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Des opportunités économiques pour autonomiser les jeunes
En partenariat avec la section Réduction Violence Communautaire (CVR) de la MINUJUSTH, UNESCO crée des opportunités économiques pour quelques jeunes des quartiers de Bel-Air et de Carrefour Feuilles. 100 jeunes ont été sélectionnés pour participer à ce projet.
Pour réaliser la première phase, des formations ont été organisés par Entrepreneur du Monde. Cette organisation non gouvernementale qui travaille en Haïti depuis 20 ans est intervenu pour orienter et former les jeunes. Pendant environ deux mois, les jeunes ont appris comment transformer une idée en entreprise, faire une étude de marché, mettre à profit les éléments financiers qui vont amener à l’élaboration d’un plan d’affaires.
Aussitôt les entreprises formalisées, c’est l’étape de l’installation et du démarrage. L’UNESCO s’est appuyé sur un partenariat avec une institution de micro-finance, la Caisse populaire KOTELAM (Koperativ Tèt Ansanm pou Lavi miyò en créole haïtien) qui est une coopérative d'épargne et de crédit, pour mettre à la disposition des bénéficiaires tous les services disponibles à la caisse. Cette dernière a eu à gérer les fonds du soutien financier et a produit des recommandations visant à renforcer la qualité des plans d’affaire des jeunes entrepreneurs.
Le soutien financier est accordé à chaque entreprise après une évaluation soutenue de chaque projet indistinctement.
Restaurant, dépôt de boissons gazeuses, production de détergents pour la lessive, matériaux de construction, agro-industrie, chambre froide… sont autant de jeunes entreprises qui existent désormais au niveau des quartiers de Bel Air et Carrefour Feuilles dans le cadre de ce projet, l’opportunité pour ces jeunes de découvrir non seulement leurs potentialités mais également de créer une structure génératrice de revenus pouvant contribuer à leur développement personnel et celui de leur communauté.
L’UNESCO croit que soutenir financièrement les jeunes des quartiers difficiles à la création d’entreprises est un bon moyen pour autonomiser les jeunes, réduire la violence communautaire et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes filles et garçons vivant avec dignité dans une bien meilleure situation socio-économique.