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Un nouvel élan pour l’enseignement supérieur au Maghreb

Rencontre des Chaires de l'UNESCO au Maghreb à Tunis
Chaire UNESCO Tunis

Les Chaires de l’UNESCO : coopération et innovation

Avec ses près de 1000 Chaires dans 125 pays, l’UNESCO tisse depuis plus de trente ans un réseau académique unique à travers le monde. Dans le Maghreb, 18 Chaires actives - dont six nouvelles - contribuent à faire avancer la recherche, à moderniser l’enseignement supérieur et à créer des ponts entre disciplines et institutions.

Cette semaine, Tunis est devenue le centre de cette dynamique avec la deuxième Rencontre annuelle des Chaires UNESCO du Maghreb, un moment clé pour réfléchir aux avancées, mutualiser les bonnes pratiques et bâtir une vision commune.

Les Chaires UNESCO jouent un rôle clé pour accompagner les transformations sociétales en les éclairant par la recherche, mais aussi en proposant des innovations et en initiant des expériences pilotes.

Eric FaltDirecteur régional de l’UNESCO pour le Maghreb

Cet événement s’est articulé autour de deux axes majeurs. D’une part, il a permis de faire le point sur les réalisations des Chaires UNESCO dans la région, en mettant en lumière leurs contributions et en définissant une feuille de route pour 2025. D’autre part, il a marqué le lancement d’une initiative inédite : Campus Afrique au Maghreb, une plateforme conçue pour transformer l’enseignement supérieur en favorisant la recherche, la mobilité et les connexions entre le monde universitaire et les secteurs stratégiques.

Une vision commune pour un enseignement supérieur plus connecté

Pendant deux jours, la Rencontre annuelle des Chaires UNESCO du Maghreb a été un véritable laboratoire d’idées. Conférences, panels et ateliers ont réuni des universitaires, des chercheurs et des décideurs pour échanger sur les défis et les opportunités de l’enseignement supérieur dans la région.

Au-delà des échanges, cette rencontre a marqué un engagement renouvelé pour un enseignement supérieur plus connecté, inclusif et en phase avec les transformations sociétales et technologiques. Elle a ouvert la voie à une coopération renforcée entre les Chaires UNESCO, les institutions académiques et les acteurs du développement, dans une vision partagée d’un savoir accessible et au service du progrès.

Campus Afrique : une impulsion pour l’avenir

Au cœur des discussions, Campus Afrique s’est aussi imposé comme un levier stratégique pour moderniser les systèmes éducatifs du Maghreb et encourager des approches innovantes. Une table ronde a permis d’explorer les modalités de son intégration dans les réformes éducatives en cours, tandis qu’un atelier collaboratif a mis en avant les meilleures pratiques pour renforcer la coopération entre institutions.

Campus Afrique met l’accent sur trois secteurs prioritaires clés qui jouent un rôle essentiel dans le développement durable et la compétitivité régionale. L’agriculture, tout d’abord, où la nécessité de pratiques plus résilientes face aux défis climatiques devient une priorité. Les énergies renouvelables, ensuite, qui offrent des opportunités majeures pour accompagner la transition énergétique et répondre aux besoins croissants de la région. Et enfin la technologie et l’intelligence artificielle, qui ouvrent la voie aux métiers de demain et permettent d’ancrer les universités du Maghreb dans un écosystème d’innovation à l’échelle mondiale.

Les Chaires UNESCO du Maghreb, travaillant notamment sur ces secteurs prioritaires, sont donc appelées à être activement impliquées dans Campus Afrique.