes, la direction générale du patrimoine culturel, le musée national, ainsi que le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Leur présence a souligné l'importance de la coopération interinstitutionnelle dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour le Gabon, sur les douze engagements des Ministres, huit qui concernent le pays sont traduites en actions concrètes. Ces actions comprennent la célébration annuelle, le 14 novembre, de la Journée internationale de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, visant à sensibiliser le public et à renforcer les efforts de protection. La révision de la loi sur la protection des biens culturels fait partie des actions à poursuivre, afin de renforcer le cadre juridique et d'assurer une meilleure protection du patrimoine national. La création d'un fonds national pour les biens culturels rapatriés apparait aussi comme une action majeure, destinée à identifier et conserver lesdits biens.