´¡³¦³Ù³Ü²¹±ô¾±³Ùé
Journée de la Terre : réconcilier 100 % des humains avec le reste de la nature
Alors que le monde entre dans la seconde année d'une crise sanitaire mondiale, la Journée internationale de la Terre nourricière, célébrée chaque année le 22 avril, vient nous rappeler combien l'humanité est profondément liée à sa maison commune, la planète Terre. Bien que nos efforts immédiats doivent rester concentrés sur la lutte contre la pandémie, il est nécessaire de saisir cette occasion pour sensibiliser les citoyens au rôle que joue l'humanité dans le système terrestre et à l'impact que peuvent avoir nos actions individuelles et collectives sur nous tous.
Il n'y a qu'une seule Terre, pas une planète pour la nature et une autre pour les humains. Cependant, il semble que notre planète soit traitée comme une toile de fond dans la vie de la plupart des gens. Pourtant, tout ce que nous utilisons et mangeons a été soit extrait, soit cultivé. À la recherche des matières premières nécessaires à la création de ces objets et au maintien de nos moyens de subsistance, faisant appel à nos capacités intellectuelles inégalées, les humains ont exercé une domination marquée sur la planète, la modifiant de telle sorte que l'humanité est désormais largement reconnue comme la force de changement dominante, justifiant, de l'avis de nombreux chercheurs, la dénomination de notre propre époque, l'Anthropocène.
Malgré cela, il est encore temps de réorienter nos sociétés, nos mentalités et nos économies vers la durabilité, en cherchant à concilier le monde naturel avec des perspectives économiques viables.
Le thème central de la Journée internationale de la Terre nourricière de cette année - Restaurer notre Terre - résonne bien avec la stratégie interdisciplinaire de l'UNESCO en faveur de la biodiversité, qui repose sur trois piliers : rétablir la relation entre les humains et la nature et régénérer les écosystèmes ; conserver l'harmonie de nos écosystèmes ; et amplifier le pouvoir des jeunes.
L'action de l'UNESCO s'inscrit dans la sauvegarde de la diversité biologique et géologique et de la diversité des visions du monde, des pratiques sociales, des expressions culturelles, des langues et des systèmes de connaissances des communautés, dans le respect du vivant.
L'ambition de protéger 30 % de notre planète est un objectif important mais inutile si, ailleurs, nous continuons à détruire les écosystèmes qui entretiennent la vie. L'ambition de l'UNESCO est de réconcilier 100 % des humains avec le reste de la nature, afin que tous les humains deviennent les gardiens de la Terre, notre maison commune, que nous habitons et partageons avec toutes les autres espèces vivantes. Outre l'arrêt de la destruction et la restauration des écosystèmes, nous devons donc restaurer et régénérer notre relation avec la nature et la vie en créant de nouveaux comportements éthiques de soin, de responsabilité et de solidarité.
En raison de son mandat transdisciplinaire, l'UNESCO favorise les liens entre la nature et la culture et considère que la valeur intrinsèque et l'importance de la biodiversité pour notre identité, notre patrimoine et le bien-être humain pourraient être reconnues de manière holistique dans les objectifs post 2020 actuellement proposés en matière de biodiversité.
Les sites désignés par l'UNESCO constituent l'épine dorsale de cette stratégie et couvrent 6% de la masse continentale de la Terre : les 252 sites naturels du , les 714 et les 169 sont des lieux d'une diversité biologique et géologique unique, où les gens tentent de trouver cet équilibre.
Assumons donc une responsabilité collective et promouvons une harmonie plus forte avec la planète, en œuvrant pour atteindre un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations actuelles et futures. Un équilibre qui fonctionne aussi bien pour les personnes que pour la planète.
Plus d'information:
- Nous suivre: · ·
- · ·
Images: © Enigma Cesare Iacovone, © vincent_calmel