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Irina Bokova accueille les travaux du Centre international pour le dialogue interreligieux et interculturel (KAICIID) à l'UNESCO

Le 22 Janvier, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a accueilli le Conseil d'administration du Centre International du Roi Abdullah Bin Abdulaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel (KAICIID) au Siège de l'UNESCO.

Aux cotés de Son Excellence Faisal Bin Mouammar, Secrétaire général du KAICIID, le conseil d'administration se compose de Swami Agnivesh, du Dr Hamad Bin Abdullah Al- Majed, du Révérend Père Miguel Ayuso, de Son Eminence le métropolite Emmanuel, du révérend Dr Toby Howarth, du Dr Seyyed Ata'ollah Mohajerani, du Grand Rabbin Dr. David Rosen, du Dr Mohammad Sammak, du Révérend Kosho Niwano, et du Révérend Canon Flora Winfield, figures emblématiques du dialogue, notamment interreligieux.

L’Ambassadeur Mohamed Sameh Amr, président du Conseil exécutif de l'UNESCO et délégué permanent de l'Egypte auprès de l'UNESCO et l'ambassadeur Ziad Aldrees, Délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'UNESCO participaient également à la réunion, à laquelle ont également été invités Marie- Stella Boussemart, présidente de l'Union bouddhiste de France, Anouar Kbibech, vice-président du Conseil du Culte Musulman, de François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, le Professeur Nicolas Kazarian, et le métropolite Joseph du Patriarcat orthodoxe de Roumanie.

Lors de la réunion, Irina Bokova a souligné tout le travail de l'UNESCO pour promouvoir la tolérance, le respect et la compréhension mutuelle entre les cultures et les peuples, y compris ceux de confessions différentes.

«Le dialogue interculturel et interreligieux est essentiel aujourd'hui, dans un monde en profonde mutation, où les sociétés se transforment rapidement. » a déclaré la Directrice générale. « Nous avons besoin de construire de nouvelles passerelles pour le dialogue, promouvoir la tolérance et lutter contre toutes les formes de discrimination. »

“Il est important, à l’heure de la mondialisation, de reconnaître que les personnes se perçoivent elles-mêmes de plus en plus comme ayant des identités et des affiliations multiples. C’est le résultat de transformations sociales, des nouvelles technologies et des flux migratoires, et il est donc essentiel de valoriser la diversité, pour le respect et la compréhension mutuelle » a déclaré la Directrice générale.

La Directrice générale a souligné la très large portée de l'action de l'UNESCO, notamment par l'éducation aux droits humains, le dialogue interculturel, la sauvegarde du patrimoine culturel et la promotion de la diversité culturelle comme ressources à partager pour toutes les sociétés.

Mme Bokova a souligné en particulier que la Décennie internationale des Nations Unies pour le rapprochement des cultures (2013 - 2022), dont l’UNESCO est désignée comme chef de file, offre un cadre propice pour revigorer le dialogue en tant qu’élément central de l’agenda politique aujourd’hui et une opportunité de coopération privilégiée entre les deux institutions. C’est dans cet ordre d’idée qu’un protocole d’accord à signer entre l’UNESCO et le KAICIID sera examiné par le Conseil exécutif de l’UNESCO lors de sa 194e session, en avril prochain.

"Sans efforts pour diffuser les valeurs de tolérance et de dialogue, sans efforts visant à accroître les connaissances des autres et de promouvoir le respect de la dignité de tous les êtres humains indépendamment de leur âge, sexe, origine, religion, culture ou profession, nous ne pouvons pas construire les défenses de la paix dans l'esprit des hommes et des femmes, ce qui est la mission fondamentale de l'UNESCO".

De nombreux intervenants ont souligné que la mondialisation peut conduire à la tentation de négliger la diversité culturelle ou à sous-estimer son importance comme richesse pour toute l’humanité.

Dans cet esprit, la Directrice générale et le Secrétaire général du KAICIID se sont félicité de la visite du Conseil d'administration de KAICIID et ont exprimé leur volonté son intérêt d'approfondir la coopération avec le Centre, y compris dans les domaines de l'éducation, du dialogue interculturel et interreligieux, et dans le travail pour l'engagement des jeunes et la mobilisation des médias en tant qu’outil de dialogue et de compréhension mutuelle.