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L'Ambassadeur Kokkinakis a souligné l'engagement fort de l'UE en faveur de ±ô'é²µ²¹±ô¾±³Ùé des genres, comme en témoignent sa  et la   récemment adoptée, qui vise à lutter contre la violence basée sur le genre en renforçant les systèmes de responsabilité et en protégeant les survivants. Fort de cet engagement, le Secteur des Sciences Sociales et Humaines de l'UNESCO, en collaboration avec la Délégation permanente de l'Union européenne auprès de l'OCDE et l'UNESCO, continuera Ã  faire progresser cet agenda commun à travers la mise en Å“uvre de la .

Marlene Nidecker, médaillée olympique de taekwondo et championne de "Peace & Sport", a ensuite introduit la table ronde en racontant l'histoire de Ruth Gbagbi, première médaillée olympique de Côte d'Ivoire, qui a inspiré des millions de filles à poursuivre leurs rêves sportifs et Ã  défier les normes sociales restrictives et les stéréotypes néfastes sur les femmes dans le sport.

Emma Oudiou, créatrice du documentaire "SUITE", a souligné l'importance de donner du pouvoir aux survivants et d'amplifier leur voix en intégrant leur point de vue dans la prise de décision, expliquant comment les expériences vécues fournissent des informations essentielles pour élaborer des politiques de protection efficaces. Emma a également souligné le besoin urgent de repenser et de réformer les institutions sportives d'élite et leurs pratiques afin de garantir que le bien-être et la sécurité des athlètes ne soient pas sacrifiés au nom de la performance, notamment en atténuant les déséquilibres de pouvoir entre les entraîneurs et les athlètes et en créant des mécanismes de signalement crédibles et indépendants en cas d'abus.

Dans ses interventions, le Dr Yetsa Tuakli-Wosornu s'est appuyée sur son expérience d'athlète d'élite représentant le Ghana, mais aussi sur sa carrière universitaire à l'intersection de la médecine, du sport en toute sécurité et de l'équité sociale. Elle a souligné l'importance de définitions communes, universelles et faciles à appliquer dans le domaine du sport, afin de mesurer correctement l'ampleur et la portée de la violence, de sensibiliser, de comparer les données entre les pays et d'élaborer des politiques. Elle a préconisé de "changer la conversation" autour de la violence basée sur le genre en reconnaissant la subjectivité, la complexité et les nuances de cette question et en s'inspirant des bonnes pratiques du secteur de la santé publique pour s'attaquer aux abus dans le sport.

Toutes les panélistes ont affirmé la nécessité d'une collaboration mondiale et multisectorielle. Elles ont souligné que les gouvernements, les organisations sportives, le monde universitaire et la société civile doivent travailler ensemble pour mettre en Å“uvre des mesures de protection qui répondent à la fois aux besoins immédiats des survivants et aux inégalités systémiques sous- jacentes, ainsi qu'aux normes sexistes néfastes qui perpétuent la violence.

Ces approches interconnectées - fondées sur une législation politique solide, l'intégration de l'inclusivité dans le coaching, l’accompagnement des survivants et l'action collective - constituent la base de la création d'environnements sportifs plus sûrs. Soutenus par des cadres mondiaux tels que l'Alliance mondiale pour le sport En forme pour la vie de l'UNESCO, ces efforts reflètent un engagement collectif Ã  lutter contre la violence et l'inégalité dans le sport grâce Ã  des approches fondées sur des données probantes et centrées sur les survivants.

Histoires de résilience : Projection de " SUITE : les violences sexuelles dans le milieu de l'athlétisme " par Emma

Après le panel, le documentaire a illustré la valeur du plaidoyer et de la narration menés par les survivants en tant qu'outils de transformation pour un changement systémique. "SUITE" rassemble des témoignages poignants d'athlètes de haut niveau qui ont survécu Ã  la violence, mettant en lumière les défaillances systémiques qui perpétuent les abus au sein de l'athlétisme professionnel. À travers leurs histoires, le documentaire explore l'impact profond des abus sur les vies personnelles et les carrières, tout en appelant Ã  des réformes globales pour protéger les athlètes à tous les niveaux de jeu. En documentant ces expériences, Oudiou vise non seulement Ã  briser le silence, mais aussi Ã  plaider en faveur d'un changement systémique des pratiques de protection à l'échelle mondiale.

Emma Oudiou a expliqué que le fait d'écouter et de valoriser les expériences vécues fournit des informations essentielles pour concevoir des politiques de protection efficaces. Elle a également souligné le pouvoir des voix des survivants pour sensibiliser et inspirer l'action collective autour des changements culturels que nous devons voir pour faire progresser le sport en toute sécurité pour tous. Le documentaire a rappelé avec force la nécessité, Ã  l'échelle mondiale, de mettre en place des cadres politiques et des pratiques axés sur les survivants, en associant le plaidoyer et les engagements politiques à des solutions réalisables.

Les récits puissants capturés dans le documentaire résonnent profondément avec les conclusions de la table ronde et les efforts continus de l'UNESCO pour aborder les inégalités systémiques dans le sport en collaboration avec l'Union européenne et d'autres partenaires de l'Alliance En forme pour la vie. Ces histoires soulignent l'urgence de cadres mondiaux tels que l'initiative En forme pour la vie, qui vise à traduire le plaidoyer et la recherche en recommandations politiques concrètes pour des environnements sportifs plus sûrs et plus inclusifs. Elle s'aligne sur des outils mondiaux tels que le  et le , tous deux conçus pour aider les Ã‰tats membres Ã  créer des environnements sportifs plus sûrs et plus inclusifs, ainsi que sur la priorité mondiale de l'UNESCO consistant Ã  mettre fin Ã  toutes les formes de violence Ã  ±ô'é²µ²¹°ù»å des femmes et des filles dans le sport.