Chercheurs par million d'habitants par pays (1996–2018)
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La ligne étiquetée 1 368 représente la densité mondiale de chercheurs en 2018.
Une répartition géographique des chercheurs inégale
Entre 2014 et 2018, le nombre de chercheurs par million d'habitants a augmenté de 9,9 %. La Chine et l'Union européenne ont chacune contribué à plus d'un quart de cette augmentation mondiale.
Dans le monde, les chercheurs restent répartis de manière inégale. Par exemple, en 2018, l'Afrique subsaharienne abritait 14 % de la population mondiale, mais seulement 0,7 % des chercheurs du monde.
Entre 2014 et 2018, le nombre de chercheurs a augmenté trois fois plus vite (13,7 %) que la population mondiale (4,6 %). Sans la Chine, l'envolée du nombre de chercheurs (11,5 %) n'aurait néanmoins représenté que le double du taux de croissance de la population (5,2 %). En 2018, la Chine représentait 21,1 % des chercheurs mondiaux, juste derrière l'UE (23,5 %). Les États-Unis ont apporté une contribution supplémentaire de 16,2 % (2017).
Depuis 2014, ce sont les pays à faible revenu qui connaissent l'augmentation la plus rapide (+36 %) du nombre de chercheurs. Néanmoins, ils ne représentent toujours que 0,2 % des chercheurs du monde. Certaines des plus grandes variations de pourcentage proviennent de pays en développement tels que la Jordanie, Maurice, l'Iran et l'Éthiopie.
En 2014, l'Amérique latine a franchi le seuil symbolique d'un chercheur pour 1 000 actifs. Trois ans plus tard, la moyenne régionale a grimpé à 1,03. Quant à l'Argentine, elle comptait la plus grande proportion de chercheurs (2,91), suivie du Brésil, du Chili, du Costa Rica et de l'Uruguay. Toutefois, la stagnation de la croissance de l'intensité de la recherche dans certains pays pourrait compromettre ces avancées.
Note : Les données ne sont pas disponibles pour tous les pays. L’équivalent temps plein (ETP) de personnel de R-D est défini par le nombre d’heures de travail réellement consacrées à la R-D au cours d’une période de référence donnée (habituellement une année civile) rapporté au nombre total d’heures qu’une personne ou un groupe de personnes est censé travailler au cours de la même période. Autrement dit, un équivalent temps plein peut être considéré comme une année-personne. Ainsi, une personne qui consacre 30 % de son temps à la R-D et le reste à d’autres activités (telles que l’enseignement, l’administration universitaire ou la direction d’étudiants) compte pour 0,3 ETP. Parallèlement, si un employé en R-D travaille à temps plein dans un centre de R-D pendant six mois seulement, il compte pour 0,5 ETP.
Source : Rapport de l'UNESCO sur la science : une course contre la montre pour un meilleur développement (2021) ; données provenant de l'Institut de statistique de l'UNESCO et animées par Values Associates.
Données sur la recherche et l'enseignement supérieur